- SOMMAIRE
CHYPRE, fil, info,
chypre, info, chypre, fil, info, france, Chypre,
archives, infos, 2008, actualites, monde, 2008
- Vendredi
18 janvier 2008 : Les ministres des Affaires
étrangères des pays méditerranéens membres de
l'Union européenne (Bulgarie,
Espagne, France, Grèce, Italie, Malte, Portugal,
Roumanie et Slovénie) se sont réunis jeudi 17
janvier 2008 à Nicosie pour discuter du Kosovo,
du processus de paix israélo-palestinien, de
l'immigration clandestine, la mise en place de
systèmes répondant aux catastrophes naturelles
et la création d'une Union méditerranéene.
Lundi 18 février 2008 : Le
président sortant, Tassos Papadopoulos, opposé
à la partition de l'île, est arrivé troisième
lors de l'élection présidentielle qui se tenait
dimanche 17 février 2008. Un second tour
opposera dimanche 24 février 2008 l'ancien
ministre des Affaires étrangères soutenu par le
Parti de rassemblement démocratique (DISY,
droite), et député européen, Ioannis
Kasoulides (59 ans), qui a obtenu 33,51 % des
voix, au président du Parlement et secrétaire
général du Parti communiste (AKEL, gauche),
Demetris Christofias (74 ans).
Lundi 25 février 2008 : Demetris
Christofias (74 ans), président du
Parlement et secrétaire général du Parti
communiste (AKEL, gauche), a remporté le second
tour de l'élection présidentielle qui s'est
tenue dimanche 24 février 2008 recueillant 53,36
% des voix, devenant ainsi le sixième président
de Chypre depuis son indépendance de la
Grande-Bretagne en 1960, et le seul chef d'Etat
communiste dans un système présidentiel au sein
de l'Union Européenne. Il était opposé à
l'ancien ministre des Affaires étrangères
Ioannis Kasoulides, 59 ans, qui a obtenu 46,64 %
des suffrages. Le président sortant, Tassos
Papadopoulos, opposé à la partition de l'île,
avait été disqualifié arrivant troisième dès
le premier tour. Selon des résultats officiels
définitifs, le taux de participation a été de
90 %.
Jeudi 20 mars 2008 : Le nouveau
président de Chypre, le communiste Demetris
Christofias, a souligné sa volonté de parvenir
avec la communauté turque à un accord sur la
réunification de l'île, divisée depuis 1974.
Demetris Christofias a indiqué qu'il rencontrera
vendredi 21 mars 2008 Mehmet Ali Talat, le
dirigeant de la République turque de Chypre du
Nord (RTCN), uniquement reconnue par Ankara, pour
tenter de relancer les discussions sur la
réunification.
Samedi 22 mars 2008 : Le
président chypriote, Demetris Christofias, a
rencontré vendredi 21 mars 2008 le dirigeant de
la République turque de Chypre-nord (RTCN, non
reconnue internationalement), Mehmet Ali Talat.
Les 2 hommes ont convenu de reprendre les
négociations visant à mettre fin à la
partition de l'île qui dure depuis 1974.
Vendredi 4 avril 2008 : Le point de
passage de la rue Ledra à Nicosie, reliant le
sud et le nord de la capitale a été rouvert
jeudi 3 avril 2008, "nouvel élan" dans
les efforts de réunification divisée entre
Turcs et Chypriotes depuis 34 ans. Le président
chypriote, Demetris Christofias, avait rencontré
vendredi 21 mars 2008 le dirigeant de la
République turque de Chypre-nord (RTCN, non
reconnue internationalement), Mehmet Ali Talat.
Les 2 hommes avaient convenu de reprendre les
négociations visant à mettre fin à la
partition de l'île qui dure depuis 1974.
Jeudi 17 avril 2008 : Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a nommé
l'Ethiopien Taye-Brook Zerihoun Représentant
spécial à Chypre et Chef de la Force des
Nations Unies chargée du maintien de la paix à
Chypre (UNFICYP), en remplacement de Michael
Moller.
Samedi 10 mai 2008 : Le premier
ministre français François Fillon, a été
reçu vendredi 9 mai 2008 par le président
chypriote Demetris Christofias. François Fillon
est venu "exposer les priorités de la
France pour son semestre de présidence de l'UE
à compter du 1er juillet". Alors que le
nord de Chypre est occupé depuis 1974 par la
Turquie, le premier ministre français a
déclaré, concernant l'adhésion de la Turquie
à l'Union européenne : "Nous ne pouvons
imaginer qu'un pays puisse vouloir adhérer à
l'Union européenne alors même que son armée
occupe le territoire d'un autre pays de l'Union
européenne" soulignant : "L'adhésion
de la Turquie à l'Europe n'est pas la bonne
solution" parlant alors de "partenariat
privilégié avec ce grand pays qu'est la
Turquie".
