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FRANCE, samedi 23
aout 2008, kemi seba video, antisemitisme, bavure
police chronique judiciaire de pascal mourot
- Samedi
23 août 2008 :
- Circulent
sur l'Internet francophone depuis le 20 août
2008, 2 vidéos, (Interview, Alliance contre le sionisme) où l'on
voit le leader noir Kémi Seba, Président
du MDI Mouvement
des Damnés de lImpérialisme, fondateur de
l'ex-Tribu Ka et
récemment converti à l'Islam, être
reçu par les cadres du Centre culturel et
religieux musulman Zahra-France. Kémi
Seba, converti à l'Islam, rend un hommage au mouvement Hezbollah chiite libanais dirigé par
Hassan Nasrallah. Ce samedi 23 août 2008, Kémi
Seba, en meeting à Grenoble, Isère, multiplie
les interventions publiques. A la rentrée 2008,
le leader noir devra faire face à 3 nouveaux
procès à Paris pour ses nombreux discours. Le
premier procès aura lieu le 2 septembre 2008,
qui coïncide avec le premier jour du Ramadan
2008, selon les calculs de l'Institut de
mécanique céleste et de calcul des
éphémérides (IMCCE). Le
second procès interviendra le 18 septembre 2008
et le troisième le 3 octobre 2008. Kémi Seba
pourrait être à nouveau emprisonné pour ses
idées transcrites dans le texte suivant :
"la colère qu'il y a dans les banlieues a
depuis 20 ans été canalisée par les officines
sionistes, tel que SOS Racisme et compagnie (...)
et redirigée vers la cible idéale que
représente la droite nationale. J'ai moi-même
été élevé dans la haine de ceux qui aimaient
leur pays, jusqu'à ce que j'ouvre les yeux sur
ceux qui nous manipulaient tous, à savoir les
sionistes". Selon Daniel Baudoin, la
"conversion à lIslam de Kémi Seba va
renforcer ces idées honorables. En effet,
sil avait pu tenir des propos ambigus sur
certaines communautés religieuses et 'raciales'
avant sa conversion, son combat contre les
sionistes et non les juifs est maintenant très
clairement dit et affiché. On peut donc imaginer
prochainement que des juifs anti-sionistes
viennent rejoindre le MDI au nom de ces valeurs
anti-racistes, conscients que les premières
victimes à long terme de la politique sioniste
sont et seront les juifs du monde entier".
Daniel Baudoin conclut : "On peut faire une
critique au MDI concernant sa stratégie de
rassemblement des militants et sympathisants
anti-impérialistes dans sa structure. Force est
donc de constater qu'il ne s'ouvre pas assez aux
militants de gauche et d'extrême gauche.
Pourtant, dans les grands mouvements de
résistances, toutes les sensibilités sont
représentées. Le général de Gaulle et Jean
Moulin avaient compris que l'unité dans le
combat, contre l'oppression, l'occupation et
l'acharnement contre des hommes (juifs, tziganes,
communistes, gaullistes
etc.) était le
combat des justes, unis en dépit des convictions
politiques différentes entre ces
résistants". La rédaction du quotidien
Fil-info-France rappelle que Kémi Seba, marié et père de famille, a été
plusieurs fois condamné à de la prison ferme et
à une interdiction complète de ses droits
civiques pour avoir diffusé en août 2006 des
propos jugés "antisémites" sur son
site internet et avoir reconstitué, selon les
juges, la "Tribu Ka" interdite par
décret présidentiel du 28 juillet 2006 à la
demande du Ministre de l'Intérieur de l'époque Nicolas
Sarkozy. Contrairement à une
rumeur raciste, Kémi Seba accepte dans ses
meetings les Blancs et les Arabes "opposés
à l'injustice et à toute forme
d'impérialisme". "Noirs, Blancs,
Arabes tous unis par la même détestation du
sionisme, le sionisme étant au 21e siècle ce
que l'apartheid d'Afrique du Sud était au 20e
siècle" accuse l'icône du radicalisme noir
en France, Kémi Seba, qui fit son apprentissage
dans une antenne française de la "Nation de l'Islam".
