- SOMMAIRE
FRANCE, lundi 21
juillet 2008, antisemitisme, constitution,
censure, appel urgent de la redaction
- Lundi
21 juillet 2008 :
- ANTISEMITISME
: Dimanche 20 juillet 2008, à Paris
et à l'occasion de la Journée nationale des
victimes des crimes racistes et antisémites de
l'Etat français et d'hommage aux
"Justes" de France instaurée par la loi du 16 juillet 2000, une
plaque commémorative à la mémoire des victimes
juives de la Rafle du "Vel d'Hiv"
(Vélodrome d'Hiver) de 1942 a été dévoilée
à la station de métro Bir-Hakeim. Etaient
présents les membres éminents de la Communauté
juive de France, dont Simone Veil, Richard
Prasquier, président du CRIF Conseil
représentatif des institutions juives de France et
président du Président du Comité français pour Yad Vashem,
vice-président du Congrès Juif Européen (European
Jewish Congress), Bertrand Delanoë, maire
de Paris, David de Rothschild, Président de la Fondation pour la Mémoire de la
Shoah et Jean-Marie Bockel,
secrétaire dEtat chargé de la Défense et
des Anciens combattants. Jean-Marie Bockel a
rappelé la "volonté meurtrière des nazis
et de leurs complices français" et a
réaffirmé la "détermination du
gouvernement à lutter sans relâche contre
toutes les formes contemporaines de
l'antisémitisme", au moment où
"renaît parfois ici et là la tentation de
banaliser la destruction des juifs d'Europe, ou
tout simplement de nier la spécificité
historique des crimes nazis". Le 7 juin 1942
est le premier jour du port obligatoire de
létoile jaune pour les Juifs. Les 16 et 17
juillet 1942 à Paris, les autorités allemandes
occupantes ordonnent à la Préfecture de police de Paris
l'arrestation et le rassemblement des Juifs
étrangers des nationalités suivantes :
Allemands, Autrichiens, Polonais,
Tchécoslovaques, Russes (réfugiés ou
soviétiques, c'est-à-dire "blancs" ou
"rouges" et apatrides âgés de 16 à
60 ans pour les hommes et de 16 à 55 ans pour
les femmes. Mais la circulaire n°173-42 publiée
à Paris, le 13 Juillet 1942, signée par le
directeur de la police municipale de Paris, Emile
Hennequin, précise que "les enfants de
moins de 16 ans seront emmenés en même temps
que les parents". Les juifs étrangers
n'ayant pas d'enfants de moins de 16 ans sont
embarqués à bord d'autobus vers le Camp de Drancy où c'est
un Juif, Abraham Drucker, médecin-chef du camp,
qui est en charge du "tri" des Juifs et
des non-juifs. Tous les autres Juifs sont
regroupés dans le Vélodrome d'Hiver, surnommé
Vel d'hiv. C'est la Croix-Rouge qui porte
assistance aux Juifs du Vel d'hiv. Une note de
l'état-major allemand datée du 20 juillet 1942
stipule que des "arrestations d'israélites
opérées du 16 juillet au 20 juillet 17 heures
comptabilise 3 118 hommes, 5 919 femmes et 4 115
enfants. René Bousquet est alors secrétaire
général de la police nationale qui collabore
seule dans l'expulsion des Juifs étrangers de
France. René Bousquet demeurera l'ami intime de
l'ancien Président de la République, François
Mitterrand, décoré de la Francisque par le
Maréchal de France, Philippe Pétain. Mais plus
de 270 000 juifs vivant en France en 1940 ont
échappé à la déportation et au génocide,
grâce au dynamisme de la résistance juive, des
religieux et des Françaises et Français,
appelés "Justes". La France compte
aujourd'hui la 2ème communauté juive du monde
estimée entre 600 000 et 1 200 000 Juifs soit la
première d'Europe. "Les journaux collaborationnistes
apportaient leur concours aux manifestations,
sans rien dire des tragédies que connaissait par
ailleurs le cyclisme. Pas un mot sur le Vel'
d'Hiv' du 16 juillet 1942, le jour où la police
française a enfermé 8 000 Juifs sur ordre de
l'autorité d'occupation" peut-on lire dans
un essai publié à La Table Ronde, par Jean
Bobet, intitulé "Le vélo à l'heure
allemande". Plus de détails : Lantisémitisme de plume sous
lOccupation (Professeur George
Montandon) par Marc Knobel, chercheur
au Conseil
représentatif des institutions juives de France CRIF et
membre du Comité exécutif de la Ligue
Internationale Contre le Racisme et
lAntisémitisme LICRA ; Anthologie du judaïsme
