- SOMMAIRE
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- Samedi
3 janvier 2009 : Le président Evo Moralès, qui
s'exprimait devant des journalistes jeudi 1er
janvier 2009, a condamné l'offensive militaire
israélienne contre la Bande de Gaza indiquant
: "Par le biais d'Israël, l'impérialisme
américain impose des invasions criminelles dans
les villes palestiniennes". Il a ajouté :
"Israël doit changer ses politiques et le
gouvernement américain doit arrêter d'utiliser
Israël pour envahir des pays qui cherchent à se
libérer". Evo Moralès a conclu : "Le
meurtre ne constitue pas une solution dans ce
nouveau millénaire et Israël doit par
conséquent cesser d'agir comme un outil de
l'impérialisme américain destiné à humilier
le peuple palestinien". (Reproduction
interdite)
Vendredi 16 janvier 2009 : Le
président Evo Moralès a annoncé
mercredi 14 janvier 2009 qu'il rompait ses
relations avec Israël, considérant l'opération
israélienne "Plomb Durci" contre la
Bande de Gaza, débutée le 27 décembre 2008,
comme "menaçant sérieusement la paix dans
le monde" et demandant qu'Israël soit
poursuivi devant la justice internationale. Il a
également indiqué que le président israélien Shimon Peres devrait
être privé de son Prix Nobel de la Paix pour
n'avoir pas mis fin à l'opération. Copyright
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Samedi 24 janvier 2009 : Le
président Evo Moralès a annoncé
la nationalisation de l'entreprise pétrolière
Chaco, gérée par la société Panamerican
Energy, à capitaux argentins et britanniques. Copyright
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Lundi 26 janvier 2009 : 4 millions
d'électeurs étaient appelés aux urnes dimanche
25 janvier 2009 pour se prononcer par
référendum sur une réforme constitutionnelle
qui donnerait une place importante aux
communautés indigènes, dont est issu le
président Evo Moralès. Cette
nouvelle constitution renforce également les
pouvoirs de l'Etat notamment pour ce qui concerne
les ressources naturelles. Le nouveau
texte prévoit également une séparation de
l'Eglise et de l'Etat et deviendra indépendant
des religions, notamment de la religion
catholique, en les reconnaissant toutes sans
donner un statut particulier à l'une d'elle. La
nouvelle constitution, qui officialise 36 langues
indigènes, déclare la feuille de coca
"patrimoine culturel". Les opposants à
ce texte, principalement les gouverneurs des
provinces riches, Santa Cruz (est), Chuquisaca,
Tarija (sud) et Pando (nord), ont appelé à
voter pour le non. Ruben Costas, préfet de Santa
Cruz, la région la plus riche du pays, a ainsi
appelé à voter non "pour faire barrage au
totalitarisme". Si cette nouvelle
constitution est adoptée, elle entraînerait des
élections générales fin 2009 et la candidature
d'Evo Morales à un second et dernier mandat. Copyright
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Mercredi 28 janvier 2009 : Le
référendum portant sur l'adoption d'une
nouvelle constitution organisé le dimanche 25
janvier 2009 qui donnerait une place importante
aux communautés indigènes, dont est issu le
président Evo Moralès et
renforce également les pouvoirs de l'Etat
notamment pour ce qui concerne les ressources
naturelles, a été un succès pour le président
Evo Moralès. Le oui a l'emporté avec près de
60 % des voix. 4 des 9 provinces, les plus
riches, ont voté contre le texte qui prévoit
également des élections générales fin 2009 et
la candidature d'Evo Morales à un second et
dernier mandat. Copyright
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Jeudi 29 janvier 2009 : La Cour
nationale électorale a annoncé mercredi 28
janvier 2009 les résultats du référendum qui
s'est tenu dimanche 25 janvier 2009 portant sur
une révision constitutionnelle. Le nouveau
projet de Constitution a été approuvé avec 62
% des suffrages. Les 5 grandes provinces de
Bolivie, les plus riches, ont rejeté le texte.
