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2003, archives, actualites, monde, 2003
La Mystérieuse Ascension de
Vladimir Poutine de Pierre Lorrain
KGB Connexion : Le
système Poutine de Hélène Blanc
La Russie selon Poutine d'Anna
Politkovskaïa, Valérie Dariot
Ces croyants qui nous gouvernent : George
Bush, Tony Blair, Vladimir Poutine de
Christian Roudaut (Auteur), Françoise Daucé
(Auteur), Emmanuel Saint-Martin (Auteur), Alexis
Delahousse (Auteur)
La Russie de Vladimir Poutine :
Lhéritier du despotisme oriental se tourne
vers lOccident de Daniel
Vernet
Samedi 11 janvier 2003 : En visite
à Moscou, le premier ministre japonais Koizumi,
qui a rencontré le président Poutine, a appelé
la Corée du Nord à revenir sur sa décision. ** 300
personnes, pour la plupart des sans-abris, ont
succombé depuis l'arrivée début octobre d'un
hiver rigoureux sans précédent. Un record de
froid a été enregistré en Sibérie avec - 58
° C.
Jeudi 16 janvier 2003 : Le ministre
russe de la défense Sergueï Ivanov a déclaré,
mercredi à l'agence Interfax qu'"il n'y a
aucun plan pour envoyer des bâtiments de guerre
ou d'autres unités de l'armée dans le Golfe. Je
vous le déclare officiellement". Plusieurs
militaires russes avaient annoncé en décembre
que deux bâtiments de guerre allaient faire
route vers le Golfe dès le mois de janvier
"pour protéger les intérêts russes en cas
d'offensive américaine contre l'Irak".
Vendredi 17 janvier 2003 : 61 plaintes
d'anciens otages ou familles des victimes de la
prise d'otages dans le théâtre de Moscou en
octobre dernier par un commando tchétchène ont
été déposées devant le tribunal de Moscou.
Les victimes assignent la ville de Moscou
qu'elles rendent responsables de la mort des
otages et demandent plus de 60 millions de
dollars de dommages et intérêtset pour
"violences physiques et morales". La
prise d'otages s'était terminée par l'assaut
des forces de sécurité russes. Elles avaient
utilisé des gaz paralysants qui ont causé la
mort de 129 otages.
Vendredi 24 janvier 2003 : Un tribunal
de Moscou a débouté les plaignants qui avaient
lancé une procédure à l'encontre de la ville
de Moscou la jugeant responsable de la prise
d'otages du théâtre qui s'était terminée par
la mort de 129 otages après l'assaut des forces
de sécurité russes qui avaient utilisé un gaz
paralysant. Les plaignants s'étaient basés sur
la nouvelle loi anti-terrorisme qui "engage
la responsabilité des autorités sur le
territoire desquelles a eu lieu un acte de
terrorisme." Le juge a pour sa part estimé
que la ville de Moscou n'avait "infligé
aucune souffrance morale ni physique aux
victimes" et que "le conflit
tchétchène n'était pas de sa
responsabilité."
Samedi 25 janvier 2003 : Le
journaliste Grigori Pasko, qui avait reçu le 10
décembre 2002, le Prix Reporters Sans
Frontières-Fondation de France pour sa lutte
contre la censure, a été mis en liberté
conditionnelle jeudi pour bonne conduite. Il
avait été condamné en 2001 à 4 ans de prison
pour "espionnage" et "haute
trahison" après avoir écrit de nombreux
articles dénonçant le versement de déchets
radioactifs par la flotte russe en mer du Japon.
Jeudi 6 février 2003 : Le
président pakistanais, le général Musharraf,
est en visite officielle à Moscou où il a été
reçu par le président Poutine dans le but de
renforcer les relations entre les deux pays
"afin de servir les intérêts de la paix,
de la stabilité et de la prospérité dans la
région". Le président Poutine a demandé
à son homologue de lutter plus efficacement
contre les réseaux terroristes installés au
Pakistan. 3 accords de coopération dans les
domaines de la science, de l'éducation et la
culture ont été signés à cette occasion.
Lundi 10 février 2003 : Selon un
rapport du Directeur du Centre d'Analyse
Stratégie et Technologie, la Russie a battu son
"record" de ventes d'armes avec 4,7
milliards de dollars contre 4,4 milliards en
2001. Selon le SIPRI (Institut
de Recherches sur la Paix de Stockholm), la
Russie a dépassé l'an dernier les Etats-Unis
pour la vente d'armes avec 4,97 milliards de
dollars. Toutefois, sur la période 1997-2001,
les Etats-Unis restent en tête avec 44,82
milliards de dollars contre 17,35 pour la Russie.
Mardi 18 février 2003 : L'Agence
officielle Itar-Tass a publié mardi un rapport
officiel sur la guerre en Tchétchénie : pour
l'année 2002, 4739 soldats russes ont été
tués. Quelques heures après la publication de
ce rapport , le ministre de la défense a
purement et simplement démenti ce rapport. Les
chiffres données par Itar-Tass sont 3 fois
supérieurs à ceux communiqués par les
autorités russes.
Samedi 22 février 2003 : En visite
à Moscou, Mahmoud
Abbas, le bras
droit du président palestinien Arafat , a
annoncé vendredi que l'Autorité Palestinienne
allait "démilitariser l'Intifada pendant un
an pour mettre le premier ministre Sharon face à
ses responsabilités" et permettre la mise
en place de la "feuille de route" du
quartette (ONU, Etats-Unis, Union Européenne,
Russie) qui prévoit la création d'un état
palestinien d'ici 2005.
