SOMMAIRE

FRANCE,
mercredi 11 juin 2008, recherche cnrs, etrangers sida, sante obesite, affaire du mariage musulman annule, diplomatie, diplomatie 2

Mercredi 11 juin 2008 :
RECHERCHE - CNRS : Le collectif Sauvons la recherche (SLR), une association destinée à faire connaître les enjeux de la politique de recherche, proposer des débats et des actions, a appelé à un blocage du conseil d'administration extraordinaire du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) qui doit se tenir le jeudi 19 juin 2008. Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, fera approuver par le conseil un "point d'étape" de la réforme de l'organisme où la direction du CNRS doit accepter la demande ministérielle de découper le CNRS en instituts nationaux, en "laissant volontairement de côté certains secteurs" accuse le SLR. Le texte présenté au CS et au CA du CNRS traite du mode de découpage du CNRS. Il comprendrait 6 Instituts : l’Institut National de Physique Nucléaire et de Physique des Particules (IN2P3) créé en 1971 ; l’Institut National des Sciences de l’Univers (INSU) créé en 1985 ; l’Institut National des Mathématiques et de leurs Interfaces (INMI) ; l’Institut National de Physique et Nanosciences (INPN) ; l’Institut National de Chimie (INC) et l’Institut National d’Ecologie et Biodiversité (INE). Plus de détails sur la recherche, le CNRS et le collectif Sauvons la recherche (SLR). Mardi 20 mai 2008, Jacques Fossey, administrateur du CNRS et membre du bureau national du Syndicat national des chercheurs scientifiques (SNCS-FSU), avait appelé la communauté universitaire et scientifique à réagir avant que "l'irréparable soit fait par ce gouvernement." Le terme "dépeçage" du CNRS a été évoqué dans le n° 11 de SNCS-HEBDO 08 du 20 mai 2008. Editions du quotidien international "Fil-info-France" (rubrique France) datées des mercredi 21 mai 2008 ; jeudi 19 mai 2008 ; vendredi 4 avril 2008 ; mercredi 28 mars 2008 ; jeudi 7 février 2008 ; vendredi 20 mai 2005 ; vendredi 4 février 2005 ; jeudi 11 novembre 2004 ; mercredi 19 mars 2004 ; vendredi 30 janvier 2004 ; Relance de la coopération entre le CNRS et le ministère de la Science israélien

ETRANGERS - SIDA : "Malades expulsés = Malades assassinés" pouvait-on lire samedi 7 juin 2008 sur une banderole déployée par des militants d'Act up devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) à Strasbourg. Ils protestaient contre un arrêt non susceptible d'appel rendu le 27 mai 2008 de la Cour, autorisant la Grande-Bretagne à expulser une malade du sida vers son pays d'origine, l'Ouganda. Mais "selon l'ONUSIDA (UNAIDS), en Ouganda, les traitement antirétroviraux sont à la charge des malades et coûtent à eux seuls au moins 42 dollars par mois dans un pays où le revenu moyen est de 23 dollars" rappelle Act Up-Paris, qui est une association issue de la communauté homosexuelle, veillant à défendre toutes les populations touchées par le sida. Tout en reconnaissant que "la qualité et l'espérance de vie de la requérante auraient à pâtir de son expulsion vers l'Ouganda" la Cour a estimé que "l'article 3 de la Convention européenne des droits de l'homme, qui interdit les traitements inhumains ou dégradants, n'imposait pas aux Etats de "pallier" les disparités socio-économiques entre les pays "en fournissant des soins de santé gratuits et illimités à tous les étrangers dépourvus du droit de demeurer sur son territoire". Act up craint que cet arrêt conduise à un nivellement par le bas des normes européennes alors que la France a instauré un droit au séjour pour soins depuis 10 ans. "Un arrêt de la CEDH, c'est la jurisprudence qui fait foi dans tous les pays d'Europe. Cette femme va mourir et des milliers de femmes vont mourir" a déclaré à l'agence de presse Reuters, Marie Cuilliez, coordinatrice pour les droits des malades et des minorités au sein d'Act up Paris. Plus de détails : Affaire n° 26565/05. Requête dirigée par Madame H. contre le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord. Madame H. née en 1974 en Ouganda, est arrivée sous un faux nom le 28 mars 1998 en Grande-Bretagne, aujourd'hui demandeur d'asile demeurant à Londres. NDLR. Selon la Confédération humanitaire " Oxford Commitee for Famine Relief " OXFARM international (1998) l'Ouganda, dépensait par an 3 dollars par personne pour la santé et 17 dollars pour les remboursements de la dette. Et, selon la FAO (Food and Agriculture Organization of the United Nations), en 1998 une aide alimentaire était fournie à 526 000 personnes déplacées, précisant que "l’insécurité qui sévit entrave l’accès aux populations nécessiteuses".

SANTE - OBESITE :
Selon l'enquête Mona Lisa (MOnitoring NAtionaL du rIsque Artériel) qui s'est déroulée de 2005 à 2007, 67 % des hommes et 50 % des femmes entre 35 et 74 ans présenteraient une surcharge pondérale (IMC supérieur ou égal à 25), 20,60 % des hommes et 20,80 % des femmes étant obèses (IMC supérieur ou égal à 30). Le diabète, le cholestérol et l'hypertension sont mal ou insuffisamment pris en charge chez les personnes interrogées. L'enquête Mona Lisa a été menée par l'Institut Pasteur de Lille, l'Université Louis Pasteur de Strasbourg et l'INSERM de Toulouse, avec le soutien des laboratoires pharmaceutiques Pfizer qui découvrit en 1996 le citrate de sildénafil plus connu sous le nom de Viagra®.

