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FRANCE, mercredi 30
decembre 2009, sarkozy haine de l autre, article
jean baptiste de montvalon et sylvia zappi,
journal d un correspondant de guerre, taxe
carbone rejet conseil constitutionnel
- Mercredi
30 décembre 2009 :
- "Ce que Sarkozy propose,
c'est la haine de l'autre" est
le titre d'un article paru le dimanche 17
décembre 2009 dans le quotidien "Le Monde",
écrit par Jean-Baptiste de Montvalon et Sylvia
Zappi, lors d'une interview d'Emmanuel Todd, 58
ans, démographe et historien, ingénieur de
recherche à l'Institut
national d'études démographiques (INED).
Interrogé sur le débat de "l'identité
nationale", l'inspirateur du thème de la
"fracture sociale", repris par Jacques Chirac lors de sa
campagne présidentielle de 1995, accuse Nicolas Sarkozy, président de la République, plus
exactement le "sarkozysme" de
"fonctionner sur deux pôles : d'un côté
la haine, le ressentiment ; de l'autre la mise en
scène d'actes en faveur du culte musulman ou les
nominations de Rachida Dati ou de Rama Yade au
gouvernement. La réalité, c'est que dans tous
les cas la thématique ethnique est utilisée
pour faire oublier les thématiques de
classe". Voici 2 extraits du quotidien
"Le Monde". Le 1er : "Les
sarkozystes pensent qu'ils ont récupéré
l'électorat du Front national parce
qu'ils ont mené cette politique de provocation,
parce que Nicolas Sarkozy a mis le
feu aux banlieues, et que les appels du pied
au FN ont été payants. Mais c'est une erreur
d'interprétation. La poussée à droite de 2007,
à la suite des émeutes de banlieue de 2005,
n'était pas une confrontation sur l'immigration,
mais davantage un ressentiment anti-jeunes
exprimé par une population qui vieillit.
N'oublions pas que Sarkozy est l'élu des
vieux". Le 2e extrait : "Je me demande
même si la stratégie de confrontation avec les
pays musulmans - comme en Afghanistan ou sur
l'Iran - n'est pas pour lui un élément du jeu
intérieur. Peut-être que les relations entre
les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis, c'est
déjà pour lui de la politique extérieure ? On
peut se poser la question..." NDLR. Dans
l'édition internationale du quotidien Fil-info-France datée du mardi 13 décembre 2005, on
pouvait lire : "Le 22 juin 2005, le Syndicat de la magistrature avait
dénoncé "une nouvelle fois" la
"démagogie" du ministre de
l'Intérieur (Nicolas Sarkozy) dont
"l'anathème constitue la seule
méthode", estimant que par de tels propos
le ministre de l'Intérieur rompt avec le pacte
républicain en entretenant délibérément
l'amalgame entre délinquance, jeunesse et
chômage. En utilisant le terme de nettoyage il
appelle explicitement à la haine", accusait
le Syndicat de la magistrature." Egalement,
dans l'édition internationale du quotidien Fil-info-France datée du mardi 29 novembre 2005, on
pouvait lire : "Le Comité
contre la torture de lONU sest
dit 'sérieusement préoccupé', vendredi 25
novembre 2005 , par la volonté de Nicolas Sarkozy, Ministre
d'Etat, ministre de l'Intérieur et de
l'aménagement du territoire français,
dexpulser les étrangers condamnés lors
des émeutes en banlieue, "indépendamment
de leur statut administratif". (...) Le
comité demande à la France de sassurer
qu"aucune expulsion ne sera effectuée
à lencontre de quiconque risquerait
dêtre soumis à la torture en cas de
renvoi dans un Etat tiers". NDLR 2. L'Etat d'urgence avait
été décrété le mardi 8 novembre 2005 pour 12
jours et prolongé pour une durée de 3 mois à
l'issue d'un Conseil des Ministres
extraordinaire qui s'est tenu lundi 14 novembre
2005 en vertu de la loi no 55-385 du 3 avril 1955 qui
instituait l'état d'urgence en Algérie, alors
française, qui luttait pour son indépendance.
Elle autorisait les perquisitions de nuit par la police. Plus de
détails en vidéo (réalisée sans trucage) : Le pouvoir d'achat des Français par
Nicolas Sarkozy (UMP : Imaginons la France
d'après...)
IMPOTS TAXE CARBONE : Les juges
du Conseil constitutionnel, présidé
par Jean-Louis Debré, ont déclaré contraires
à la Constitution, mardi 29 décembre 2009, les
dispositions relatives à la taxe carbone qui
devait être appliquée au 1er janvier 2010. Le
Conseil avait été saisi par le parti socialiste. Le
Conseil constitutionnel, par sa décision n°
2009-599 DC, a statué sur la loi de finances
pour 2010 dont il avait été saisie par plus de
soixante députés et par plus de soixante
sénateurs. Le Conseil a jugé que
"l'importance des exemptions totales de
contribution carbone" étaient
"contraires à l'objectif de lutte contre le
réchauffement climatique" et
"créaient une rupture d'égalité devant
les charges publiques". Par voie de
conséquence il a censuré l'ensemble du régime
relatif à cette contribution (articles 7, 9 et
10). La tonne de CO2 émise devait être
facturée à hauteur de 17 euros. Le Premier
ministre, François Fillon,
présentera un nouveau dispositif de "taxe
carbone" début janvier 2010. Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations
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