Samedi 1er mars 2003 : En visite
à Pékin vendredi, le ministre russe des
affaires étrangères Igor Ivanov a réaffirmé
son opposition au vote d'une seconde résolution
de l'ONU si "celle-ci conduit directement ou
indirectement à l'emploi de la force contre
l'Irak", ajoutant que la Russie userait
alors de son droit de véto au Conseil de
Sécurité de l'ONU.
Jeudi 6 mars 2003 : 1 millier
de militants et sympathisants communistes ont
célébré mercredi à Moscou devant le Kremlin
le 50ème anniversaire de la mort de Joseph
Staline. L'organisation de Défense des droits de
l'homme "Memorial" a publié sur
Internet la liste de 44 000 personnes qui ont
été jugées sous le règne de Staline pour
"non respect de la ligne du pouvoir".
La plupart ont été condamnée à mort. Selon
les autorités russes, 20 millions de personnes
ont été victimes des répressions staliniennes
; 10 millions sont mortes au goulag. Selon un
sondage, 53 % des Russes pensent que Staline a
joué un rôle positif dans l'histoire russe, 33
% un rôle négatif. 27 % des personnes
interrogées voient en Staline un tyran meurtrier
tandis que 20 % le considère comme un dirigeant
ayant apporté à l'URSS son statut de puissance
mondiale.
Mardi 11 mars 2003 : Le ministre
des affaires étrangères Igor Ivanov a annoncé
lundi que la Russie opposerait son veto à la
résolution préconisant l'emploi de la force
contre l'Irak.
Samedi 15 mars 2003 : Selon le
quotidien "Rossiiskaïa Gazeta", le
parlement a adopté une loi visant à supprimer
l'enrôlement des homosexuels, des alcooliques et
des drogués. Cette loi, qui entrera en vigueur
à partir du 1er juillet, stipule que "les
personnes présentant des troubles d'identité et
de préférence sexuelle ne pourront être
conscrites qu'en cas de guerre". L'armée
russe comprend plus d'un million d'hommes et est
réputée pour ses bizutages violents et ses
mauvais traitements infligés aux jeunes recrues.
Selon l'association "Mères de
Soldats", 1200 soldats sont morts en 2002
"dans des conflits personnels dans leurs
unités" et environ 6000 ont déserté pour
échapper aux mauvais traitements de leurs
supérieurs.
Mardi 18 mars 2003 : Dans un
discours télévisé le président Poutine a
promis au peuple tchétchène "une large
autonomie" s'il acceptait de prendre part au
référendum constitutionnel qui doit
"reconnaître l'appartenance inaliénable de
la Tchétchénie à la Fédération de
Russie" et qui se tiendra le 23 mars
prochain.
Mercredi 19 mars 2003 : Le
patriarche orthodoxe de Moscou, Alexis II, écrit
à George Bush et à Tony Blair et les appelle à
"ne pas attaquer l'Irak".
Vendredi 21 mars 2003 : Le
président Poutine, dans une allocution
télévisée, a réclamé l'arrêt immédiat de
la guerre : "l'action militaire ne peut en
aucune manière se justifier". Il a estimé
que la guerre contre l'Irak constitue "une
grosse erreur politique".
Samedi 22 mars 2003 : Ce pays a
annoncé qu'elle allait déployer deux camps
pouvant accueillir environ 10 000 personnes à la
frontière entre l'Iran et l'Irak pour les
réfugiés irakiens. Les autorités russes ont
par ailleurs saisi les services juridiques de
l'ONU sur la question de la légalité de
l'opération américano-britannique contre l'Irak
: Le ministre des affaires étrangères Igor
Ivanov a qualifié cette offensive
"d'occupation militaire" : "Sans
résolution du Conseil de sécurité de l'ONU,
une telle occupation est le résultat d'un
recours illégal à la force contre l'intégrité
territoriale et l'indépendance politique"
de l'Irak.
Lundi 24 mars 2003 : Selon un
article paru dimanche dans le Washington Post,
des entreprises russes auraient vendu à l'Irak
des "matériels militaires sensibles"
tels que missiles, équipements électroniques
sophistiqués et des lunettes à vision de nuit.
Mardi 25 mars 2003 : Alors que
Washington a réitéré ses accusations contre la
Russie affirmant avoir des preuves que ce pays a
vendu à l'Irak des "matériels militaires
sensibles", le président Poutine a démenti
ces allégations les qualifiant
"d'inventions". Dans un entretien
téléphonique avec le président Bush, il a
demandé l'arrêt des combats afin d'éviter une
catastrophe humanitaire.
Jeudi 27 mars 2003 : Après
l'annonce du bombardement américain sur des
civils dans l'est de Bagdad, le ministre des
affaires étrangères, Serguei Ivanov a demandé
mercredi aux Etats-Unis l'arrêt immédiat de la
guerre et la reprise du processus de réglement
pacifique de la crise irakienne dans le cadre des
Nations-Unies.
Samedi 29 mars 2003 : Le
président Vladimir Poutine a une nouvelle fois
appelé vendredi lors d'une réunion au Kremlin
à l'arrêt immédiat des combats en Irak et la
saisie par l'ONU du problème irakien.