La nouvelle Constitution entrera en vigueur dès
sa publication au journal officiel. Copyright
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Mardi 10 mars 2009 : Le
président Evo Moralès a ordonné
lundi 9 mars 2009 l'expulsion, dans les 72
heures, de Francisco Martinez, second secrétaire
de l'ambassade des Etats-Unis l'accusant de
"conspiration" avec des groupes
d'opposition. Le président Evo Moralès avait
déjà décrété persona non grata mercredi 10
septembre 2008, l'ambassadeur des Etats-Unis à
La Paz, Philip Goldberg,
l'accusant "d'encourager les troubles"
dans 5 des 9 provinces du pays où est rejeté le
projet de nouvelle Constitution qui a doit être
approuvé, ou non, par référendum. Copyright
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Vendredi 10 avril 2009 : Le
président Evo Moralès a entamé
jeudi 9 avril 2009 une grève de la faim avec des
dirigeants syndicaux et sociaux, pour protester
contre un retard législatif au Congrès
susceptible de menacer la tenue des élections
générales de décembre 2009. Copyright
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Mercredi 15 avril 2009 : Le
président Evo Moralès a
cessé mardi 14 avril 2009 sa grève de la faim,
le Congrès ayant adopté la nouvelle loi
électorale qui régira les élections
législatives et présidentielles du 6 décembre
2009 après 9 heures de négociations qui ont
débouché sur un compromis qui prévoit
notamment la création d'un nouveau registre
électoral actualisé et biométrique, avec
empreintes digitales, qui sera utilisé lors des
élections de décembre et du scrutin d'avril
2010 destiné à renouveler les gouverneurs et
destiné à lutter contre les irrégularités et
garantir la transparence du scrutin. La mise en
place de ce registre se chiffre à 35 millions de
dollars (26 millions d'euros), et sera financée
sur un budget destiné à acheter un avion pour
la présidence. La nouvelle loi permettra aussi
d'organiser le vote des Boliviens de l'étranger
et accorde 7 sièges aux représentants des
peuples indigènes. Evo Moralès avait débuté
sa grève de la faim, avec 14 dirigeants
syndicaux proches du pouvoir le jeudi 9 avril
2009 après qu'un projet de loi sur la réforme
électorale eut été rejeté par le Sénat où
l'opposition occupe la majorité des sièges. Copyright
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Samedi 18 avril 2009 : 3 hommes
ont été tués et 2 autres arrêtés jeudi 16
avril 2009 lors d'un raid de la police dans un
hôtel de Santa Cruz, capitale économique. Selon
le gouvernement, ces "terroristes
fascistes", "des mercenaires étrangers
hongrois et irlandais" qui s'apprêtaient à
commettre des attentats contre le président Evo Moralès, le
vice-président Alvaro Garcia, et contre le
gouverneur de la région de Santa Cruz, Ruben
Costas, opposant à Evo Moralès. Interpol
(ICPO, International Criminal Police
Organization) a annoncé vendredi 17
avril 2009 qu'elle lançait des recherches sur
ces 5 personnes qui se dit "prête à
effectuer des comparaisons d'empreintes ADN et
digitales relevées dans le cadre de
l'enquête" à la demande de la Bolivie. Copyright
www.fil-info-france.com/
Lundi 4 mai 2009 : Le groupe
de travail de l'ONU sur l'utilisation de
mercenaires s'est déclaré mercredi 29 avril
2009 "profondément préoccupé" par
les informations selon lesquelles un groupe de 5
personnes, dont des étrangers, seraient
impliqués dans un complot contre le gouvernement
bolivien. Selon le Haut commissariat de l'ONU aux
droits de l'Homme (HCDH), la police
bolivienne a lancé le 16 avril 2009 une
opération dans la ville de Santa Cruz contre un
groupe soupçonné de planifier des tentatives
d'assassinats contre le président
démocratiquement élu, Evo Moralès, et
d'autres hauts responsables du gouvernement de
Bolivie. Lors d'un échange de tirs avec la
police, 3 individus ont été tués et 2 autres
ont été arrêtés. Le groupe de travail a
appelé le gouvernement de Bolivie ainsi que les
pays dont les ressortissants seraient impliqués
dans le complot d'enquêter sur cet incident. Il
rappelle que l'utilisation de mercenaires, leur
recrutement, leur financement et leur
entraînement dans le but de renverser des
gouvernements d'Etats membres des Nations Unies
constituent un crime. Il rappelle aussi que tous
les peuples ont le droit de choisir comment ils
veulent être gouvernés. Source : HCDH Copyright
www.fil-info-france.com/ ** Le
président Evo Moralès a annoncé
vendredi 1er mai 2009 la nationalisation de la
filiale, AirBP, du groupe
britannique BP, spécialisée dans
l'approvisionnement en kérosène des avions. Il
a ordonné à l'armée de prendre le contrôle de
la compagnie, qui possède 12 centres de
ravitaillement dans le pays. Copyright
www.fil-info-france.com/
Jeudi 6 août 2009 : S'exprimant
sur les onde d'une radio locale, Erbol, le
ministre de la Défense nationale, Walker San
Miguel Rodrigues, a annoncé mercredi 5 août
2009 que "le gouvernement bolivien a
officiellement demandé à la Russie l'octroi
d'un crédit de 100 millions de dollars pour la
modernisation de ses forces armées". Il a
ajouté : "Il ne s'agit pas de lancer une
course aux armements ou menacer un quelconque
pays, mais de remplacer les matériels de guerre
qui ont fait leur temps. Nous pourrons utiliser
des nouveaux avions, hélicoptères et un radar
pour gérer les conséquences des catastrophes
naturelles et lutter contre le trafic de
drogue". Leonid Goloubev, ambassadeur de
Russie à La Paz, a confirmé que le ministre
bolivien de la Défense lui avait remis une
demande du président Evo Moralès portant
sur le crédit indiquant : "Notre
coopération évolue dans le cadre de l'accord
intergouvernemental de coopération militaire et
technique signé le 16 février dernier (NDLR.
