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FRANCE, mercredi 24
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- Mercredi
24 février 2010 :
-
- POLITIQUE - ELECTIONS
REGIONALES : Le bureau national
du Parti socialiste
PS, réuni mardi 23 février 2010 à
Paris 17ème, 10 rue de Solférino, a
exclu pour 2 ans, les 59 candidats
socialistes inscrits sur la liste de
Georges Frêche, président du Conseil
régional de Languedoc-Roussillon,
accusé d'antisémitisme et
de racisme, candidat à sa propre
succession aux élections régionales qui
auront lieu les 14 et 21 mars 2010. Hélène Mandroux",
maire de Montpellier,
reste officiellement investie par le PS.
Martine Aubry, Première secrétaire du
Parti socialiste, s'appuie sur l'article
11.19, qui stipule que "lorsqu'un
adhérent du parti est candidat à un
poste électif pour lequel les instances
régulières du parti ont investi un
autre candidat, le conseil national
constate que l'indiscipliné s'est
lui-même mis en dehors du parti et le
répute exclu." "Georges
Frêche a déjà été exclu du Parti
Socialiste, cette fois il sest
définitivement exclu de la gauche et de
la République" avait déclaré la Ligue
internationale contre le racisme et
l'antisémitisme
LICRA, après un nouveau dérapage
verbal, reprochant à l'ex-Premier
ministre Laurent Fabius de ne pas
"une tronche (tête) pas très
catholique", une allusion à ses
origines juives. "Une ignominie qui
achève de déshonorer ce sinistre
personnage" avait accusé Harlem Désir,
député européen et secrétaire
national à la coordination du PS. Jeudi 18 février
2010, François Rebsamen, ex-numéro
2 du Parti socialiste PS, déclarait à
Paris vouloir faire "un geste de
solidarité" pour apporter son
soutien aux co-listiers de George
Frêche. François Rebsamen a déclaré
sur la chaîne d'information politique "Public Sénat" :
"Il est normal, je
crois, qu'en temps que
maire (de Dijon)
et président d'agglomération (Grand Dijon),
j'aille leur porter mon soutien". Arnaud Montebourg,
secrétaire national du PS à la
rénovation et député de
Saône-et-Loire, avait jugé vendredi 19
février 2010, que François Rebsamen,
faisait "une très grave
erreur" en allant soutenir les
socialistes pro-Georges Frêche en
Languedoc-Roussillon. Mardi 23 février
2010 à Montpellier dans l'Hérault, Gérard Collomb,
sénateur-maire de Lyon, a
apporté son soutien posant "tout
sourire" devant les photographes en
compagnie de Georges Frêche et de son
principal allié communiste, l'ancien
ministre de François
Mitterrand, Jean-Claude Gayssot,
vice-président de la région
Languedoc-Roussillon. Début février
2010, sur la chaîne de télévision
privée TF1, face à Michel Field,
Gérard Collomb avait expliqué que non
seulement "George Frêche n'est pas
antisémite" mais aussi qu'il était
un "sioniste convaincu".
Jean-Claude Gayssot, surnommé depuis son
passage au ministère des transports,
"l'ami des milliardaires", est
l'auteur de la loi dite
"Rocard-Fabius-Gayssot" votée
pendant les vacances de 1990 par quelques
députés sous pression du Grand rabbinat de
France, loi qui interdit
et réprime notamment la publication des
recherches démontrant la réalité du
génocide des Juifs, la Shoah, qualifiant
de "révisioniste" tout
chercheur qui publierait des résultats
contraires à la version officielle du
Tribunal de Nuremberg, créé le 8 août
1945. Comment expliquer que Jean-Claude
Gayssot apporte un soutien dithyrambique
à Georges Frêche ? Jean-Claude Gayssot,
ancien député de Seine-Saint-Denis, qui
a défendu Georges Frêche de tout
antisémitisme, a même déclaré
"avoir la conviction à 100 % que
Frêche n'est pas antisémite".