Mardi 8 avril 2003 : La
conseillère de président américain Bush sur la
sécurité nationale, Condoleeza Rice, a
effectué lundi une visite éclair à Moscou où
elle a été reçue par le ministre des affaires
étrangères Igor Ivanov. Le président Poutine
n'a pas souhaité rencontrer Mme Rice. Les
tensions entre Moscou et Washington s'accentuent
notamment après l'attaque dimanche d'un convoi
diplomatique russe. Selon plusieurs journalistes
russes présents dans le convoi, ce sont bien des
tirs américains qui ont touché l'ambassadeur et
son personnel. Washington dément accusant Badgad
d'avoir "tendu un piège aux Russes".
Vendredi 11 avril 2003 : Un incendie
a entièrement ravagé un bâtiment abritant un
pensionnat pour enfants sourds-muets à
Makhatchkala faisant 28 morts parmi les 160
enfants. Un court-circuit serait à l'origine du
sinistre. Selon le quotidien Izvestia, 700
établissements scolaires ont été endommagés
par des incendies en 2002.
Samedi 12 avril 2003 : Le
président Vladimir Poutine a reçu vendredi à
Saint-Pétersbourg le président français,
Jacques Chirac, et le chancelier allemand Gehrard
Schroeder pour un sommet visant à réaffirmer le
rôle vital de l'ONU dans la reconstruction de
l'Irak. Le président russe qui ne s'était pas
prononcé lorsque Bagdad était tombée aux mains
des Américains a déclaré : "Nos
pays doivent tout faire pour conserver la
stabilité du système de droit international qui
s'appuie sur le rôle dominant de l'ONU. La
Russie et l'Allemagne doivent mettre en place un
système de sécurité européen efficace."
Vladimir Poutine a ajouté que durant les 23
jours de guerre, aucune arme de destruction
massive n'avait été trouvée en Irak estimant :
"Même au moment le plus crucial de sa lutte
pour la survie, le régime irakien n'a pas
utilisé de tels moyens. Si dans les derniers
moments de son existence il ne les a pas
utilisés, cela signifie qu'ils n'existent pas.
Où qu'ils étaient dans un tel état qu'ils ne
pouvaient pas être utilisés."
Samedi 19 avril 2003 : Serguei
Iouchenkov, 52 ans, ardent défenseur des droits
de l'homme, député du parti "Russie
Libérale", a été assassiné mercredi à
Moscou de plusieurs balles. Ce détracteur du
président Poutine venait d'annoncer sa
participation aux élections législatives
prévues en décembre prochain. Son parti est
financé par le magnat de l'industrie Boris
Berezovski. Ses obsèques auront lieu dimanche.
C'est le deuxième haut responsable de ce parti
à être assassiné. Vladimir Golovliov avait
été abattu en août 2002. ** Les forces
de police ont été placées en état d'alerte
maximum pour dimanche où sera célébré
l'anniversaire d'Adolf Hitler. Les autorités
craignent des "violences racistes".
Dans notre édition du samedi 19 avril, il
fallait lire : "RUSSIE : Les forces
de police ont été placées en état d'alerte
maximum pour dimanche (20.04.03) où sera
célébré l'anniversaire d'Adolf Hitler. Les
autorités craignent des "violences
racistes" au lieu de "AUTRICHE".
Mercredi 23 avril 2003 : 2 groupes
pétroliers, Ioukos et Sibneft, ont fusionné
mardi devenant ainsi le plus grand groupe de
Russie et le 4ème producteur mondial privé de
pétrole (derrière Exxon, BP et Shell) dont la
valeur boursière est évaluée à 35 milliards
de dollars. Le nouveau groupe, baptisé
IoukosSibneft, devancera, avec une production de
2,3 millions de barils par jour, le groupe
Loukoïl, N° 1 russse qui produit actuellement
1,5 millions de barils par jour.
Mardi 29 avril 2003 : Le premier
ministre britannique Tony Blair a effectué lundi
une visite rapide à Moscou où il a été reçu
par le président Poutine. Selon Sergueï
Prikhodko, porte-parole de la présidence russe,
"les dirigeants de Russie et de
Grande-Bretagne discutent de la coopération au
sein du Conseil de sécurité de l'ONU en ce qui
concerne la reconstruction d'après-guerre en
Irak et le rôle des Nations-Unies dans ce
processus".
Mercredi 30 avril 2003 : Le
président Poutine qui reçoit depuis lundi le
premier ministre britannique Tony Blair a
réitéré mardi lors d'une déclaration commune
son opposition à une levée des sanctions de
l'ONU contre l'Irak "tant que la question
des armes de destruction massive n'est pas
clarifiée". Il a une nouvelle fois demandé
le retour en Irak des inspecteurs de l'ONU
chargés du désarmement. Il s'est également dit
en faveur du programme "Pétrole contre
nourriture" sous supervision de l'ONU.
Mercredi 7 mai 2003 : En raison
de la propagation en Chine de l'épidémie de
pneumopathie atypique (SRAS) qui a déjà fait
216 morts et 4 400 cas, le vice-ministre russe de
la santé, Gennady Onishchenko, a annoncé des
mesures de restrictions à la frontière avec la
Chine. Les voyageurs russes pourront rentrer en
Russie et les Chinois en sortir. Il n'a pas exclu
une fermeture de la frontière si nécessaire.
Jeudi 8 mai 2003 : Moscou
s'est dit d'accord pour la levée "aussi
vite que possible" des sanctions imposées
à l'Irak à la condition que les résolutions de
l'ONU sur le désarmement de l'Irak soient
appliquées.
