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FRANCE, vendredi 30
juillet 2010, affaire ingrid bettencourt,
audition ministre du travail eric woerth,
francois rebsamen maire de dijon, deplacement d
office exterieur dijon clochards, sdf sans abri,
trop nombreux saison touristique
- Vendredi
30 juillet 2010 :
- SCANDALE BETTENCOURT (Suite)
: Eric Woerth,
Ministre du Travail, de la
Solidarité et de la Fonction publique, a
été entendu comme témoin, pendant
près de 8 heures, par la brigade
financière dans le cadre de l'affaire Bettencourt,
l'héritière de L'Oréal. Eric
Woerth est soupçonné de conflit
d'intérêts, de trafic d'influence, de
financement illégal de parti politique,
et d'avoir favorisé une fraude fiscale
dans l'affaire Liliane Bettencourt.
Une autre enquête portera sur
l'attribution de la Légion d'honneur à
Patrice de Maistre, patron de la
société Clymène, gestionnaire d'actifs
de L'Oréal, qui a reçu sa décoration
des mains d'Eric Woerth fin janvier 2008,
2 mois après l'embauche pour 200 000
euros par an de son épouse Florence
Woerth dans sa société Clymène, qui
gère la fortune de Liliane Bettencourt.
L'audition du ministre du travail a été
autorisée le 21 juillet 2010 en Conseil
des ministres. L'avocat d'Eric Woerth,
Maître Jean-Yves Le Borgne, a rappelé
que son client "niait tous les faits
reprochés". L'Inspection générale
des finances IGF avait confirmé dans un
rapport officiel qu'Eric Woerth, alors
ministre du Budget, des Comptes publics
et de la Fonction publique (2007 à
2010), "n'a aidé d'aucune
façon" la première fortune de
France et d'Europe, héritière de
l'Oréal, Liliane Bettencourt, qui
employait sa femme Florence. Jean Bassères,
ancien directeur général de la
comptabilité publique et secrétaire
général du ministère des finances,
chef du service de l'inspection
générale des finances (IGF), le
précise dans un rapport d'enquête
N2010-M-062-01
(format Pdf, 23 pages) publié en ligne,
dimanche 11 juillet 2010, sur le site
internet du ministère du
Budget, des Comptes publics et de la
Réforme de l'Etat
dirigé par François Baroin.
Le rapport avait été publié la veille
de l'intervention télévisée de Nicolas
Sarkozy, président de la
République, qui a eu lieu lundi 12
juillet 2010 sur l'antenne de la
télévision d'Etat France 2, en direct
du palais
présidentiel de l'Elysée.
Le Chef de l'Etat avait déclaré :
"Eric Woerth est un homme honnête,
compétent qui a toute ma confiance et
toute celle du Premier ministre".
"On a presque l'impression qu'il est
au coeur d'un complot", déclarera
à la télévision d'Etat France 3, Martine Aubry,
première secrétaire du Parti socialiste PS.
Selon les enquêteurs, 150 000 euros en
numéraires auraient été remis par
l'ex-comptable des Bettencourt à Eric
Woerth, trésorier de l'UMP,
parti de droite au pouvoir, lors de la
campagne des élections présidentielles
de 2007. Dès lors, il s'agirait de
financement occulte, ce que nie Eric
Woerth en ces termes : "Mon parti
n'a pas reçu un euro illégal".
