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FRANCE, mercredi 7
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juifs, salauds bandits, assassinat said
bourarach, crime raciste
- Mercredi
7 avril 2010 :
- CRIME RACISTE : Sammy Ghozlan,
commissaire de police honoraire,
président du Conseil des Communautés
Juives UCCJ d'Ile-de-France et de Saint
Denis 93, président du Bureau National
de Vigilance Contre l'Antisémitisme
BNVCA éditeur de sosantisemitisme.org et
membre du Conseil
représentatif des institutions juives de
France CRIF, a
qualifié les meurtriers présumés du
vigile d'origine marocaine retrouvé
noyé dans le canal de l'Ourcq de
"salauds", de
"bandits", précisant que ce
"sont des gens qui méritent d'être
punis très sévèrement". "Ils
déshonorent non seulement notre
communauté, ils déshonorent l'homme et
l'être humain", a accusé Sammy
Ghozlan, qui a évoqué un
"assassinat". Sammy Ghozlan a
assuré la veuve de Saïd Bourarach de
"tout son soutien". NDLR. Cette
condamnation n'a pas été relayée sur
le site internet du BNVCA en
raison peut-être des fêtes juives de
Pessa'h. C'est la
découverte d'un passeport
israélien
dans le véhicule des meurtriers
présumés du vigile qui a permis leur
arrestation rapide. Un rassemblement
demandant la "justice pour
Saïd" s'est déroulé lundi 5 avril
2010 place de la République à Paris, en
présence du frère de la victime,
Abdelkader Bourarach. La communauté
juive de France
reste sous le choc après
l'incarcération de 4 Juifs samedi 3
avril 2010 impliqués dans la mort du
vigile Saïd Bourarach. Gilles Bernheim,
Grand rabbin de France, avait adressé
ses condoléances à la famille de Saïd
Bourarach, 36 ans d'origine marocaine,
maître-chien, vigile à Baktor à
Bobigny, retrouvé mort noyé mercredi 31
mars 2010 dans le canal l'Ourcq, après
avoir été frappé à plusieurs reprises
par 6 jeunes Juifs, dont plusieurs sont
connus des services de police pour
"violence" et "usage de
stupéfiants". Le chien de Saïd
Bourarach, menacé d'être tué par ses
agresseurs, s'était jeté à l'eau pour
secourir son maître. L'animal a été
repêché par des employés du magasin.
Un des assaillants ayant dit avoir vu
ressortir Saïd Bourarach de l'autre
côté du canal, aucune recherche n'a
alors été effectuée au soir du mardi
30 mars 2010. Retrouvé mort le
lendemain, Saïd Bourarach était père
de 2 enfants, un garçon de 3 ans et
d'une fille de 7 ans. L'accusation
d'injures "antisémites"
proférées par la victime a été
rejetée, suite à l'audition de
témoins, par la procureure de la
République de Bobigny, Sylvie Moisson.
Pourtant la thèse de l'antisémitisme a
été largement reprise par tous les
médias et le Grand rabbin de France,
Gilles Bernheim, a déclaré : "En
tout état de cause, des insultes ne
peuvent pas justifier des violences
physiques et, encore moins, la mort d'un
homme". Les enquêteurs de la
brigade criminelle de la PJ de Paris
avaient rapidement interpellé les
auteurs présumés, tous juifs, un couple
et 4 amis venus en renfort, dans le cadre
"d'une information du chef de
violences volontaires ayant entraîné la
mort sans intention de la donner avec
usage ou menace d'une arme".
L'autopsie a révélé des "traces
d'ecchymose au niveau du menton, du dos
et des épaules." Près de 300
personnes s'étaient rassemblées
vendredi 2 avril 2010 devant le siège de
la Préfecture de Bobigny à l'initiative
de l'Union des
associations musulmanes de la
Seine-Saint-Denis
UAM93 pour réclamer "une grande
transparence dans l'enquête"
mettant en cause de jeunes juifs connus
des services de police. L'UAM-93 s'est
déclarée "choquée qu'on puisse
évoquer l'antisémitisme pour justifier
ce crime odieux. Ceci discrédite le
combat contre l'antisémitisme et
constitue un deuxième assassinat de ce
vigile en salissant sa mémoire". Le
Mouvement contre le
Racisme et pour l'Amitié entre les
Peuples MRAP a
demandé dans un communiqué laconique
que "toute la lumière soit faite
autour de ces faits avec promptitude et
transparence". SOS Racisme,
sous convention-cadre avec l'Etat,
demande que "toute la lumière soit
faite" et sinterroge sur la
"possibilité dune
manipulation de la thématique du racisme
pour couvrir des actes de voyous".
Le Conseil
représentatif des institutions juives de
France CRIF et
la Ligue Contre le
Racisme et l'Antisémitisme LICRA,
sous convention-cadre avec l'Etat, n'ont
pas réagi. "Saïd Bourarach
reposera à Berkane au Maroc, tout comme
Ilan Halimi victime de la même haine,
repose en Israël" a déploré le chroniqueur
judiciaire Pascal Mourot.
Selon la Ligue de défense
juive LDJ, il faut
"attendre de connaître les
résultats de lenquête policière,
d'autant que l'autopsie réalisée montre
que la victime est morte de noyade et en
aucun cas des suites de coups". La
LDJ précise que " le fait que sa
veste ait été retrouvée sèche sur le
bord du canal semble écarter
lhypothèse selon laquelle il a
été jeté volontairement dans
leau". "De ce fait, il
est stérile dincriminer telle ou
telle communauté ou de présenter des
excuses alors que la vérité nest
pas encore connue", conclut la Ligue
de défense juive. L'information est
passée sous silence par les principaux
médias et moteur de recherche. Plus de
détails : CRIME RACISTE : Le
vigile de Bobigny retrouvé mort noyé Blogger,
webmaster : Conditions
d'utilisations Fil-info-France
POLICE 93 : Christian
Lambert, ancien
commissaire de police, ancien directeur
central des CRS, actuel directeur de
cabinet du préfet de police de Paris, Michel Gaudin,
sera nommé mercredi 7 avril 2010 en
conseil des ministres, préfet du
département très sensible de
Seine-Saint-Denis. Christian Lambert,
ancien patron de l'unité d'élite de la
police nationale RAID
(recherche assistance intervention
dissuasion) est un proche de Nicolas Sarkozy,
président de la République. Christian
Lambert remplacera Nacer Meddah,
premier préfet francilien issu de
l'immigration entré en fonction en
janvier 2009. Blogger,
webmaster : Conditions
d'utilisations Fil-info-France
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