Vendredi 9 mai 2003 : Le ministre
des affaires étrangères Igor Ivanov a annoncé
que la Russie allait lancer d'ici la fin de
l'année 10 satellites à usage militaire depuis
la base de lancement de Baïkonour, que la Russie
loue à la République du Kazakhstan pour 115
millions de dollars par an. 2 satellites
militaires ont déjà été lancés en avril
dernier. ** Face à la recrudescence
des cas de pneumopathie atypique (SRAS) en Chine,
tous les vols en direction de ce pays ont été
annulés et les frontières terrestres fermées.
Le ministre de la santé a par ailleurs annoncé
que des mesures de prévention allaient être
prises.
Jeudi 15 mai 2003 : Le
secrétaire d'état américain Colin Powell est
arrivé mercredi à Moscou où il a été reçu
par le président Vladimir Poutine. M. Powell
tente de convaincre le président russe de la
nécessité de voter la résolution du Conseil de
Sécurité de l'ONU, proposée par les
Etats-Unis, qui vise à la levée immédiate de
toutes les sanctions imposées à l'Irak.
Vladimir Poutine a une nouvelle fois opposé un
non catégorique : les sanctions ne seront
levées qu'une fois que les inspecteurs de l'ONU
chargés du désarmement auront clairement donné
l'assurance que l'Irak ne possède pas d'armes de
destruction massive.
Vendredi 16 mai 2003 : Le
président Poutine a
présenté jeudi à la Douma un projet de loi
visant à amnistier tous les rebelles
tchétchènes qui déposeraient les armes avant
le 1er août. Ce projet de loi concerne toutes
les personnes ayant
commis "des actes menaçant l'ordre
public" en Tchétchénie depuis le 1er août
1993, "qui auront renoncé à leur
participation dans des formations armées
illégales, cessé la rébellion armée ou livré
de leur plein gré armes et matériels militaires
avant le 1er août 2003". Le président de
la commission des lois de la Douma, Pavel
Kracheninnikov, a précisé que le président
indépendantiste tchétchène Aslan Maskhadov
n'est pas concerné par cette amnistie. Il est
accusé "d'organisation de rébellion
armée" classé dans la catégorie des
"crimes graves" exclus par le texte du
Kremlin, de même que les meurtres, enlèvements,
attaques à main armée "et autres crimes
graves". Les mercenaires étrangers sont
également exclus de cette amnistie.
Lundi 19 mai 2003 : ''Un
accord entre le gouvernement de la République
française et le gouvernement de la Fédération
de Russie sur la reconnaissance mutuelle des
documents sur les grades et titres universitaires
a été signé à Saint Pétersbourg le 12 mai
par M. Filippov, ministre de l'Education de la
Fédération de Russie, et par M. Blanchemaison,
ambassadeur de France en Russie. Cet accord, qui
constitue une première entre la Fédération de
Russie et un Etat hors CEI, donne un cadre à la
reconnaissance de l'équivalence des diplômes de
''kandidat naouk'' russe et de ''docteur ''
français. Il permettra de donner une impulsion
nouvelle aux thèses en co-tutelle et, plus
généralement, à la mobilité étudiante entre
les deux pays encouragée par les deux chefs
d'Etat.''
Mardi 20 mai 2003 : Le
Patriarcat orthodoxe a violemment critiqué lundi
la décision du Vatican de créer deux diocèses
catholiques au Kazakstan, reprochant au Vatican
de ne pas avoir discuté de cette question.
Jeudi 22 mai 2003 : La Douma a
accepté en première lecture le projet
d'amnestie des rebelles tchètchènes proposé
par le Président Poutine.
Mardi 27 mai 2003 : Le
président chinois Hu Jintao est arrivé lundi à
Moscou pour une visite officielle. Il a été
reçu par le président Poutine. M. Jintao doit
participer jeudi au sommet de l'Organisation de
coopération de Shanghai, qui regroupe la Russie,
la Chine et 4 républiques d'Asie centrale et
samedi aux célébrations du tricentenaire de
Saint-Pétersbourg. Il devrait y rencontrer le
premier ministre japonais, Junichiro Koïzumi. ** Selon
l'agence Interfax, Alexandre Zaporojski, agent
des services de renseignement russes, a été
jugé lundi à huis clos pour espionnage au
profit de Washington et a été condamné à 16
ans de réclusion. Il est accusé d'avoir fourni
pendant 5 ans aux Etats-Unis des renseignements
sur les missions et activités des services
secrets russes à l'étranger et donné les noms
d'une vingtaine d'agents russes travaillant sur
le sol américain.
Mercredi 28 mai 2003 : Les
présidents russe et chinois ont réaffirmé au
cours d'une déclaration commune qu'un rôle
central dans la reconstruction de l'Irak doit
être confié aux Nations-Unies. Ils ont par
ailleurs affirmé que "la stabilité en Irak
ne pourra être obtenue que par des moyens
politiques et le respect des résolutions du
Conseil de Sécurité de l'ONU". Vladimir
Poutine et Hu Jintao ont par ailleurs jugé
"inacceptable tout recours à la force pour
régler le problème nucléaire
nord-coréen".
