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- Jeudi 13 février 2003 : L'armée
affirme que des miliciens Ninja ont
lancé un raid mercredi à Yamba dans le
sud-est du pays faisant 11 morts parmi
les civils. ** Selon
les autorités sanitaires, le fièvre
Ebola aurait tué 38 personnes dans le
nord du pays à la frontière avec le
Gabon.
Jeudi 27 février 2003 : L'épidémie
de fièvre Ebola continue ses ravages
dans le département de Cuvette-Ouest. 78
personnes sont déjà mortes. Le
ministère de la santé a demandé l'aide
des pays ouest-africains et de la
communauté internationale pour combattre
l'épidémie.
Samedi 22 février 2003 : L'épidémie
de fièvre hémorragique Ebola a fait 68
victimes dans le département de la
Cuvette-Ouest qui a été mis en
quarantaine. Aucune entrée ni sortie de
la zone n'est autorisée afin d'éviter
que l'épidémie se propage. Selon la
primatologue espagnole Magdalena Bermejo,
500 gorilles sur 800 recensés à Lossi
sont morts du virus Ebola en cinq mois.
Son étude révèle que les forêts du
Congo et du Gabon voisin abritent 80 %
des gorilles de la planète soit près de
75 000 spécimens.
Mardi 18 mars 2003 : L'épidémie
de fièvre Ebola continue de tuer : 108
personnes sont mortes depuis janvier dans
le département de Cuvette Ouest.
Mardi 25 mars 2003 : Un
ferry qui transportait environ 200
personnes sur le lac Tanganyika, a fait
naufrage ce week-end près des côtes
congolaises. 150 personnes auraient
trouvé la mort. 39 sont rescapées.
Selon les premiers éléments de
l'enquête de forts vents, mais aussi la
surcharge du bateau, seraient à
l'origine du naufrage.
Vendredi 6 juin 2003 : Le
ministère de la santé a annoncé jeudi
que l'épidémie de fièvre Ebola qui
s'était abattue sur le nord-ouest du
pays en janvier dernier a été
maîtrisée. 128 personnes en sont
mortes. Selon le ministère de la santé,
cette épidémie s'est déclenchée
après que des Congolais aient consommé
de la viande de singe contaminée par le
virus.
Lundi 25 août 2003 : Le
gouvernement a demandé à tous ses
ressortissants réfugiés en République
Démocratique du Congo de rentrer au pays
pour "participer à la
réconciliation et à la reconstruction
nationale".
Samedi 30 août 2003 : Le
parlement a adopté à l'unanimité jeudi
une loi d'amnestie pour tous les rebelles
Ninja et leur chef, le pasteur Ntoumi,
après les accords de mars 2003 qui ont
conduit à un cessez-le-feu dans la
région du Pool où des dizaines de
milliers de personnes ont été tuées et
autant déplacées. Cette loi couvre tous
les faits de guerre commis entre 2000 et
2003. Les opposants, en exil, comme
l'ex-président Pascal Lissouba et son
premier-ministre Bernard Kolelas,
condamnés par la justice, ne sont pas
concernés par cette loi.
Mardi 7 octobre 2003 : 5
enfants ont été tués et 4 autres
grièvement blessés par l'explosion d'un
engin dans un quartier nord de
Brazzaville. Des enfants de 6 à 16 ans
qui cassaient des cailloux pour gagner
leur vie ont malencontreusement déterré
l'explosif. Les autorités ont lancé une
vaste opération de ramassage des armes
de guerre illégalement détenues par des
civils, qui n'a cependant pas été un
succès malgré l'octroi d'une
compensation financière. Ces armes
avaient été distribuées aux
populations civiles lors de la guerre de
1997 entre les partisans du président
Sassou Nguessau opposés à son rival
Pascal Lissouba et qui a fait plus de 10
000 morts.
Jeudi 6 novembre 2003 : La
coalition des principaux partis
d'opposition a annoncé qu'elle allait
boycotter les élections présidentielles
prévues pour le 21 décembre 2003
estimant que les conditions préalables
à l'organisation d'un scrutin
démocratique, telles que la mise en
place d'une commission électorale
indépendante, n'étaient pas réunies.
Lundi 17 novembre 2003 : Le
ministre de la Santé a confirmé la
réapparition de l'épidémie de fièvre
Ebola dans la région de Mbomo (région
nord-ouest) où 11 personnes sont mortes
depuis octobre. En janvier dernier le
virus Ebola avait déjà touché cette
région faisant 128 morts.
Vendredi 19 décembre 2003 :
La capitale Brazzaville a
été secouée dans la nuit de mercredi
à jeudi par des tirs à l'arme
automatique et à la roquette provoquant
la panique parmi la population. Le
porte-parole du gouvernement, Alain
Akouala, a déclaré qu'une
"commission d'enquête avait été
formée" chargée "d'identifier
les auteurs de ces actes inciviques qui
menacent la paix et la sécurité"
à Brazzaville. La gendarmerie a été
déployée dans la capitale. Toujours
selon le porte-parole du gouvernement,
les coups de feu faisaient suite "à
une dispute entre ex-miliciens ninjas et
Nsiloulous, consécutive au partage d'une
dotation alimentaire et
financière".
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