2009), lors de la visite officielle du président
bolivien à Moscou" du 15 au 16 février
2009. Blogger,
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Fil-info-France ? ** Le
président colombien, Alvaro Uribe, poursuit
par la Bolivie, sa tournée régionale visant à
rassurer ses voisins sur l'accord militaire en
cours de négociation avec les Etats-Unis qui
prévoit l'utilisation, par les Etats-Unis, de 5
bases militaires en Colombie, officiellement pour
"lutter contre le terrorisme interne"
et le trafic de drogue. Le président Evo Moralès a
souhaité que "tous les pays d'Amérique
latine rejettent la présence de militaires
américains sur leur territoire". Alvaro
Uribe s'est rendu mercredi 5 août 2009 au Chili,
en Argentine et au Paraguay. Blogger,
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Fil-info-France ?
Lundi 19 octobre 2009 : Ouverture
samedi 17 octobre 2009 à Cochabamba du 7e sommet
de l'Alternative Bolivarienne pour l'Amérique
Latine (ALBA, Alternativa Bolivariana para
los Pueblos de Nuestra América). La
Russie avait accepté en septembre 2009, lors de
la tournée de 7 jours du président russe Dmitri Medvedev en
Amérique latine, la proposition du Vénézuela
adressée à la Russie d'assister à titre
d'observateur au sommet. L'ALBA a été
instituée en 2004 à l'initiative d'Hugo Chavez et de Fidel Castro pour
promouvoir les échanges et la coopération entre
pays socialistes et s'opposer aux zones de
libre-échange préconisées par les Etats-Unis.
Elle regroupe la Bolivie, Cuba, Dominique,
l'Equateur, le Honduras, le Nicaragua, le
Venezuela, Antigua-et-Barbuda et
Saint-Vincent-et-les Grenadines. Blogger,
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Fil-info-France ?
Jeudi 26 novembre 2009 : Le
président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, est
arrivé mardi 24 novembre 2009 à La Paz la
capitale où il a été accueilli avec les
honneurs militaires par son homologue bolivien Evo Moralès. Une
série d'accords a été signée à cette
occasion visant à renforcer les relations
bilatérales et la coopération entre l'Iran et
la Bolivie et portant notamment sur la création
de centres de dialyse de sang dans les villes
d'El Alto et de Cochabama d'un coût d'1 million
de dollars. L'Iran participera également à la
recherche et le développement de l'extraction de
lithium dans le désert de Salar d'Uyuni, situé
sur les hauts plateaux du sud de la Bolivie. Blogger,
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Fil-info-France ?
Lundi 7 décembre 2009 : Le
président Evo Moralès, premier
président issu de la majorité indienne du pays
et représentant d'un parti de gauche Mouvement
vers le socialiste (MAS, Movimiento al socialismo), a
remporté l'élection présidentielle qui s'est
tenue dimanche 6 décembre 2009 avec plus de 60 %
des voix contre 23 % à son rival, Manfred Reyes.
Des élections législatives se sont également
déroulées ce même jour. Le parti d'Evo
Moralès obtiendrait la majorité absolue au
Sénat. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France ?
Jeudi 31 décembre 2009 : Un mandat
d'arrêt a été lancé mercredi 30 décembre
2009 à l'encontre de Manfred Reyes Villa, ancien
gouverneur de Cochabamba, rival du président Evo Moralès lors de
l'élection présidentielle du 6 décembre 2009,
qui ne s'est pas présenté à une convocation de
l'unité anti-corruption dans le cadre d'une
affaire portant sur une vente de biens privés
présumée frauduleuse. Il est également sous le
coup d'une enquête sur sa gestion de gouverneur
de Cochabamba, où l'Inspection des Finances le
soupçonne du détournement de 2,4 millions de
dollars. Manfred Reyes Villa doit aussi être
entendu au sujet de la répression meurtrière
d'émeutes en 2003. Il est enfin accusé par le
parti d'Evo Morales de tentative de fraude
électorale pendant la campagne. Manfred Reyes
Villa a disparu depuis 2 semaines. Blogger,
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Fil-info-France ?
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