Jeudi 29 mai 2003 : Le
porte-parole du ministère de l'Energie Atomique
a annoncé mercredi que la Russie allait fermer
en 2008 et 2011 3 réacteurs nucléaires en
Sibérie grâce à deux sociétés américaines
avec lesquelles la Russie a conclu un contrat de
466 millions de dollars visant à la fermeture
des centrales nucléaires capables de produire du
plutonium à usage militaire, qui seront
remplacées par des centrales à charbon. Ce
contrat fait suite à un accord signé à Vienne
en mars dernier visant lutter contre la
prolifération des armes nucléaires. (voir notre édition du 14 mars 2003)
Vendredi 30 mai 2003 : Une
cinquantaine de chefs d'état et de gouvernement
sont attendus à Saint Pétersbourg ce week-end
pour clôturer les festivités de la
commémoration du tricentenaire de la ville de
Saint-Pétersbourg, capitale de tous les tsars de
Russie.
Lundi 2 juin 2003 Un sommet
Union européenne/Russie s'est tenu samedi à
Saint-Pétersbourg en marge de la célébration
du tricentenaire de la ville natale de Vladimir
Poutine, et capitale de tous les tsars. Le
président Poutine a, au cours de son discours,
"déplorer l'existence d'un nouveau mur de
Schengen entre son pays et l'Union
européenne" estimant que l'élargissement
de l'Union européenne vers l'est "réduit
encore plus la liberté de mouvement des
Russes".
Jeudi 5 juin 2003 : La Douma a
adopté mercredi un projet de loi visant à
l'amnistie des rebelles tchétchènes mais qui
exclut les séparatistes soupçonnés d'avoir
perpétré des attentats contre les forces
russes.
Jeudi 15 mai 2003 : Le
secrétaire d'état américain Colin Powell est
arrivé mercredi à Moscou où il a été reçu
par le président Vladimir Poutine. M. Powell
tente de convaincre le président russe de la
nécessité de voter la résolution du Conseil de
Sécurité de l'ONU, proposée par les
Etats-Unis, qui vise à la levée immédiate de
toutes les sanctions imposées à l'Irak.
Vladimir Poutine a une nouvelle fois opposé un
non catégorique : les sanctions ne seront
levées qu'une fois que les inspecteurs de l'ONU
chargés du désarmement auront clairement donné
l'assurance que l'Irak ne possède pas d'armes de
destruction massive.
Vendredi 16 mai 2003 : Le
président Poutine a
présenté jeudi à la Douma un projet de loi
visant à amnistier tous les rebelles
tchétchènes qui déposeraient les armes avant
le 1er août. Ce projet de loi concerne toutes
les personnes ayant
commis "des actes menaçant l'ordre
public" en Tchétchénie depuis le 1er août
1993, "qui auront renoncé à leur
participation dans des formations armées
illégales, cessé la rébellion armée ou livré
de leur plein gré armes et matériels militaires
avant le 1er août 2003". Le président de
la commission des lois de la Douma, Pavel
Kracheninnikov, a précisé que le président
indépendantiste tchétchène Aslan Maskhadov
n'est pas concerné par cette amnistie. Il est
accusé "d'organisation de rébellion
armée" classé dans la catégorie des
"crimes graves" exclus par le texte du
Kremlin, de même que les meurtres, enlèvements,
attaques à main armée "et autres crimes
graves". Les mercenaires étrangers sont
également exclus de cette amnistie.
Lundi 19 mai 2003 : ''Un
accord entre le gouvernement de la République
française et le gouvernement de la Fédération
de Russie sur la reconnaissance mutuelle des
documents sur les grades et titres universitaires
a été signé à Saint Pétersbourg le 12 mai
par M. Filippov, ministre de l'Education de la
Fédération de Russie, et par M. Blanchemaison,
ambassadeur de France en Russie. Cet accord, qui
constitue une première entre la Fédération de
Russie et un Etat hors CEI, donne un cadre à la
reconnaissance de l'équivalence des diplômes de
''kandidat naouk'' russe et de ''docteur ''
français. Il permettra de donner une impulsion
nouvelle aux thèses en co-tutelle et, plus
généralement, à la mobilité étudiante entre
les deux pays encouragée par les deux chefs
d'Etat.''
Mardi 20 mai 2003 : Le
Patriarcat orthodoxe a violemment critiqué lundi
la décision du Vatican de créer deux diocèses
catholiques au Kazakstan, reprochant au Vatican
de ne pas avoir discuté de cette question.
Jeudi 22 mai 2003 : La Douma a
accepté en première lecture le projet
d'amnestie des rebelles tchètchènes proposé
par le Président Poutine.
Mardi 27 mai 2003 : Le
président chinois Hu Jintao est arrivé lundi à
Moscou pour une visite officielle. Il a été
reçu par le président Poutine. M. Jintao doit
participer jeudi au sommet de l'Organisation de
coopération de Shanghai, qui regroupe la Russie,
la Chine et 4 républiques d'Asie centrale et
samedi aux célébrations du tricentenaire de
Saint-Pétersbourg. Il devrait y rencontrer le
premier ministre japonais, Junichiro Koïzumi. ** Selon
l'agence Interfax, Alexandre Zaporojski, agent
des services de renseignement russes, a été
jugé lundi à huis clos pour espionnage au
profit de Washington et a été condamné à 16
ans de réclusion. Il est accusé d'avoir fourni
pendant 5 ans aux Etats-Unis des renseignements
sur les missions et activités des services
secrets russes à l'étranger et donné les noms
d'une vingtaine d'agents russes travaillant sur
le sol américain.