Arrêté le 8 février 2007 sur un parking
d'hypermarché à Chartres, Eure-et-Loire, Kémi
Seba avait déclaré aux policiers venus
l'interpeller : "Etat sioniste. Sales
policiers sionistes. Police de Sarkozy à la
solde de la racaille sioniste. La France a été
achetée par Israël". Plusieurs fois
dénoncé pour "antisémitisme et incitation
à la haine" par le Bureau National de Vigilance Contre
l'Antisémitisme BNVCA implanté à Drancy et
présidé par Sammy Ghozlan, commissaire de
police honoraire, le Procureur de la République
de Paris, Jean-Claude Marin, n'aurait
jamais donné suite à une "demande
solennelle" de fermeture du site internet www.seba-wsr.com.
ANTISEMITISME : Le Bureau National de Vigilance Contre
l'Antisémitisme BNVCA, présidé par Sammy
Ghozlan, dénonce un acte antisémite d'une
grande gravité. Un commerçant de Marseille
âgé de 62 ans a été poignardé le mardi 19
août 2008 de 2 coups de couteau aux cris de
"sale youdi", "sale juif" par
2 jeunes individus. Les jours de la victime qui a
"perdu beaucoup de sang" ne sont pas
comptés. Sammy Ghozlan s'inquiète que
"partout en France la haine antijuive
persiste et se développe en dépit des mesures
prises par les pouvoirs publics attentifs à ce
fléau". "Nous considérons
quelle est alimentée par les sites
internet qui pullulent sur la toile, hébergés
par des hôtes imprudents, irresponsables, qui
deviennent les fournisseurs de moyens de
commettre le délit ou le crime antisémite, de
même quils restent les vecteurs les plus
redoutables de lantisémitisme et du
révisionnisme", accuse Sammy Ghozlan.
Aussi, indirectement lié à l'antisémitisme,
mais à l'antisionisme, des correspondants du
site de lutte contre l'antisémitisme, qui assure
une veille médiatique pour "sos antisémitisme.org", la
vitrine sur le Web du BNCVA, ont profondément
été choqués par un article du site de
l'association "Europalestine" relatif
à la dramatique embuscade lancée contre les
soldats français en Afghanistan. Intitulé,
"Soldats français tués en
Afghanistan : les risques dun sale métier"
l'article serait édité par une association
connue pour sa "sympathie envers les
organisations terroristes Hamas et
Hezbollah". Le BNVCA considère que ces
associations qui "appellent les terroristes
islamistes à tendre des embuscades aux soldats
français", devraient être "frappées
dinterdiction et dissoutes", et leurs
dirigeants "poursuivis pour les faits
incriminés". "Nous considérons
quil appartient au Ministre de la Défense,
ainsi quà la Ministre de lIntérieur
de prendre les mesures quimposent de tels
propos et de tels comportements qui portent
atteinte à la solidarité nationale dans ces
moments tragiques, et mettent en danger ceux qui
ont la difficile et périlleuse mission de
combattre le terrorisme islamiste international,
pour défendre notre nation", dénonce Sammy
Ghozlan, considéré en France comme le nouveau
"Serge Klarsfeld". Le BNVCA reste
toujours vigilant et rappelle le N° de sa
permanence téléphonique : 06 63 88 30 29. NDLR. 10 soldats
français ont été tués, 21 autres blessés, le
lundi 18 août 2008 en Afghanistan. Un hommage
national leur a été rendu à Paris le jeudi 21
août 2008, en présence de Nicolas Sarkozy, président
de la République.
BAVURE POLICE : La Chronique
judiciaire de Pascal Mourot. 3 policiers
du Groupe de sécurité de proximité GSP du
commissariat de Dunkerque, âgés de 32 à 36
ans, ont été condamnés jeudi 21 août 2008 par
la chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance TGI de
Dunkerque, Nord, à des peines de
prison allant de 4 à 6 mois avec sursis, de 600
à 1 000 euros d'amende, 1 000 et 300 euros de
dommages et intérêts, ainsi qu'une interdiction
définitive d'exercer leur profession pour
"violences par personne dépositaire de
l'autorité publique" et pour "faux et
usage de faux". L'avocat des prévenus,
Maître Jean-Pierre Mougel, a fait appel.
