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- Samedi
14 juillet 2007 :
- MANIFESTATION
: LUnion des
Etudiants Juifs de France UEJF
appelle à un rassemblement pour "la paix et
contre le terrorisme" place de la
République à Paris le dimanche 15 juillet 2007
à 16 heures pour dénoncer la venue du
Hezbollah. Un appel signé par les organisations
juives suivantes : Le MPCT (Mouvement pour la
paix et contre le terrorisme), Conseil
représentatif des institutions juives de France CRIF, Bnai Brith, FSJU,
Club Convergences, WIZO, AB, le Cercle Lazare,
SOS Attentats, Med Bridge, ABSI (Association pour
le bien-être des soldats israéliens), Hashommer
Halsaïr.
DIPLOMATIE : A l'invitation de la
France, les dirigeants libanais et chefs des 14
formations politiques, dont le Hezbollah,
pourtant qualifié d'organisation terroriste par
le président Nicolas Sarkozy, se
rencontreront samedi 14 et dimanche 15 juillet
2007 à La Celle Saint-Cloud, en région
parisienne, pour "des échanges
informels". Le débat sera mené "sans
agenda ni ordre du jour" par le ministre des
Affaires étrangères, Bernard Kouchner.
JUSTICE : Le quotidien "Le Parisien" a
révélé que 2 frères cadets de la Garde de Sceaux, Ministre
de la Justice, Rachida Dati, font l'objet d'une
procédure judiciaire pour trafic de drogue.
Jamal Dati comparaîtra mardi 17 juillet 2007
devant la cour d'appel de Nancy, après avoir
été condamné en première instance pour trafic
de stupéfiants. Omar Dati est placé sous
contrôle judiciaire depuis juin 2005, impliqué
dans un trafic de haschisch dans la région
châlonnaise. Jamal Dati, 35 ans, a été
condamné à 6 mois de prison avec sursis par le
tribunal correctionnel de Verdun (Meuse).
Multirécidiviste, Jamal Dati a été condamné
en 2001 à 3 ans d'emprisonnement, dont 18 mois
ferme, pour un trafic d'héroïne dans la région
de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Patrick Gaubert, député
européen UMP, parti de droite au pouvoir depuis
1995, et Président de la Ligue internationale
contre le racisme et l'antisémitisme LICRA a
déclaré que Rachida Dati "est victime, du
fait de la consonance de son patronyme, d'une
campagne injuste". Selon Le Parisien, au
cours de l'année 2006, il est de nouveau
arrêté pour commerce illicite de drogue, près
de Verdun où il demeure, Jamal Dati a
"tenté de joindre sa sur au ministère de l'Intérieur où elle
travaillait avec Nicolas Sarkozy",
alors ministre. Le frère de la ministre de la
Justice pourrait être condamné lourdement en
raison du dépôt en "urgence
déclarée" au Sénat le 13 juin 2007 d'un
projet de loi contesté, contre la récidive qui
instaure des peines plancher. Ce projet a été
adopté par le Sénat dans la
nuit de jeudi 5 à vendredi 6 juillet 2007. Cette
affaire fait suite à la démission de 5
collaborateurs de son cabinet, dont Michel
Dobkine, son directeur de cabinet et Olivier
Ubeda, son chef de cabinet. Plus de détails dans
l'édition de Fil-info-France du 9
juillet 2007 ; Parents contre la drogue ; Mission Interministérielle de Lutte
contre la Drogue et la Toxicomanie ; Drogue-danger-debat ; Vidéo
censurée par la presse sur l'humour de Rachida Dati,
"Ministre de la rénovation urbaine à coups de
karcher" (28 février 2007)
GENDARMERIE : Un gendarme a abattu
vendredi 13 juillet 2007 son adjudant, avant de
tuer ses deux enfants de 12 ans et de se
suicider, dans une caserne de Malakoff
(Hauts-de-Seine). Le Président de la
République, Nicolas Sarkozy et 2
ministres, le ministre de la Défense Hervé Morin et la
ministre l'Intérieur et de l'aménagement du
territoire, Michèle Alliot-Marie, sont
venus sur place constater le drame.
FRAUDE FISCALE : La commission des finances
du Sénat,
présidée par Jean Arthuis a demandé à la Cour des
comptes une enquête sur le recouvrement
des créances de contrôle fiscal. Bernard
Angels, rapporteur spécial de la mission
"Gestion et contrôle des finances
publiques", avait en effet constaté, d'une
part, que le taux de recouvrement des créances
de contrôle fiscal était particulièrement
faible, et que d'autre part, les objectifs fixés
à l'administration pour améliorer ces
recouvrements paraissaient limités. Le montant
des droits redressés au titre du contrôle
fiscal s'établit chaque année à 12 milliards
d'euros, pour des montants effectivement
encaissés de 4,5 milliards d'euros. Alors que
les droits rappelés en contrôle fiscal
supportent 25 % à 50 % de pénalités, ces
pénalités, 2 ans après, ne sont recouvrées en
moyenne qu'à hauteur de 15 %. Le niveau global
des remises accordées aux contribuables
apparaît préoccupant : il pourrait donner le
sentiment que la fraude fiscale n'est pas, ou
peu, sanctionnée en France, ce qui pourrait
entretenir des comportements d'incivisme fiscal,
à l'opposé de la finalité des pénalités.
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