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FRANCE, lundi 8
mars 2010, manifestations montpellier a sete,
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fruits et legumes, installation port de sete,
boycott produits israeliens, violations droits
homme, crimes de guerre, peuple palestinien,
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- Lundi
8 mars 2010 :
-
- Entre 1 000 et 1500
personnes ont manifesté de Montpellier
à Sète dans l'Hérault contre le projet
d'implantation de l'importateur
israélien de fruits et légumes Agrexco-Carmel
sur le port de Sète. Des slogans
hostiles à Georges Frêche,
président sortant de la Région
Languedoc-Roussillon et
candidat à sa succession, auteur et
défenseur du projet israélien, ont
été entendus. "Agrexco ne passera
pas !" était le mot d'ordre.
Georges Frêche offre 200 millions
deuros sur 10 ans pour
subventionner limplantation à
Sète de lentreprise israélienne
Agrexco, contestent les défenseurs des
Droits de l'homme. Jean-Louis Roumégas,
tête de liste d'Europe Ecologie en
Languedoc-Roussillon, Paul Alliès,
porte-parole de la candidate socialiste Hélène Mandroux,
et René Revol (Front de Gauche et
NPA),
le pasteur Jean-Paul Nunez, délégué
régional de la Cimade,
José-Luis Moragues, animateur de la coalition
anti-Agrexco,
étaient présents en tête de cortège.
Les arguments les plus divers étaient
avancés pour le boycott des produits en
provenance d'Israël" (...) Pas de
produits d'Agrexco provenant de terres
volées où la liberté comme l'eau sont
volées" (...) La politique de
colonisation illégale dIsraël.
(...) Le non respect des résolutions de
l'ONU. (...) La violation des Droits
humains des palestiniens. (...) Les crimes de guerre
commis par l'Etat d'Israël
lors de l'opération "plomb
durci". Les violations des droits de
l'homme lors du conflit à Gaza, menée
par l'armée israélienne entre le 27
décembre 2008 et le 18 janvier 2009. La rapport Goldstone.
Détenue à 50% par lEtat
israélien, Agrexco exporte 70% des
produits israéliens fabriqués dans les
Territoires occupés, rappelle le site Info-Palestine.net. Michèle
Alliot-Marie,
ex-Ministre de l'Intérieur,
devenue ministre d'Etat, garde des
Sceaux, ministre de la Justice et des
Libertés, qui était, jeudi 18 février
2010, l'invitée d'honneur du 3ème
dîner du CRIF - Bordeaux Aquitaine, Conseil
représentatif des institutions juives de
France a déclaré à
propos du boycott des produits
israéliens : "Je naccepte pas
que des personnes, responsables
associatifs, politiques ou
simples citoyens, appellent au
boycott de produits au
motif quils sont Kasher ou
quils proviennent dIsraël.
Je souhaite que le parquet fasse preuve
de davantage de sévérité à ce sujet.
Jai donc adressé une circulaire
aux parquets généraux, leur demandant
didentifier et de signaler tous les
actes de provocation à la
discrimination. Jentends que tous
les auteurs dactes soient
poursuivis dès quils auront été
identifiés et notamment quand les appels
auront été faits sur Internet. A cet
égard, je salue la détermination du
parquet dans laffaire de
lindividu qui avait appelé au boycott
de produits israéliens
par voie daffichettes dans un centre commercial
de Mérignac.
Ses réquisitions ont été suivies dans
la condamnation
prononcée par le tribunal correctionnel
de Bordeaux le
10 février 2010. Laction du
parquet de Bordeaux illustre ma
détermination dans la lutte contre
lantisémitisme". Selon le chroniqueur
judiciaire Pascal Mourot,
également directeur de la publication du
quotidien international Fil-info-France,
le "boycott est illégal dès lors
qu'il est fondé sur la discrimination
envers une personne, quelle soit physique
ou morale". Mais le "point
départ du droit qu'il soit français ou
international, est sans contexte la déclaration
universelle des droits de l'Homme,
en France la déclaration des
droits de l'homme et du citoyen,
texte fondateur de la Constitution de
1958, toujours en
vigueur". "Dès lors",
poursuit Pascal Mourot, "peut-on
s'appuyer sur un tel fondement pour
évoquer une discrimination, alors que
l'on est supposé violer ce même droit,
ce qui est, ici et là, reproché à
l'Etat d'Israël ?" Ma réponse est
catégorique, le boycott est totalement
illégal". "Pour que le boycott
soit légal, il faudrait une décision
d'une instance internationale comme ce
fut le cas en 1977 et 1984, où le Conseil de
sécurité de l'ONU,
pris les résolutions 418 et 232, contre
la politique de ségrégation raciale
(apartheid) en Afrique du Sud".
"Nul ne peut, ni ne doit se
substituer au droit, c'est là, un
principe fondamental de paix civile. En
le contournant, on lutte avec les armes
de son propre ennemi, c'est alors, perdre
son âme", rappelle Pascal Mourot.
Le journaliste francophone Meïr Ben-Hayoun
installé en Israël, rejoint la position
de Michèle Alliot-Marie, estimant que
tous les manifestants en faveur du
boycott sont issus de "groupuscules
antisémites et islamistes." La
"sympathie pour le peuple
dIsrael nest peut-être pas
étrangère non plus dans les choix du
consommateur européen",
estime-t-il. Mais pour Meyer Jean-Claude
résidant en France, Agrégé de
Philosophie, membre du Bureau National de
l'UJFP, l'Union juive pour la
paix, le boycott des
produits en provenance d'Israël prend
une autre dimension, sa famille ayant
été assassinée dans les camps nazis,
à Auschwitz, en Pologne. "Mme la
Ministre de la Justice, Garde des
Sceaux", écrit Meyer Jean-Claude,
Juif et pupille de la Nation, "Soyez
assurée que quoi quil arrive et
men coûte, jai boycotté, je
boycotte et je boycotterai les produits
israéliens, ainsi que les relations
universitaires, sportives et culturelles
de ce pays tant quil opprimera le
peuple palestinien". Blogger,
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