Celui-ci étant suspensif, les 3 policiers
pourront continuer d'exercer leur activité au
sein des forces de l'ordre de Dunkerque dans
l'attente d'un arrêt de la Cour d'appel de Douai, Nord. Les
policiers mis en cause ont été mutés vers dans
d'autres postes de police de Dunkerque. Michèle Alliot-Marie, ministre
de lIntérieur, de lOutre-mer et des
Collectivités territoriales, n'avait pas
demandé de suspension préventive pour
"violences volontaires" (NDLR. en
réunion) et faux" à l'issue d'une enquête
pourtant défavorable aux policiers menée par l'Inspection générale de la
police nationale, IGPN. La hiérarchie
policière peut - à titre conservatoire -
prendre une décision de suspension
administrative. Les faits se sont déroulés le 6
août 2007 à Dunkerque, département du Nord.
Les policiers prennent en chasse un
automobiliste, Juan Antonio Lopez-Campos, roulant
dans un couloir de bus. Lors de son
interpellation l'automobiliste est blessé :
"fracture ouverte au nez, visage tuméfié,
plaies saignantes". Bilan médical : 8 jours
d'ITT, interruption temporaire de travail. Triple
enquête. La première, interne au commissariat
de Dunkerque, émet des doutes sur l'origine des
blessures, version policière : l'homme se serait
"blessé en tombant sur le trottoir lors de
son interpellation". La seconde enquête de
police départementale cette fois, donne raison
à la victime qui aurait reçu plusieurs coups de
tonfa (NDLR. bâton renforcé d'une poignée).
Enfin, l'Inspection générale de la police
nationale, IGPN, ouvre une 3e enquête qui
révélera que la version des policiers couchée
sur procès-verbal est fausse et qu'ils se sont
entendus pour "accorder" leur version.
Ce sont ces faits, et rien que ces faits que les
magistrats retiendront pour fonder leur jugement.
Mais l'affaire est plus compliquée que cela. Les
policiers connaissent bien leur victime, Juan
Antonio Lopez-Campos, qui est un petit revendeur
de drogue (dealer), de très nombreuses fois
arrêté et condamné par la justice. Lors de son
interpellation, il est sous l'emprise de
stupéfiants et conduit sans permis de conduire.
Son comportement est alors altéré d'où la
réaction violente des policiers qui falsifieront
le rapport de police avec pour conséquence une
condamnation d'1 an de prison pour Juan Antonio
Lopez-Campos, aujourd'hui écroué pour
"conduite sans permis de conduire sous
l'emprise de stupéfiants". Les policiers
demandaient une simple relaxe en niant
l'évidence des preuves scientifiques. Les
nombreux policiers de Dunkerque et les proches
parents et amis des 3 policiers présents à
l'audience de délibérés ont fait bruyamment
scandale à l'énoncé du jugement comportant une
"interdiction définitive d'exercer leur
profession". Une sanction que le procureur
de la République de Dunkerque, Jean-Philippe
Joubert, n'avait pas demandé lors de ses
réquisitions du 24 juillet 2008. Alexis
Constant, collaborateur au quotidien "La
Voix du Nord" témoigne : "La colère a
gagné une grande partie du commissariat" ;
"Des collègues fondent en larmes. D'autres
conspuent les juges : 'Y'a des familles
derrière. C'est dégueulasse, c'est honteux'.
D'autres encore : 'La police de Dunkerque est
morte. Faut plus compter sur nous" ;
"Une gêne s'installe, celle d'un fossé qui
se creuse entre les magistrats et la
police". Plus de détails : Code de déontologie de la
Police Nationale ; Signaler une bavure dans
la Chronique judiciaire de Pascal
Mourot.
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