Nicolas Sarkozy, président de la
République, a toujours affirmé son
"soutien total" à son ministre
du Travail, Eric Woerth, qui demeurait le
trésorier du parti du président, l'UMP
jusqu'au 13 juillet 2010, date de sa
démission. "Est-ce que je maintiens
ma confiance à Eric Woerth ? Oui,
totalement et complètement,
voilà", a également déclaré le
chef de l'Etat lors d'une conférence de
presse au Canada, samedi 26 juin 2010 au sommet
du G-8. Patrice de
Maistre, patron de la société Clymène,
où travaillait l'épouse du ministre,
Florence Woerth démissionnaire le 21
juin 2010, avait évoqué, en 2009, des
"manoeuvres pour échapper au
fisc" portant sur 65 millions
d'euros gérés en Suisse, alors qu'Eric
Woerth, était ministre du Budget. Le
directeur général des finances
publiques, Philippe Parini, a affirmé
n'avoir "reçu aucune instruction de
la part d'Eric Woerth, concernant le
dossier fiscal de Madame Liliane
Bettencourt". Selon le parquet de
Nanterre dirigé par le procureur Philippe
Courroye, l'administration
fiscale a été alertée dès janvier
2009 sur de possibles fraudes de la
milliardaire Liliane Bettencourt.
"Il y en a marre de ces allégations
répétées, de ces contrevérités qui
visent à salir" (...) "Tout
est orchestré, tout est monté par le
Parti socialiste" a déclaré Xavier Bertrand,
secrétaire national de l'UMP.
"Depuis le début de ce feuilleton,
nous navons jamais eu un seul fait
avéré, qui ait été prouvé, nous
navons jamais eu un seul reproche
réel à faire au ministre du Travail, ni
aucune faute qui ait été commise par le
Ministre du travail" a riposté François Fillon,
Premier Ministre,
qui dénonce une véritable "chasse
à lhomme". Seule certitude,
le fisc a bien remboursé 30 millions
d'euros à Liliane Bettencourt en mars
2008 alors qu'Eric Woerth était ministre
du Budget dans le cadre du "bouclier
fiscal". "Une opération
légale", rappelle la ministre de
l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse :
"'Il y a en France un bouclier
fiscal qui fait qu'aucun contribuable
français ne peut payer plus de 50 % de
ce qu'il gagne en impôt". Le
porte-parole du Parti socialiste, Benoît Hamon, a
dénoncé le "mélange entre les
intérêts publics et les intérêts
privés", jugeant que ce mode de
gouvernement, "ça ne peut plus
durer". Enfin, le célèbre
hebdomadaire satirique paraissant le
mercredi, "Le Canard
Enchaîné",
daté du mercredi 21 juillet 2010,
révélait que l'actionnaire principal de
L'Oréal n'était qu'imposée à 9 %, et
ce, en toute légalité. NDLR.
L'Inspection générale des finances
(IGF) exerce "une mission générale
de contrôle, daudit,
détude, de conseil et
dévaluation en matière
administrative, économique et
financière". A travers ce large
domaine de compétence, lIGF
poursuit principalement 2 finalités au
service de ses ministres de tutelle comme
du Gouvernement dans son ensemble : aider
lEtat à maîtriser ses risques
comptables, financiers ou de performance
et aider à la prise de décision
publique. Le service de lIGF a en
effet une vocation interministérielle.
En 2008, 60 % de ses missions ont été
commandées par des ministres autres que
les seuls ministres en charge de
léconomie et du budget. Blogger,
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ANTISEMTISME :
Des commerces juifs et une école juive
ont été tagués boulevard Voltaire à
Paris 11e. Des croix gammées ont été
découvertes jeudi 29 juillet 2010 sur
les façades et vitrines de plusieurs
magasins casher. Patrick Bloche,
député-maire socialiste du 11e
arrondissement de Paris, a condamné avec
une "extrême fermeté" ces
actes antisémites
"inadmissibles". Le BNVCA,
Bureau national de vigilance contre
l'antisémitisme présidé par Sammy Ghozlan, a
déposé plainte. Blogger,
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DISCRIMINATION : François
Rebsamen, sénateur-maire de la ville de
Dijon (Côte d'Or) a mis en place le
"déplacement" d'office à
l'extérieur du centre-ville, des
"clochards" devenus "trop
nombreux" pendant la saison
touristique. Cette décision a été
annoncée lors du conseil municipal de la ville de Dijon du
lundi 17 mai 2010. Plus de détails : François Rebsamen
expulse les clochards du centre-ville de
Dijon Blogger,
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