Mercredi 28 mai 2003 : Les
présidents russe et chinois ont réaffirmé au
cours d'une déclaration commune qu'un rôle
central dans la reconstruction de l'Irak doit
être confié aux Nations-Unies. Ils ont par
ailleurs affirmé que "la stabilité en Irak
ne pourra être obtenue que par des moyens
politiques et le respect des résolutions du
Conseil de Sécurité de l'ONU". Vladimir
Poutine et Hu Jintao ont par ailleurs jugé
"inacceptable tout recours à la force pour
régler le problème nucléaire
nord-coréen".
Jeudi 29 mai 2003 : Le
porte-parole du ministère de l'Energie Atomique
a annoncé mercredi que la Russie allait fermer
en 2008 et 2011 3 réacteurs nucléaires en
Sibérie grâce à deux sociétés américaines
avec lesquelles la Russie a conclu un contrat de
466 millions de dollars visant à la fermeture
des centrales nucléaires capables de produire du
plutonium à usage militaire, qui seront
remplacées par des centrales à charbon. Ce
contrat fait suite à un accord signé à Vienne
en mars dernier visant lutter contre la
prolifération des armes nucléaires. (voir notre édition du 14 mars 2003)
Vendredi 30 mai 2003 : Une
cinquantaine de chefs d'état et de gouvernement
sont attendus à Saint Pétersbourg ce week-end
pour clôturer les festivités de la
commémoration du tricentenaire de la ville de
Saint-Pétersbourg, capitale de tous les tsars de
Russie.
Lundi 2 juin 2003 Un sommet
Union européenne/Russie s'est tenu samedi à
Saint-Pétersbourg en marge de la célébration
du tricentenaire de la ville natale de Vladimir
Poutine, et capitale de tous les tsars. Le
président Poutine a, au cours de son discours,
"déplorer l'existence d'un nouveau mur de
Schengen entre son pays et l'Union
européenne" estimant que l'élargissement
de l'Union européenne vers l'est "réduit
encore plus la liberté de mouvement des
Russes".
Jeudi 5 juin 2003 : La Douma a
adopté mercredi un projet de loi visant à
l'amnistie des rebelles tchétchènes mais qui
exclut les séparatistes soupçonnés d'avoir
perpétré des attentats contre les forces
russes.
Vendredi 6 juin 2003 : Selon le
directeur exécutif de la Fédération
internationale de l'industrie phonographique
(IFPI), "Le marché russe de la musique
piratée a augmenté de 25 % l'an dernier, et a
quasiment doublé sur les 4 années
écoulées" représentant "331 millions
de dollars d'enregistrements pirates" en
2002, alors que le marché légal n'a empoché
"que 257 millions de dollars". La
Russie est considérée par les Etats-Unis comme
le deuxième pays producteur de musique et de
vidéos pirates derrière la Chine. Le secteur
des logiciels est également piraté à grande
échelle.
Mardi 10 juin 2003 : Dans une
interview donnée lundi matin dans le quotidien
Izveztyia, le Patriarche orthodoxe de Moscou
Alexis II a accusé le Vatican
"d'expansionisme, de perfidie et de
mensonge" suite à la création au
Kazakhstan de 2 nouveaux diocèses catholiques
qui selon lui "représentent une alternative
à l'église orthodoxe locale". ** Le Service
fédéral de sécurité (FSB, ex-KGB) a annoncé
avoir procédé lundi à Moscou à l'arrestation
de 132 personnes soupçonnées d'appartenir au Parti de libération
islamique (Hizbi Tahrir), organisation terroriste
interdite en Asie Centrale. Selon le porte-parole
du FSB, ces personnes sont "des étrangers
résidant de manière illégale en Russie, des
terroristes qui veulent renverser le régime
existant par la voie militaire. " Le Parti
de libération islamique a été fondé en 1950
au Proche-Orient. Il y a 10 ans il s'est
implanté en Asie Centrale, en Ouzbekhistan, au
Tadjikistan et au Kirghistan. Selon le FSB il
aurait des liens étroits avec les Talibans
d'Afghanistan. Composé de plusieurs milliers de
membres, ce mouvement interdit est très actif en
Asie Centrale où il souhaite implanter un état
islamique.
Jeudi 12 juin 2003 : Le colonel
Alexandre Zaporojski, ex-agent du renseignement
russe, détenu depuis son arrestation en 2001 au
centre de détention provisoire de Lefortovo à
Moscou, a été condamné mercredi à 18 ans de
camp à régime sévère pour espionnage au
profit des Etats-Unis. L'accusation a soutenu que
A. Zaporojski aurait transmis aux Etats-Unis
durant cinq ans des renseignements sur les
activités des services secrets russes à
l'étranger et révélé à la CIA les noms de
plus d'une vingtaine d'espions russes opérant
aux Etats-Unis. A. Zaporojski a toujours nié les
faits.
Mardi 17 juin 2003 : Un haut
responsable de la diplomatie russe, sous couvert
d'anonymat, a indiqué lundi "qu'aucune
tentative de déstabilisation de la situation
politique intérieure iranienne ne sera
permise". Cette remarque fait suite aux
déclarations du président Bush qui s'était
déclaré "satisfait" des
manifestations contre le pouvoir iranien et un
article paru le 25 mai dernier dans le Washington
Post selon lequel le gouvernement Bush aurait
rompu tous ses contacts avec l'Iran et tenterait
de déstabiliser le régime politique du pays en
organisant un soulèvement populaire.
