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FRANCE,
mercredi 23 juin 2010, crif manifestation solidarite soldat franco israelien gilad shalid, enlevement frontiere israel 25 juin 2006

Mercredi 23 juin 2010 :

ANTISEMITISME : Sous l'égide du Conseil représentatif des institutions juives de France CRIF, mardi 22 Juin 2010 en soirée, a eu lieu, au Parvis des Droits de l’Homme, entrée Trocadéro à Paris, un rassemblement de solidarité avec Gilad Shalit kidnappé le 25 juin 2006, et de solidarité avec Israël. Richard Prasquier, président du CRIF, a répété que les "Juifs français souffrent lorsqu'Israël est diabolisé". "Depuis 4 ans, le jeune soldat Gilad Shalit de nationalité franco-israélienne est retenu en otage par le Hamas, alors qu’il a été kidnappé sur le territoire israélien. Personne n’a pu le rencontrer en dehors de ses ravisseurs. En violation des Droits de l’homme les plus élémentaires, la Croix rouge internationale n’a pas pu rendre visite au jeune homme. Les responsables de la flottille pour Gaza, sollicités, n’ont pas voulu se préoccuper de lui, comme si les Droits de l’Homme n’avaient pas à lui être appliqués" accuse le CRIF. "Alors qu'Israël doit faire face à une campagne de diabolisation sans précédent et que les événements récents à Gaza, présentés de façon tronquée" rappelle le CRIF, "une nouvelle éruption de haine a été constatée". L’ensemble des organisations de la communauté juive de France, dont le Consistoire et le Fonds social juif unifié (FSJU), et les associations d’amitiés franco-israéliennes, ont invité, "tous les défenseurs des droits de l’Homme et de la justice à témoigner de leur solidarité avec Gilad Shalit et leur soutien à l’Etat d’Israël". Le chercheur et président de "J'accuse", Marc Knobel, a écrit pour l'occasion, un texte qui restera dans les mémoires : "Chers humanitaires ! Avez-vous daigné, ne fut-ce qu’une seule fois, avoir la moindre considération pour Gilad ? Sa désolation vous indiffère-t-elle ? Cette injustice ne vous émeut-elle donc pas ? Les souffrances de Gilad ne vous atteignent-elles donc pas ? Qu’il croupisse comme un chien dans les geôles moyenâgeuses du Hamas, ne vous empêche-t-il pas de dormir du sommeil d’Orphée ? Et si demain, Gilad devait mourir, auriez-vous un mot, une phrase, une ligne, un souffle, un regard pour dire que vous regrettez ? Alors, comme cela, je me dis que vous ne méritez sûrement pas notre pardon, vous, les humanitaires, dont les causes quelquefois sont si sélectives. Gilad, Gilad, Gilad, j’écris ton prénom". Gilles Bernheim, Grand rabbin de France, a tenu à diffuser le message suivant à "tous ceux qui, de bonne ou de mauvaise foi, sont aujourd’hui des supporters directs ou indirects du Hamas, le Rabbin que je suis, a envie de citer cette phrase du Midrach qui a une portée universelle : "Pourquoi vois-tu le sable qui est dans l'oeil de ton frère et ne vois-tu pas la pierre qui est dans ton oeil à toi !" Tous les orateurs étaient d'accord pour dire : "Nous ne voulons pas l’importation en France d’un conflit et de violences qui se déroulent à des milliers de kilomètres". NDLR. L'article 9 de la Déclaration Universelle des droits de l'Homme stipule que "Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé". Plus de détails sur la 1ère communauté juive d'Europe : Site officiel du CRIF ; JCall (European Jewish Call for Reason) ; Raison garder ; Grande synagogue de Paris ; Consistoire de France ; Agence juive pour Israël Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France



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