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FRANCE, lundi 12
avril 2010, temoin direct crime raciste, said
bourarach vigile magasin baktor, bobigny, on va
te tuer, on va tuer ta chienne, mort noyade canal
ourcq, attaque jeunes juifs
- Lundi
12 avril 2010 :
- CRIME RACISTE :
"On va te tuer" ; "on va
tuer ta chienne", aurait dit l'un
des agresseurs de Saïd Bourarach,
vigile retrouvé mort noyé le 31 mars
2010 dans le canal de l'Ourcq, a
précisé un témoin direct de la scène.
Selon ce témoin qui dit avoir été
considéré avec mépris par des agents
de la Police nationale
arrivés sur place, la veille, le 30 mars
2010, "il y aurait un témoin direct
du meurtre" qui se trouvait de
l'autre côté du canal. Abdelkader
Bourarach, le frère de Saïd, a rappelé
que "Saïd savait parfaitement
nager" précisant "avoir
lhabitude de se baigner ensemble
dans lOued au pays (Maroc)".
Une nouvelle autopsie du corps du vigile
sera pratiquée en raison d'une demande
de la famille Bourarach d'une
contre-expertise médicale. Samedi 10
avril 2010 à 15 heures à Paris, de la
Place de la République vers la Bastille,
en l'absence de très nombreux
journalistes, ministres (aucun) ou
personnalités politiques et syndicales,
a eu lieu une marche silencieuse en
mémoire du vigile de Bobigny, Saïd Bourarach,
retrouvé mort noyé le 31 mars 2010 dans
le canal de l'Ourcq. Ce geste de mémoire
a été organisé par l'Union des
associations musulmanes de la
Seine-Saint-Denis
UAM93 présidée par Hassen Farsadou, en
accord avec la famille de la victime qui
réclame "justice et vérité sur la
mort de Saïd Bourarach". Selon sa
veuve, la société Baktor à
Bobigny, qui employait Saïd Bourarach,
refuse de considérer ce fait divers - la
mort d'un vigile - comme un accident du
travail. Alima
Boumediene-Thiery,
sénatrice de Paris du parti Les Verts,
présente, a condamné le "2 poids 2
mesures du traitement
médiatico-politique qui n'existe que
dans notre pays" alors que nous
"avions condamné le crime de l'affaire Ilan Halimi".
C'est la découverte d'un passeport
israélien
dans le véhicule de l'un des 6
meurtriers présumés du vigile qui a
permis leur arrestation rapide.
"Lorsque j'ai su que c'était des
Juifs, ils m'ont fait honte. Ce sont des
salauds qui ont fait ça, ce sont des
bandits. (...) Ce sont des gens qui
méritent d'être punis très
sévèrement, on fera tout pour que ça
soit fait. Il faudra qu'ils payent. Ils
déshonorent non seulement notre
communauté, ils déshonorent l'homme et
l'être humain", a accusé Sammy Ghozlan,
commissaire de
police honoraire, président du Conseil
des Communautés Juives UCCJ
d'Ile-de-France et de Saint Denis 93,
président du Bureau National de
Vigilance Contre l'Antisémitisme BNVCA
éditeur de sosantisemitisme.org.
La communauté juive
de France reste sous le choc
après l'incarcération de 4 des 6 Juifs
samedi 3 avril 2010 impliqués dans la
mort du vigile Saïd Bourarach. Gilles Bernheim,
Grand rabbin de France, avait adressé
ses condoléances à la famille de Saïd
Bourarach, 36 ans d'origine marocaine,
maître-chien, vigile à Baktor à
Bobigny, retrouvé mort noyé mercredi 31
mars 2010 dans le canal l'Ourcq, après
avoir été frappé à plusieurs reprises
par 6 jeunes Juifs, dont plusieurs sont
connus des services de police pour
"violence" et "usage de
stupéfiants". Le chien de Saïd
Bourarach, menacé d'être
tué par ses agresseurs, s'était jeté
à l'eau pour secourir son maître.
L'animal a été repêché par des
employés du magasin. Un des assaillants
ayant dit avoir vu ressortir Saïd
Bourarach de l'autre côté du canal,
aucune recherche n'a alors été
effectuée au soir du mardi 30 mars 2010.
Retrouvé mort le lendemain, Saïd
Bourarach était père d'un garçon de 3
ans. La Ligue de défense
juive LDJ, qui a
qualifiée de "charognards" les
participants de la marche de samedi en
mémoire de Saïd Bourarach, avait
déclaré qu'il fallait "attendre de
connaître les résultats de
lenquête policière, d'autant que
l'autopsie réalisée montre que la
victime est morte de noyade et en aucun
cas des suites de coups". La LDJ
précise que " le fait que sa veste
ait été retrouvée sèche sur le bord
du canal semble écarter
lhypothèse selon laquelle il a
été jeté volontairement dans
leau". "De ce fait, il
est stérile dincriminer telle ou
telle communauté ou de présenter des
excuses alors que la vérité nest
pas encore connue", conclut la Ligue
de défense juive. L'information est
toujours passée sous silence par les
principaux médias et moteurs de
recherche. Seule, l'AFP a diffusé
plusieurs dépêches évoquant "une
altercation avec un client" ;
"une dispute" ; "une
course poursuite entre le vigile et le
client, qui avait appelé 3 hommes en
renfort" et "un vigile
décédé par noyade, selon
l'autopsie". Le Mouvement contre le
Racisme et pour l'Amitié entre les
Peuples MRAP a
demandé mardi 7 avril 2010 le retrait
sur internet d'une vidéo intitulée
"Stop sionisme"
accusant "6 sionistes d'avoir tué
Said, vigile à Bobigny". Cette
vidéo qui "établit une relation
entre le fait d'être Juif, sioniste, et
meurtrier peut sans contestation possible
être qualifiée d'antisémite".
"Elle est de plus totalement
illégale" en France, accuse le
MRAP. Le Conseil
représentatif des institutions juives de
France CRIF et
la Ligue Contre le
Racisme et l'Antisémitisme LICRA,
sous convention-cadre avec l'Etat,
présidée par l'avocat lyonnais Alain Jakubowicz,
n'ont toujours pas réagi au meurtre de
Saïd Bourarach. Plus de détails : CRIME RACISTE : Le
vigile de Bobigny retrouvé mort noyé Blogger,
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