AFFAIRE DU MARIAGE MUSULMAN ANNULE : La chronique judiciaire de Pascal Mourot : "Je subis tout dans cette histoire" a déclaré la jeune femme musulmane, infirmière de 25 ans d'origine marocaine qui souhaite garder l'anonymat et dont l'annulation du mariage pour "erreur sur les qualités essentielles" par le Tribunal de grande instance TGI de Lille début avril 2008 est devenue en France, une affaire politique. Les politiciens, hommes et femmes confondus, sont scandalisés qu'un tribunal français reconnaisse la virginité comme "qualité essentielle" au titre de l'article 180 du Code civil. "Scandaleux", "Décision d'un autre âge", "Inconcevable", "Fatwa contre l'émancipation des femmes" accusent ministres ou personnalités tels que Roselyne Bachelot, Fadela Amara, Martin Hirsch, Elisabeth Badinter... La jeune femme, l'ex-épouse se sent aujourd'hui "très, très mal". Son mari, ex-mari, également musulman d'origine marocaine, ne "pouvait pas bâtir une union solide sur un mensonge", faisant référence à sa virginité. Son épouse, ex-épouse, a donné son accord pour l'annulation. Cette procédure d'annulation du mariage (NDLR. célébré le 8 juillet 2006 à Mons-en-Baroeul dans le Nord) durait depuis le 26 juillet 2006. Mais les grands médias s'emparent de l'affaire privée jusqu'au revirement du Garde des sceaux, Ministre de la justice, Rachida Dati, qui avait pourtant déclaré que "le fait d'annuler un mariage, est aussi un moyen de protéger la personne qui souhaite peut-être se défaire du mariage, parce que je pense que cette jeune fille (...) a souhaité également, sans doute, se séparer assez rapidement". Sur pression du chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy, ami de la ministre, Rachida Dati, a changé radicalement de cap en confirmant publiquement avoir demandé à Philippe Lemaire, Procureur de la République de Lille, d'interjeter appel "en urgence" du jugement d'annulation où les époux étaient pourtant tombés d'accord pour considérer la virginité comme une "qualité essentielle de la personne". En fait d'appel, Philippe Lemaire a assigné les parties en référé pour demander l'arrêt de l'exécution du jugement d'annulation rendu le 1er avril 2008 par le TGI de Lille. Tout devient possible ! Une requête sera examinée le 12 juin 2008 par Jean-Claude Chilou, Premier président de la Cour d'appel de Douai (Nord). "Que l'on puisse faire appel du jugement alors que je n'ai rien demandé me révolte" déclare la jeune musulmane. Enfin, souvenons-nous de la déclaration du procureur de Lille, Philippe Lemaire, qui avait déclaré à propos d'un éventuel appel, n'avoir "pas à intervenir" précisant "on n'est pas partie au procès. C'est une affaire de l'ordre de la sphère privée". Aujourd'hui, la magistrate du Tribunal de grande instance TGI de Lille, qui a pris la décision d'annulation, vit sous la menace, ayant même reçu des lettres anonymes d'intimidation. L'affaire a vite été récupérée par le mouvement leader sur la scène politico-médiatique " Ni Putes Ni Soumises " qui fut présidée par Fadela Amara devenue ministre sous Sarkozy. L'avocat de la jeune femme, Maître Charles-Edouard Mauger, déclare en forme de réponse, que son "acquiescement" à cette annulation "n'était pas un acte de soumission mais de libération".

DIPLOMATIE : Le président de la République du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev, effectue une visite officielle en France du 10 au 12 juin 2008. Il sera reçu par le président de la République Nicolas Sarkozy et par le premier ministre, François Fillon, le 11 juin 2008. Le président du Kazakhstan est accompagné d'une délégation composée du vice-premier ministre, du ministre des Affaires étrangères, du ministre de l'Economie et du Budget et du ministre des Transports et Télécommunication. Il est également accompagné par les PDG des 3 principaux groupes industriels kazakhstanais (Samruk, KazMunayGaz, KazAtomProm). Le ministre des Transports et le ministre de l'Economie participeront mardi 11 juin à un forum économique au MEDEF, Mouvement des Entreprises de France. Cette visite portera essentiellement sur un renforcement des relations bilatérales ainsi que l'avenir des relations entre l'Union européenne et le Kazakhstan, un an après l'adoption de la Stratégie de l'Union européenne pour l'Asie centrale. Le Kazakhstan sera le premier pays d'Asie centrale à accéder à la présidence de l'OSCE Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe en 2010.

DIPLOMATIE 2 :
La ministre de la Culture, Christine Albanel, a reçu mardi 10 juin 2008 le ministre syrien de la Culture, Riad Naassane-Agha, la première visite d'un officiel syrien en France depuis mars 2004.


Retour France


Retour France sommaire juin 2008


Retour France sommaire 2008


Retour sommaire




QUOTIDIEN
INDEPENDANT

( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS D'UTILISATION



> Retour à l'index ?
> Fil info par email ?
> Fil info sur votre site ?
> Rechercher sur ce site ?

HIER PASSIF ?
AUJOURD'HUI ACTIF !
DEVENEZ CORRESPONDANT
de PRESSE (bénévole)
Vous disposerez
librement
de votre page Internet...
Voir conditions
d'obtention
de la carte :
ICI

- Publicité -




 
Rappel : ces deux signes «» placés en bas de chaque page vous permettent de naviguer d'un numéro à un autre.