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- Mardi
5 juin 2007 :
- Le
Premier ministre, François Fillon, a
vivement critiqué la "gauche" lors
d'un meeting de campagne tenu à Lyon (Région Rhône-Alpes) pour les
élections législatives. François Fillon a
déclaré : "Il faut rompre, pour rejeter
l'imposture morale de cette gauche qui joue à
colin-maillard avec l'histoire". Ajoutant :
"La gauche des grandes âmes sèches, qui
pratique la justice sociale comme on offre un
caramel mou du bout des doigts, à la sortie de
la kermesse dominicale, celle qui n'ose plus
aimer la France, celle qui considère comme
déplacé d'être fier, celle qui prêche le
statu quo quand tous les Français disent : 'nous
voulons autre chose, nous avons faim de
réussir'". Accusant : "Pourquoi cette
agressivité quand (Bernard) Kouchner,
(Jean-Pierre) Jouyet, (Martin) Hirsch, ces hommes
qui n'ont pas renié leurs valeurs de gauche, ont
choisi de nous rejoindre ?" ; "Le parti
socialiste hurle au débauchage et à la
traîtrise, parce qu'il sait, au fond de
lui-même, que cette ouverture révèle sa
vacuité intellectuelle et son conservatisme
politique" ; "La gauche s'énerve parce
qu'elle sent que nous sommes en train de
bousculer les frontières idéologiques et
partisanes derrière lesquelles elle prospérait
au chaud" ; "La vérité, c'est que nos
socialistes, à l'inverse de tous leurs
homologues européens, n'ont toujours pas pris la
mesure de leur époque et des audaces qu'elle
exige. Idéologues, ils ne s'intéressent pas à
l'intelligence des électeurs, ils craignent leur
clairvoyance, ils méprisent la sincérité de
leur engagement". Concluant : "Et ce
sont ces mêmes socialistes qui viennent
réclamer les clés de l'Assemblée" ;
"Croyez-moi, il y a mieux à faire de ces
clés".
TERRORISME : 8
Musulmans djihadistes ont comparu lundi 4 juin
2007 devant le Tribunal correctionnel de
Paris pour "association de
malfaiteurs en relation avec une entreprise
terroriste et financement du terrorisme"
pour leur participation présumée à une cellule
de soutien aux terroristes impliqués dans les
attentats de Casablanca au Maroc. Les 8
hommes, un Turc et 7 Marocains ou Français
d'origine marocaine sont soupçonnés
d'appartenir à une cellule du Groupe islamiste
combattant marocain (GICM) implantée en France,
en banlieue. Mustapha Baouchi, 32 ans, Marocain,
est considéré par la justice comme le chef de
la cellule française. Il a été emprisonné en
avril 2004, soupçonné par le juge d'instruction
antiterroriste Jean-Louis Bruguière, d'avoir
entretenu des liens privilégiés avec Nourredine
Nafia, alias Abou Mouad, l'émir du GICM arrêté
au Maroc. Le 16 mai 2003, 5 attentats suicides
simultanés ont eu lieu dans le centre de
Casablanca, capitale économique du Maroc, contre
un hôtel international, un ancien cimetière
juif, le Cercle de l'alliance israélite, 2
restaurants, dont "La Casa de Espana"
qui appartient à un Juif marocain. Les attentats
ont fait 45 morts parmi lesquels 12 kamikazes, et
des dizaines de blessés. La justice française
s'est déclarée compétente, 3 Français
figurant parmi les victimes des attentats de
Casablanca perpétrés par 15 kamikazes. NDLR.
Jean-Louis Bruguière, juge d'instruction
antiterroriste qui est un proche du nouveau
Président de la République française Nicolas Sarkozy, a reçu
en février 2005 le Prix du Conseil
représentatif des institutions juives de France CRIF pour
l'efficacité de son action dans la lutte contre
le terrorisme.
LIBERTE D'EXPRESSION : L'ONG
française SOS-reporters.org accuse François Rebsamen, maire
socialiste de Dijon, région Bourgogne, de
"violation" de l'Article 19 de la Déclaration universelle des droits
de l'homme adoptée par l'Assemblée
générale de l'ONU à Paris, le 10 décembre
1948 et de l'Article 11-1 de la "Charte des droits fondamentaux de
l'Union européenne"
(Nice) du 7 décembre 2000, articles qui
prévoient que "Tout individu a droit à la
liberté d'opinion et d'expression, ce qui
implique le droit de ne pas être inquiété pour
ses opinions et celui de chercher, de recevoir et
de répandre, sans considération de frontière,
les informations et les idées par quelque moyen
d'expression que ce soit". François
Rebsamen est accusé par SOS-reporters.org d'une
censure politique sans précédent du moteur de
recherche Google.fr. Les résultats censurés sur
plus de 300 pages sont : "Francois Rebsamen + police" ou médias ou presse ou photos ou citations ou liberté d'expression ou internet ou censure ou blog ou 2007 ou 2008 ou Dijon ou municipales ou ville Dijon ou fil info ou communauté ou grand-orient de France". En
bas de page apparaît toujours cet avertissement
de censure : "En réponse à une demande
légale adressée à Google, nous avons retiré 1
résultat(s) de cette page". François
Rebsamen est également visé par une plainte à
Paris pour "provocation à la discrimination, à
la haine et à la violence raciale".
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