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- Mercredi
11 février 2004 : Environ 5 000 Chypriotes
turcs ont manifesté mardi à Nicosie pour
demander la réunification de l'île d'ici le
mois de mai, date de l'entrée de la partie
grecque dans l'Union européenne.
Lundi 16 février 2004 : Après 4
jours d'âpres négociations, le secrétaire
général de l'ONU, Kofi Annan, a annoncé samedi
que les dirigeants chypriotes grec et turc sont
parvenus à un accord. Ils ont accepté de se
rencontrer à Nicosie le 19 février pour
reprendre les pourparlers sur la réunification
de l'île avant le 1er mai 2004, date de
l'adhésion de Chypre (partie grecque) à l'Union
européenne.
Vendredi 20 février 2004 : Le
président chypriote grec, Tassos Papadopoulos,
et le dirigeant chypriote turc Rauf Denktasch se
sont retrouvés jeudi à Nicosie, en présence du
Conseiller spécial du Secrétaire général,
Alvaro de Soto, et du chef de la Mission de l'ONU
à Chypre, Zbigniew Wlosowicz, pour aborder une
nouvelle phase de négociations portant sur
l'entrée dans l'Union européenne le 1er mai
2004 d'une "Chypre" réunifiée.
Mercredi 10 mars 2004 : Le
Conseiller spécial du Secrétaire général de
l'ONU pour Chypre, Alvaro de Soto, a annoncé que
la date du référendum qui sera organisé
simultanément dans les deux parties de l'île
est fixée au 20 avril 2004. Les autorités
chypriotes grecques et turques ont jusqu'au 22
mars, aux termes de l'accord qu'elles ont signé
le 13 février 2004, pour s'entendre sur les
changements qu'elles souhaitent apporter au plan
du Secrétaire général et produire un texte
finalisé.
Vendredi 26 mars 2004 : 2 hommes
d'affaires d'une cinquantaine d'années, et une
jeune femme de 25 ans, tous ressortissants
russes, ont été retrouvés mercredi soir près
de Paphos dans une villa luxueuse du sud-est de
l'île sauvagement assassinés à coups de hache.
Mardi 13 avril 2004 : Selon 2
sondages réalisés par des magazines turcs, une
majorité de Chypriotes turcs voteraient en
faveur du plan de l'ONU visant à la
réunification de l'île.
Jeudi 15 avril 2004 : Plus de 15
000 Chypriotes turcs ont manifesté mercredi à
Nicosie en faveur de la réunification de l'île.
Une grève de 3 heures a été également suivie
sur toute l'île.
Vendredi 16 avril 2004 : Lors de la
conférence préparatoire des pays donateurs sous
l'égide de la Commission européenne à
Bruxelles, consacrée au financement de la
réunification de Chypre, les Etats-Unis se sont
engagés à verser 400 millions de dollars à
l'île "pour soutenir la paix". Dans un
rapport remis aux participants, les Nations Unies
chiffrent à 1 milliard de dollars le coût de la
réunification. Les Chypriotes turcs avancent
quant à eux le chiffre de 3,8 milliards de
dollars sur 5 ans et les Chypriotes grecs 20
milliards de dollars.
Vendredi 23 avril 2004 : Demetris
Christofias, leader de l'Akel (parti communiste)
le plus grand parti chypriote-grec, qui rassemble
35 % de l'électorat, a appelé à voter
"non" lors du référendum samedi sur
le plan de réunification de Chypre après le
veto opposé par la Russie à une résolution du
Conseil de sécurité de l'ONU présentée par la
Grande-Bretagne et les Etats-Unis, qui prévoyait
un renforcement du contingent des Nations Unies
dans l'île afin d'assurer le bon déroulement de
la transition vers la République unifiée de
Chypre. Moscou a expliqué que son veto était
"technique plutôt que politique"
apposé pour "empêcher une pression
extérieure sur les Chypriotes avant le
référendum" et pourrait être levé.
Samedi 24 avril 2004 : Les
Chypriotes grecs et turcs doivent se prononcer
samedi par référendum sur le plan de
réunification de Chypre proposé par l'ONU.
Selon des sondages, le "oui"
remporterait chez les Chypriotes turcs pour
sortir de leur isolement et bénéficier des
avantages de l'Union européenne et le "non
chez les Chypriotes grecs".
Lundi 26 avril 2004 : 75,83 % des
Chypriotes grecs ont rejeté samedi le
référendum sur le plan de réunification de
l'île présenté par le secrétaire général
des Nations Unies, Kofi Annan. L'abstention a
été de 10,82 %, dans un pays où le vote est
obligatoire. Côté turc, les Chypriotes ont
voté oui à 64,9 % , 35,1% ont voté
"non", selon des résultats officiels.
Après l'annonce des résultats, le dirigeant
chypriote turc de la République turque de Chypre
du nord (RTCN, non reconnue internationalement),
Rauf Denktash, qui avait appelé à voter
"non", a appelé la communauté
internationale à renoncer à "forcer"
les deux communautés à vivre ensemble. Après
cet échec du référendum, seule la partie
grecque de l'île entrera le 1er mai 2004 au sein
de l'Union européenne. La Commission européenne
a "regretté profondément" le
"non" chypriote-grec, tout comme Alvaro
de Soto, l'envoyé de l'ONU à Chypre, qui a
déploré lors d'une conférence de presse
"qu'une chance unique et historique de
résoudre le problème de Chypre ait été
manquée".
Samedi 12 juin 2004 : Le Conseil
de sécurité de l'ONU a prorogé vendredi
jusqu'au 15 décembre 2004 le mandat de la Force
des Nations Unies chargée du maintien de la paix
à Chypre (UNFICYP) et a
"prié instamment la partie chypriote turque
et les forces turques d'annuler sans retard
toutes les restrictions encore imposées à la
Force et les engage à rétablir à Strovilia le
statu quo militaire qui y existait avant le 30
juin 2000".
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