Vendredi 4 juillet 2008 : Le
parlement a ratifié jeudi 3 juillet 2008 le Traité européen de Lisbonne, devenant
le 20e Etat membre de l'Union européenne à
accepter ce texte.
Lundi 14 juillet 2008 : A l'issue
d'une rencontre avec le président syrien Bachar
al-Assad, le président chypriote Demetris
Christofias a déclaré dimanche 13 juillet 2008
que Chypre " soutient l'application des
résolutions de l'ONU sur l'occupation par
Israël des territoires arabes ainsi que la
création d'un Etat palestinien". Bachar
al-Assad a invité son homologue chypriote
"à venir en visite en Syrie aussi vite que
possible pour discuter de ce problème et
d'autres sujets concernant les relations entre
les deux pays".
Samedi 26 juillet 2008 : Le
président chypriote Demetris Christofias et le
dirigeant de la République turque de Chypre du
Nord (RTCN, seulement reconnue par la Turquie) Mehmet Ali Talat, se sont
rencontrés vendredi 25 juillet 2008 dans la zone
démilitarisée à Nicosie et ont décidé
d'entamer dès le 3 septembre 2008 des
négociations en vue de réunifier lîle
divisée depuis 34 ans, sous les auspices du
Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon.
Selon le communiqué conjoint publié à la suite
de cette rencontre, "lobjectif des
négociations à part entière est de trouver une
solution mutuellement acceptable au problème de
Chypre, qui garantira les droits et intérêts
fondamentaux et légitimes des Chypriotes grecs
et des Chypriotes turcs. La solution obtenue sera
soumise simultanément à référendum".
Samedi 23 août 2008 : BANDE DE GAZA
: 2 navires, "Free Gaza" et
"Liberty", naviguant sous pavillon
grec, ont quitté vendredi 22 août 2008 le port
de Larnaca à Chypre pour la Bande de Gaza en
Palestine, avec à son bord 46 humanitaires de 14
nationalités avec pour but de "briser le
blocus maritime" imposé à la Bande de Gaza
par Israël depuis le mois de janvier 2008 en
représailles aux tirs de roquettes artisanales
palestiniennes sur le sud d'Israël. Les
militants ont affirmé que plusieurs d'entre eux
ont reçu des menaces de mort pour les dissuader
de prendre part à lexpédition, qui a
débuté le 13 août 2008 à Crète en Grèce. Le
mouvement "Liberté pour Gaza" ("Free
Gaza") a affirmé
dans son communiqué que "pour ôter à
Israël tout prétexte de sécurité, nos bateaux
ont été inspectés et certifiés par les
autorités chypriotes comme ne transportant
aucune arme ou (objet de) contrebande de quelque
sorte". Les 2 bateaux transportent 200
prothèses auditives et 5 000 ballons. Le
ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a
ordonné lundi 18 août 2008 à la marine
israélienne "de prendre les mesures
adéquates pour empêcher ces trublions de
nuire". La Force navale israélienne a quant
à elle déclaré que ses vedettes, qui
patrouillent le long de la Bande de Gaza,
réagiraient "activement" si les 2
navires ne répondaient pas à leurs sommations.
La ministre israélienne des Affaires
étrangères, Tzipi Livni, a indiqué, dans une
lettre ouverte aux pacifistes : "Nous
supposons que vous avez de bonnes intentions
mais, en fait, le résultat de votre action,
c'est que vous soutenez le régime d'une
organisation terroriste à Gaza". Rappelons
que cette dernière avait qualifié, le 19
septembre 2007, la Bande de Gaza, contrôlée par
le Hamas depuis le 15 juin 2007, d'"entité
hostile" et imposé des restrictions comme
la limitation de circulation des marchandises,
les coupures d'électricité et l'alimentation en
carburant dans cette zone. Le 23
janvier 2008, Karen AbuZayd,
Commissaire générale de l'Office de secours et
de travaux des Nations Unies pour les réfugiés
de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), dans une
tribune accordée au quotidien britannique 'The
Guardian', avait déclaré que 35 % des habitants
de Gaza vivent avec moins de 2 dollars par jour,
le chômage a atteint 50 % et 80 % reçoivent une
forme d'assistance humanitaire". (...)
" En tant que chef d'une agence humanitaire
et de développement pour les réfugiés
palestiniens, je suis profondément préoccupée
par la saisissante inhumanité de la fermeture
des frontières vers Gaza".