Mercredi 18 juin 2003 : La chambre
de cassation du tribunal de Saratov (Volga) a
accepté la plainte de 5 Russes (trois
écrivains, un journaliste et le vice-directeur
d'un lycée orthodoxe), contre le président
américain Bill Clinton pour "génocide du
peuple yougoslave" lors des bombardements de
l'Otan en mars 1999. Les 5 Russes avaient
déposé une plainte en mars dernier, à
l'occasion du 4e anniversaire des frappes de
l'Otan accusant Bill Clinton d'avoir violé 5
articles du Code pénal russe : lancement d'une
guerre d'agression, utilisation de moyens
interdits lors d'actions militaires, génocide,
dommages écologiques et attaque contre les
personnes et les institutions qui se trouvent
sous protection internationale. La plainte a
été rejetée, le tribunal ayant expliqué qu'un
étranger ne pouvait être poursuivi en Russie
que si ses actions causaient un dommage direct à
la Russie. En appel les plaignants ont argumenté
que plusieurs oléoducs russes avaient été
détruits lors des bombardements ce qui avait
causé "un immense dommage matériel pour la
Russie".
Jeudi 19 juin 2003 : Dimitri
Aïatskov, gouverneur de la région de Saratov
dans le sud de la Russie, a appelé la Douma à
légaliser la prostitution afin de lutter
efficacement contre les maladies sexuellement
transmissibles (MST), la tuberculose et la
délinquance. Un projet de loi est en cours de
rédaction qui oblige les prostituées à subir
un examen médical deux fois par mois, et à
exercer leur métier à au moins 500 mètres de
distance de tout établissement éducatif ou
culturel. Un député a annoncé que des études
étaient en cours afin de modifier le Code Pénal
et punir par de lourdes peines les hommes
sollicitant les services de prostituées. La
prostitution n'est pas interdite en Russie même
si les prostituées sont régulièrement
contrôlées et condamnées à payer des amendes
pour "exercice d'activité
anti-sociale". Seul le fait de soumettre une
femme à la prostitution est puni par le Code
Pénal. Selon une estimation récente publiée
par le quotidien Nezavissimaïa Gazeta, la Russie
compterait plus de 100 000 prostituées. De
nombreuses organisations des droits de l'homme
ont dénoncé la prostitution russe qui débouche
le plus souvent sur la traite des blanches. La
Russie est la plaque-tournante de cette traite
vers les pays d'Europe occidentale. La Douma
examine actuellement un projet de loi destiné à
réprimer ce trafic. Ce texte lui a d'ores et
déjà valu des félicitations du département
d'Etat américain dans le troisième rapport
annuel "Trafficking in Persons" (Trafic
d'êtres humains).
Samedi 21 juin 2003 : Le ministre
russe à l'Energie atomique, Alexandre
Roumiantsev, a déclaré vendredi qu'il ne
livrera plus de combustible nucléaire à l'Iran
tant que celui-ci n'aura pas placé toutes ses
installations nucléaires sous le contrôle de
l'AIEA. Le marché de cette centrale est d'un
milliard de dollars.
Lundi 23 juin 2003 : La
dernière chaîne de télévision privée
indépendante, TVS, dirigée par un groupe de
journalistes qui luttaient depuis 2 ans pour la
liberté de la presse en Russie, a été fermée
dimanche par les autorités en raison de la
"crise financière et de gestion que
traverse la chaîne". Elle a été
remplacée par une chaîne publique de sport. Le
ministère de la presse a déclaré que cette
fermeture avait été décidée "pour
protéger les droits des téléspectateurs".
Les journalistes de TVS ont accusé "les
actionnaires d'être aux ordres du Kremlin et
d'avoir laissé mourir la chaîne en n'honorant
pas les salaires des employés et les factures.
Mercredi 2 juillet 2003 : Moscou et
13 régions de Russie ont rétabli les cours
d'assises supprimées lors de la révolution de
1917. Les juristes ont estimé que ce
rétablissement pourrait permettre à la Russie
de "placer la justice russe au niveau des
normes internationales". Le 1er janvier
2003, 69 des 89 régions russes avaient
réinstauré les cours d'assises.
Samedi 5 juillet 2003 : Le
président Vladimir Poutine a fixé au 5 octobre
la tenue de l'élection présidentielle en
Tchétchénie.
Lundi 7 juillet 2003 : 2 femmes
kamikazes se sont faites exploser samedi à un
festival de rock sur l'aérodrome de Touchino au
nord-ouest de Moscou provoquant la mort de 16
personnes et en blessant une soixantaine
d'autres. Selon la police une des femmes avait
sur elle "des documents en
tchétchène". 40 000 jeunes assistaient à
ce concert.
Mardi 8 juillet 2003 : Le
président Vladimir Poutine a accusé les
indépendantistes tchétchènes d'avoir
perpétré l'attentat lors d'un concert de rock
près de Moscou. Un dernier bilan, revu à la
baisse, fait état de 13 morts , dont les 2
femmes kamikazes, et une soixantaine de blessés.
Il a déclaré que "les indépendantistes
tchétchènes doivent être détruits".
Mercredi 9 juillet 2003 : En visite
à Moscou pour une réunion sécuritaire, le
ministre français des affaires étrangères,
Dominique de Villepin, et son homologue russe
Igor Ivanov, ont appelé à la tenue d'une
conférence internationale sur le Proche-Orient
pour "donner une nouvelle dimension au
processus de paix". La France et la Russie
ont exhorté l'Iran à signer le protocole
additionnel du Traité de non prolifération
nucléaire qui permet à l'AIEA d'effectuer des
visites impromptues sur les sites nucléaires
iraniens.
