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FRANCE, vendredi 9
avril 2010, crime raciste, marche silencieuse
memoire said bourarach vigile magasin baktor,
bobigny, mort noyade canal ourcq, attaque jeunes
juifs, union des associations musulmanes seine
saint denis uam93
- Vendredi
9 avril 2010 :
- CRIME RACISTE :
Une marche silencieuse en mémoire du vigile de Bobigny,
Saïd Bourarach, retrouvé mort noyé le
31 mars 2010 dans le canal de l'Ourcq,
aura lieu le samedi 10 avril 2010 à 15
heures à Paris, de la Place de la
République vers la Bastille. Ce geste de
mémoire est organisé par l'Union des
associations musulmanes de la
Seine-Saint-Denis
UAM93 présidée par Hassen Farsadou, en
accord avec la famille de la victime qui
réclame "justice et vérité sur la
mort de Saïd Bourarach". C'est la
découverte d'un passeport
israélien
dans le véhicule de l'un des 6
meurtriers présumés du vigile qui a
permis leur arrestation rapide.
"Lorsque j'ai su que c'était des
Juifs, ils m'ont fait honte. Ce sont des
salauds qui ont fait ça, ce sont des
bandits. (...) Ce sont des gens qui
méritent d'être punis très
sévèrement, on fera tout pour que ça
soit fait. Il faudra qu'ils payent. Ils
déshonorent non seulement notre
communauté, ils déshonorent l'homme et
l'être humain", a accusé Sammy Ghozlan,
commissaire de
police honoraire, président du Conseil
des Communautés Juives UCCJ
d'Ile-de-France et de Saint Denis 93,
président du Bureau National de
Vigilance Contre l'Antisémitisme BNVCA
éditeur de sosantisemitisme.org.
La communauté juive
de France reste sous le choc
après l'incarcération de 4 des 6 Juifs
samedi 3 avril 2010 impliqués dans la
mort du vigile Saïd Bourarach. Gilles Bernheim,
Grand rabbin de France, avait adressé
ses condoléances à la famille de Saïd
Bourarach, 36 ans d'origine marocaine,
maître-chien, vigile à Baktor à
Bobigny, retrouvé mort noyé mercredi 31
mars 2010 dans le canal l'Ourcq, après
avoir été frappé à plusieurs reprises
par 6 jeunes Juifs, dont plusieurs sont
connus des services de police pour
"violence" et "usage de
stupéfiants". Le chien de Saïd
Bourarach, menacé d'être tué par ses
agresseurs, s'était jeté à l'eau pour
secourir son maître. L'animal a été
repêché par des employés du magasin.
Un des assaillants ayant dit avoir vu
ressortir Saïd Bourarach de l'autre
côté du canal, aucune recherche n'a
alors été effectuée au soir du mardi
30 mars 2010. Retrouvé mort le
lendemain, Saïd Bourarach était père
d'un garçon de 3 ans. L'accusation
d'injures "antisémites"
proférées par la victime a été
rejetée, suite à l'audition de
témoins, par la procureure de la
République de Bobigny, Sylvie Moisson.
Pourtant la thèse de l'antisémitisme a
été largement reprise par tous les
médias et le Grand rabbin de France,
Gilles Bernheim, a déclaré : "En
tout état de cause, des insultes ne
peuvent pas justifier des violences
physiques et, encore moins, la mort d'un
homme". Les enquêteurs de la
brigade criminelle de la PJ de Paris
avaient rapidement interpellé les
auteurs présumés, tous juifs, un couple
et 4 amis venus en renfort, dans le cadre
"d'une information du chef de
violences volontaires ayant entraîné la
mort sans intention de la donner avec
usage ou menace d'une arme".
L'autopsie a révélé des "traces
d'ecchymose au niveau du menton, du dos
et des épaules." Près de 300
personnes s'étaient rassemblées
vendredi 2 avril 2010 devant le siège de
la Préfecture de Bobigny à l'initiative
de l'Union des Association Musulmanes de
la Seine-Saint-Denis UAM93 pour réclamer
"une grande transparence dans
l'enquête" mettant en cause de
jeunes Juifs connus des services de
police. L'UAM-93 s'est déclarée
"choquée qu'on puisse évoquer
l'antisémitisme pour justifier ce crime
odieux. Ceci discrédite le combat contre
l'antisémitisme et constitue un
deuxième assassinat de ce vigile en
salissant sa mémoire". Le Mouvement contre le
Racisme et pour l'Amitié entre les
Peuples MRAP a
demandé dans un communiqué laconique
que "toute la lumière soit faite
autour de ces faits avec promptitude et
transparence". Le MRAP a également
demandé mardi 7 avril 2010 le retrait
sur le site internet de l'UAM93,
d'une vidéo intitulée "Stop sionisme"
accusant "6 sionistes d'avoir tué
Said, vigile à Bobigny". Cette
vidéo qui "établit une relation
entre le fait d'être Juif, sioniste, et
meurtrier peut sans contestation possible
être qualifiée d'antisémite".
"Elle est de plus totalement
illégale" en France, accuse le
MRAP. SOS Racisme,
sous convention-cadre avec l'Etat,
demande que "toute la lumière soit
faite" et sinterroge sur la
"possibilité dune
manipulation de la thématique du racisme
pour couvrir des actes de voyous".
Le Conseil
représentatif des institutions juives de
France CRIF et
la Ligue Contre le
Racisme et l'Antisémitisme LICRA,
sous convention-cadre avec l'Etat, n'ont
toujours pas réagi. "Saïd
Bourarach reposera à Berkane au Maroc,
tout comme Ilan Halimi victime de la
même haine, repose en Israël" a
déploré le chroniqueur
judiciaire Pascal Mourot.
Selon la Ligue de défense
juive LDJ, il faut
"attendre de connaître les
résultats de lenquête policière,
d'autant que l'autopsie réalisée montre
que la victime est morte de noyade et en
aucun cas des suites de coups". La
LDJ précise que " le fait que sa
veste ait été retrouvée sèche sur le
bord du canal semble écarter
lhypothèse selon laquelle il a
été jeté volontairement dans
leau". "De ce fait, il
est stérile dincriminer telle ou
telle communauté ou de présenter des
excuses alors que la vérité nest
pas encore connue", conclut la Ligue
de défense juive. L'information est
passée sous silence par les principaux
médias et moteur de recherche. Plus de
détails : CRIME RACISTE : Le
vigile de Bobigny retrouvé mort noyé Blogger,
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