Mercredi 3 septembre 2008 : Le
président chypriote grec, Demetris Christofias,
et le président de la République turque de
Chypre du Nord, non reconnue internationalement,
Mehmet Ali Talat, se rencontrent mercredi 3
septembre 2008 dans une zone de no-man's-land
séparant leur capitale, Nicosie, pour une
nouvelle phase de négociations portant sur la
réunification de Chypre.
Vendredi 12 septembre 2008 : Le
président chypriote, Demetris Christofias, et le
chef de la République turque de Chypre du Nord
(RTCN, autoproclamée et non reconnue
internationalement), Mehmet Ali Talat, se sont
retrouvés jeudi 11 septembre 2008 dans la zone
tampon contrôlée par l'ONU à Nicosie et
doivent débuter des négociations sur le fonds
portant sur la réunification de Chypre divisée
depuis 1974 lorsque l'armée turque est
intervenue et a pris contrôle du nord de l'île
après un coup d'Etat mené par un groupe
d'officiers grecs.
Samedi 11 octobre 2008 : Le
président chypriote, Demetris Christofias, et le
dirigeant de la République turque de Chypre nord
(RTCN, autoproclamée), Mehmet Ali Talat, se sont
rencontrés vendredi 10 octobre 2008 à Nicosie,
dans la zone tampon sous contrôle de l'ONU, qui
sépare les 2 parties de l'île, et ont décidé
"de se rencontrer une fois par semaine"
afin d'accélérer les négociations en vue de la
réunification de l'île.
Jeudi 23 octobre 2008 : Le
président chypriote, Demetris Christofias, et le
dirigeant de la République turque de Chypre nord
(RTCN, autoproclamée), Mehmet Ali Talat, se sont
rencontrés mercredi 22 octobre 2008 à Nicosie,
dans la zone tampon sous contrôle de l'ONU, qui
sépare les 2 parties de l'île, pour la sixième
fois depuis la reprise des négociations sur le
règlement de la réunification le 3 septembre
2008. Aucune déclaration n'a été faite pour la
presse à l'issue de cette rencontre.
Samedi 13 décembre 2008 : L'ancien
président de Chypre, Tassos Papadopoulos, est
décédé vendredi 12 décembre 2008 des suites
d'un cancer à l'âge de 74 ans dans un hôpital
de la capitale Nicosie. Il avait été président
de la République de Chypre entre 2003 et 2008. (Reproduction
interdite)
Mardi 16 décembre 2008 : Le Conseil de
l'Europe a sommé Chypre à lutter contre la
prostitution, après la présentation, vendredi
12 décembre 2008, du rapport de son Commissaire
aux droits de l'homme, Thomas Hammarberg, qui a
effectué une mission dans ce pays en juillet
2008. Il a déploré que le soi-disant permis de
travail pour "artiste de cabaret" soit
encore en vigueur au moment de sa visite, en
rendant plus difficile encore la lutte contre
cette nouvelle forme desclavage. Ce permis
de travail conduit en réalité de nombreuses
jeunes femmes étrangères à se prostituer dans
des cabarets. Chypre est le dernier pays de
l'Union Européenne à autoriser un tel visa. Le
Luxembourg l'a supprimé en 2004. Il a ajouté :
"Les autorités doivent de toute urgence
supprimer le recours à ce permis de travail et
sassurer quaucune autre forme ne
pourra être utilisée pour le même usage
illicite". Selon Thomas Hammarberg, 14 ans
après son entrée dans l'Union européenne,
Chypre demeure l'une des principales plaques
tournantes du trafic d'êtres humains sur le
continent. Chypre, petit Etat de 850 000
habitants, compte aujourd'hui pas moins de 120
cabarets employant chacun 10 à 15 femmes. Chaque
cabaret dégage un chiffre d'affaires annuel d'un
million de dollars, selon des chiffres du Conseil
de l'Europe qui précise qu'à l'échelle
nationale, cette industrie pèse donc près de
120 millions d'euros, "un chiffre
conséquent pour un petit Etat". (Reproduction
interdite)
Mardi 30 décembre 2008 : Un bateau
chargé de 3 tonnes de matériel médical pour
venir en aide aux Palestiniens victimes des raids
aériens israéliens sur la Bande de Gaza, a
appareillé lundi 29 décembre 2008 du port de
Larnaca, dans le but de rompre le blocus de la
Bande de Gaza imposé par Israël en juin 2007
lorsque le Hamas a pris le contrôle de ce
territoire. Le bateau compte à son bord 16
personnes, dont des travailleurs humanitaires et
des médecins qui s'attendent à ce que leur
bateau soit arraisonné par la marine
israélienne. (Reproduction
interdite)
Retour Chypre
Retour sommaire
|
-
QUOTIDIEN
INDEPENDANT
( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
-
|