NDLR. "Jean-Claude Gayssot n'est
donc plus des nôtres !" pouvait-on
lire courant janvier 2010 sur le blog du
PCF de Béziers". Pour la Ligue
internationale contre le racisme et
l'antisémitisme LICRA,
la stratégie délibérée de Georges
Frêche vise à "glaner les votes
des électeurs du Front National dans la
région quil convoite". La
LICRA a demandé au Parti Socialiste,
régional et national, de ne plus
soutenir Georges Frêche. Comme le disait
à une autre époque un homme politique,
'il vaut mieux perdre une élection que
son honneur'. En désavouant Georges
Frêche, et en prenant ainsi le risque de
perdre la Région Languedoc-Roussillon,
le Parti Socialiste en sortira
grandi". "La répétition de
propos insupportables, qui font suite
notamment à ceux sur les harkis et les
noirs de léquipe de France de
football, doit amener chacun, dans la
région, à en tirer toutes les
conséquences. Il ne peut y avoir aucune
forme dindulgence à gauche face au
racisme et à lantisémitisme"
soulignait l'un des fondateurs de
SOS-Racisme, le n° 2 du PS, Harlem
Désir. Plus de détails : Dijon sous le
choc ! François Rebsamen
soutient Georges Frêche ;
Extrait audio (waw) de la déclaration de
soutien à George Frêche de François
Rebsamen en qualité de maire et de
président d'agglomération ; Vidéo du groupe
d'Action Discrète "la Frêche
touch" sur George Frêche
(Canal +) ; Blog Dijon2007.info >
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JUSTICE 1 : Le
successeur du Premier Président, Philippe Séguin,
à la tête de la juridiction
financière, la Cour des comptes, a
été nommé mardi 23 février 2010 en
conseil des ministres. Il s'agit du
député socialiste, Didier Migaud,
Président de la commission des finances
et Membre de droit du comité
d'évaluation et de contrôle des
politiques publiques de l'Assemblée
nationale.
-
- JUSTICE 2 :
Les sénateurs Michel Charasse et Hubert
Haenel, ainsi que l'ancien commissaire
européen Jacques Barrot remplaceront au Conseil
constitutionnel, 3
membres sortants dont le mandat arrive à
expiration le 12 mars 2010, le socialiste
Pierre Joxe, la sociologue Dominique
Schnapper et Olivier Dutheillet de
Lamothe, ancien secrétaire général de
l'Elysée sous Jacques Chirac.
4e AGE : La ministre de la
Santé et des Sports,
Roselyne Bachelot, a annoncé lundi 22
janvier 2010 la création du premier
observatoire national de la fin de vie,
dans les locaux de la fondation Oeuvre de
la Croix Saint-Simon, à l'hôpital des
Diaconesses à Paris. Cette annonce est
issue des préconisations du rapport de
la mission LEONETTI dévaluation de
la loi du 22 avril 2005 relative aux
droits des malades et à la fin de vie.
DIPLOMATIE : Au
cours d'une conférence de presse
conjointe lundi 22 février 2010 à
Paris, avec le président de l'Autorité
nationale palestinienne, Mahmoud Abbas,
en visite de 2 jours en France, le
président français Nicolas Sarkozy a
promis "des initiatives" pour
relancer le processus de paix
israélo-palestinien dans l'impasse, sans
toutefois soutenir la position de son
ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner,
qui avait déclaré dans une interview à
l'hebdomadaire français "Le Journal
du dimanche", être en faveur de
"la proclamation rapide d'un Etat
palestinien et sa reconnaissance
immédiate par la communauté
internationale avant même la
négociation sur les frontières".
C'est la première fois qu'un responsable
français évoque publiquement "la
proclamation rapide de l'Etat
palestinien, sans accord avec
Israël". Nicolas Sarkozy a
déclaré à ce sujet : "Ce que nous
voulons, c'est un Etat réel" (...)
"Un Etat palestinien dans les
frontières de 1967, avec un échange de
territoires comme ça a toujours été
dit", ajoutant : "Cet Etat doit
être viable, moderne,
démocratique". Mahmoud Abbas a
été également reçu par le premier
ministre, François Fillon,
qui a "réitéré le plein soutien
de la France à la démarche des
responsables de l'Autorité palestinienne
visant à en renforcer les institutions
et le développement économique".
François Fillon a souligné que
"l'objectif de la France reste
constant : la création d'un Etat
palestinien viable, moderne, indépendant
et démocratique, vivant en paix aux
côtés d'Israël dans des frontières
sûres et reconnues, conformément aux
résolutions du Conseil de
sécurité des Nations Unies et
sur la base de l'initiative arabe de
paix". Blogger,
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DIPLOMATIE 2 : La
présidence française a annoncé mardi
23 février 2010 que Nicolas Sarkozy
effectuera une visite aux Etats-Unis le
mardi 30 mars 2010 à l'invitation de son
homologue américain, Barack Obama
"pour un entretien de travail suivi
d'une conférence de presse conjointe et
d'un dîner privé entre les deux couples
présidentiels".
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