CONSTITUTION : Le
Parlement (Assemblée nationale et Sénat) est
convoqué par le président de la République, Nicolas Sarkozy, lundi 21
juillet 2008 à Versailles pour se prononcer sur
la réforme des Institutions. Le projet de loi
constitutionnelle de modernisation des
institutions de la 5ème République, voté en
termes identiques par l'Assemblée nationale lors
de sa séance du 9 juillet 2008 et par le Sénat
lors de sa séance du 16 juillet 2008, est soumis
à un vote définitif du Congrès. Le Congrès
doit réunir 906 parlementaires, soit 576
députés et 330 sénateurs. Un seuil de 544 voix
est nécessaire pour son adoption. Seuls les
votes pour et contre seront comptabilisés : les
abstentions ne seront pas prises en compte. Ce
texte requiert une majorité des 3 cinquièmes
des votes exprimés. Il reprend la quasi
totalité des propositions du comité Balladur du 29
octobre 2007, plus 2 propositions ajoutées à la
demande expresse du Président de la République
: limitation du nombre de mandats présidentiels
consécutifs à 2 et fixation du nombre maximum
de ministres par une loi organique. La
revalorisation du rôle du Parlement, la
rénovation du mode dexercice du pouvoir
exécutif et l'élargissement des droits des
citoyens, constitue les 3 orientations majeures
du texte qui tend à donner davantage de pouvoirs
au Parlement. Le président de la République
avait annoncé le 17 juillet 2008 de nouvelles
mesures destinées à mieux garantir les droits
de lopposition. Mais le principal parti
d'opposition, le Parti socialiste votera
contre ce projet de réforme de la Constitution.
Devant le Conseil national du PS du 2 juillet
2008, François Hollande, Premier secrétaire, a
déclaré que "ce texte nest pas bon
et il faut donc le repousser". Selon les
voeux du président de la République, Nicolas Sarkozy,
lopposition pourra répondre à la
télévision "chaque fois que le président
de la République tiendra un propos qui concerne
la politique française". Le Président se
déclare également "favorable à
légalité du temps de parole entre
majorité et opposition dans les débats, en
particulier lors des questions
dactualité". Le seuil à partir
duquel un groupe parlementaire pourra se
constituer à lAssemblée nationale pourra
être abaissé : "Je suis pour que le seuil
de constitution dun groupe à
lAssemblée nationale, qui est actuellement
de 20 membres, soit abaissé à 15", avait
déclaré Nicolas Sarkozy dans en entretien
accordé au quotidien "Le Monde"
daté du 17 juillet 2008. Le droit
damendement de lopposition devra
être respecté. Lopposition aura la
possibilité de créer chaque année un certain
nombre de commissions denquête. Plus de
détails : Projet de loi constitutionnelle de
modernisation des institutions de la 5ème
République
CENSURE : "Avec
le blocage sauvage pendant 2
mois, du vendredi 16 mai au 16 juillet 2008, par
Lycos hébergement de Postalemail.fr qui
diffuse gratuitement le quotidien indépendant Fil-info-France.fr, je me
retrouvais chaque jour dans la situation de ces
employés qui arrivent devant leur entreprise qui
a été déménagée dans la nuit par un patron
voyou. C'est une violence inouïe. Plus de
locaux, plus d'outils de travail, plus de
communications, d'accès aux boites emails, rejet
de toutes correspondances, plus de dossiers y
compris le ficher des abonnés ! Vous vous
retrouvez seul face à l'impuissance dans une
société où les menteurs occupent les
meilleures places. C'est d'abord un choc. On vous
empêche de travailler d'un simple clic. On vous
bloque. Naît le malaise de la frustration, de la
négation et surtout de l'injustice. On vous
accuse sans preuve. On vous efface. Bref, on vous
tue" accuse Pascal Mourot, directeur
de la publication. NDLR. 80 % des lecteurs lisent
leur journal à partir de leur boîte email. Plus
de détails : Le 1er scandale Lycos ; Cybercrimes
APPEL URGENT DE LA REDACTION : N'attendez pas que ce
journal disparaisse pour réagir ...
Retour
France
Retour
France sommaire juillet 2008
Retour
France sommaire 2008
Retour
sommaire
|
-
QUOTIDIEN
INDEPENDANT
( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
-
|