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FRANCE,
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Vendredi 17 juillet 2009 :

JUSTICE : "L’ingérence du pouvoir politique dans l’autorité judiciaire" suite à l'appel de la Garde des Sceaux, Michèle Alliot-Marie dans l'affaire Ilan Halimi, est dénoncée dans un texte signé par 24 avocats dont Maître Philippe Petillault. "Nous, avocats de la défense, demandons au Garde des Sceaux d’ordonner au Parquet Général de retirer son appel. La Cour d’Assises, composée de 3 magistrats professionnels et de 9 jurés représentants directs du peuple français, a rendu le 10 juillet 2009 son verdict en tenant compte de la gravité des faits et des circonstances terribles de la mort d’Ilan Halimi. Elle a également tenu compte, comme l’exige la loi, des faits reprochés à chacun des accusés et de leur personnalité. Le verdict a suivi pour l’essentiel les réquisitions de l’Avocat Général, Monsieur Philippe Bilger, représentant de la société. Ce dernier, peu suspect de complaisance à l’égard des accusés, a lui-même considéré la décision rendue 'équilibrée et exemplaire', soulignant à juste titre le travail remarquable de la Présidente et de l’ensemble des Juges. Comment admettre qu’un examen aussi attentif, qu’une décision prise en conscience par 12 juges, soit ainsi foulée au pied par le Garde des Sceaux sur la seule pression d’un avocat de Partie civile transformé en accusateur public, et d’associations ignorantes du dossier ? Comment admettre qu’au moment où la Cour se retirait pour délibérer Maître Francis Szpiner ait annoncé que, quel que soit le verdict, il obtiendrait du Garde des Sceaux un appel ? Comment admettre que ce même avocat se soit targué pendant toute l’audience et lors de sa plaidoirie du fait qu’il ferait changer la loi pour imposer une audience publique, mettant ainsi en cause la protection de tous les mineurs ? Comment admettre que le Garde des Sceaux prétexte un verdict trop clément, alors même que l’arrêt rendu suit au plus près la hiérarchie et le quantum des peines demandées par l’Avocat Général ? Comment admettre que l’on soutienne publiquement que cette décision est critiquable pour n’avoir pas retenu la circonstance aggravante d’antisémitisme, alors qu’en réalité, les 2 accusés renvoyés devant la Cour d’Assises au terme de l’instruction pour cette circonstance aggravante ont été condamnés pour cela. La défense est indignée par la mainmise du pouvoir politique sur les décisions de justice, exprimée par l’ordre de faire appel donné par le Garde des Sceaux à la sortie du Conseil des Ministres. Cette ingérence du gouvernement est la porte ouverte à un contrôle des décisions rendues par les jurys populaires. L’ordre doit être donné au Parquet Général de se désister de son appel. La justice ne peut être rendue qu’en toute indépendance, c’est la condition pour qu’elle soit comprise et respectée". L'appel est signé par Maître Alexandre Albin, Gilles Antonowicz, Dominique Attias, Dorothée Bisaccia-Bernstein, Yassine Bouzrou, Françoise Cotta, Karine de Carvalho, Gaëlle Dumont, Julie Granier, Laure Heinich, Benson Jackson, Emmanuelle Kneusé, Michel Konitz, Clotilde Lepetit, Véronique Massi, Arnaud Miel, Philippe Petillault, Daphné Pugliesi, Emmanuelle Ronna, Didier Seban, Armelle Soquet, Louise Tort, Laure Tric, Frédéric Trovato. NDLR. Une conférence de presse se tiendra le mardi 21 juillet 2009 à la Maison du barreau de Paris.

DIPLOMATIE :
Le gouvernement israélien à empêché, mercredi 15 juillet 2009, les diplomates français du consulat de France à Jérusalem-Est en Palestine de célébrer la Fête nationale française à Gaza rapporte l'European Jewish Press. Le CRIF Conseil représentatif des institutions juives de France s'est déclaré "stupéfait" d'apprendre que les diplomates français du consulat à Jérusalem, avaient prévu de prendre part à la "célébration de la Journée de la prise de la Bastille" dans la bande de Gaza.

BOYCOTT ISRAEL 1 :
Jean-Claude Fernand Willem, ancien maire (communiste) de Seclin, qui avait été condamné en appel le 11 septembre 2003 à une amende de 1 000 euros après avoir appelé en 2002 au boycott de produits israéliens dans un cantine scolaire a vu sa requête rejetée par la Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg. La Cour confirme la "non-violation de l’article 10 (NDLR. relatif à la liberté d’expression) de la Convention européenne des droits de l’homme. Et selon le chroniqueur judiciaire Pascal Mourot, "la Cour de cassation ayant rejeté également son pourvoi, la jurisprudence française fait désormais de l'appel au boycott de produits israéliens" un délit constitué pour provocation à la discrimination nationale, raciale et religieuse, sur le fondement des articles 23 et 24 de la loi sur la presse du 29 juillet 1881.

BOYCOTT ISRAEL 2 :
L'ONG Europalestine et plusieurs associations de défense des Droits de l'Homme ont organisé le week-end du 14 juillet 2009 une vaste campagne de boycott des produits israéliens auprès des vacanciers franciliens qui ont pris la route des vacances. 10 000 tracts auraient été distribués dans "la bonne humeur" comme le montre une vidéo intitulée "Boycott : Un vacancier averti en vaut deux !" Selon Europalestine, la "campagne internationale de boycott d’Israël, a pour objectif d’amener cet Etat à renoncer au terrorisme à l’encontre des Palestiniens et à respecter le droit et la justice, comme l’explique le tract, très bien accueilli par les automobilistes".

APPEL A CONTRIBUTION : Le réseau Fil-info-France a diffusé plus de 53 000 000 de pages en 12 mois à destination de 109 pays dans le monde. Mais ce quotidien gratuit est victime de son succès, de son indépendance et de sa liberté d'expression. Afin de pouvoir faire face aux difficultés économiques, nous invitons les lectrices et lecteurs qui le peuvent, à nous adresser uniquement par voie postale un chèque de contribution du montant de leur choix (même 3 euros) à la domiciliation suivante : BYBLIA SOS-REPORTERS 14 AVENUE DE L'OPERA 75001 PARIS (FRANCE). Merci, au nom du pluralisme de la Presse, pilier de la démocratie. Fil-info-France contribue tous les jours, partout dans le monde, au rappel des droits fondamentaux où "tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontière, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit" conformément à l'article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948. "Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontières" selon l'article 11-1 de la "Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne". 2000/C 364/01, Nice, le 7 décembre 2000 et enfin à "la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi" selon l'article 11 de la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 (France)



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