Vendredi 11 juillet 2003 : Un plan de
modernisation de l'armée a été approuvé jeudi
et vise à faire de l'armée russe, dans les 4
ans à venir, une armée de métier.
Mardi 15 juillet 2003 : Une série
d'explosions dans un arsenal militaire près de
Vladivostok a provoqué dimanche matin un
important incendie qui n'a pu être maîtrisé
que vers midi. Le feu s'est propagé à des
maisons voisines qui ont été entièrement
détruites. Un premier bilan fait état de 26
blessés dont 7 dans un état grave.
Lundi 21 juillet 2003 : Un
journaliste qui couvrait le conflit tchétchène
pour la chaîne TVT (Moscou) a été abattu
vendredi de 2 balles dans le dos par un inconnu. ** Le Kremlin
a par ailleurs annoncé qu'elle ne fera pas appel
à des médiateurs internationaux pour mettre fin
à la guerre en Tchétchénie précisant qu'elle
avait déjà utilisé cette option et que
"cela n'avait rien donné."
Samedi 26 juillet 2003 : Un tribunal
militaire condamné vendredi à 10 ans de prison
ferme assortis d'un internement dans un camp de
travail un colonel russe, Iouri Boudanov, pour le
meurtre par strangulation le 26 mars 2000 d'Elsa
Koungaïeva, jeune fille tchéchène alors âgée
de 18 ans, à Tangui-Tchou, près de Grozny la
capitale. Jugé une première fois irresponsable,
les experts médicaux sont revenus sur les
conclusions de leur rapport. C'est la première
fois qu'un haut gradé russe est condamné pour
le meurtre d'un civil en Tchétchénie.
Mardi 29 juillet 2003 : Un tribunal
de Moscou a rejeté les demandes d'indemnisation
pour préjudice moral des familles des victimes
mortes des suites des gaz paralysants lancés par
les forces de sécurité russes lors de l'assaut
du théâtre de Moscou où un commando
tchétchène avait pris en otage, en octobre
2002, plusieurs centaines personnes.
Mercredi 30 juillet 2003 : Le
président Vladimir Poutine a reçu mardi à
Moscou le chef du gouvernement italien, Silvio
Berlusconi. Il a souhaité que "la confiance
entre Rome et Moscou s'étende à l'Union
européenne". Silvio Berlusconi a affirmé
que la Russie pourrait rejoindre l'Organisation
mondiale du commerce (OMC) d'ici la fin de
l'année.
Vendredi 1er août 2003 : Selon
l'agence Interfax, le procureur de Moscou, Mikhaïl
Avdioukov, et son premier adjoint Iouri
Sinelchtchikov ont été limogés pour
"insuffisances systématiques dans leur
travail notamment en ce qui concerne les
enquêtes préliminaires". Une enquête du
Parquet général a révélé que 9000 délits
commis à Moscou n'ont pas été enregistrés.
Selon Iouri Sinelchtchikov, dans une interview
publiée jeudi dans le quotidien "Vremia
Novosteï", il s'agit "d'une démarche
préélectorale visant à montrer que ceux qui
sont au pouvoir prennent des mesures pour mettre
de l'ordre". NDLR. Les élections
législatives doivent avoir lieu en décembre
prochain.
Mercredi 13 août 2003 : Commémoration
mardi dans tout le pays de la tragédie du
Koursk. Le 12 août 2000, le sous-marin
nucléaire Koursk qui effectuait des manoeuvres
en mer de Barents a explosé. Les 118 marins qui
se trouvaient à bord périrent. Selon l'enquête
une torpille défectueuse a provoqué des
explosions en série qui conduisirent au naufrage
du Koursk.
Mercredi 20 août 2003 : Le
président Poutine a signé mardi un décret
visant à la levée des sanctions économiques
contre l'Irak et ce conformément à la
résolution 1483 des Nations Unies du 22 mai
dernier.
Samedi 23 août 2003 : Une
centaine de personnalités russes et
tchétchènes (défenseurs des droits de l'homme,
cinéastes, écrivains et scientifiques) a
transmis une lettre au président Vladimir
Poutine pour lui demander d'entamer des
négociations avec le président tchétchène
Aslan Mashkadov pour mettre fin à la guerre en
Tchétchénie et d'expliquer pourquoi il refuse
une médiation internationale.
Mardi 26 août 2003 : Plusieurs
explosions ont secoué lundi matin la ville de
Krasnodar, dans le sud du pays, à la frontière
avec la Tchétchénie faisant 3 morts et plus de
20 blessés. La police attribue les attentats aux
indépendantistes tchétchènes.
Lundi 1er septembre 2003 : Un
pétrolier, à quai samedi dans le port de
d'Oktyabrsk, dans la région de Samara à environ
800 km au sud-est de Moscou, est en feu à la
suite d'une explosion, d'origine indéterminée,
survenue dans la salle des machines et au cours
de laquelle un marin a été tué. Dimanche soir,
l'incendie n'était toujours pas maîtrisé.
Selon les équipes de secours, l'échappement du
pétrole a pu être arrêté et des barrages
flottants ont été érigés sur la Volga où du
pétrole aurait déjà gagné les berges. ** Le
sous-marin B159, qui ne naviguait plus depuis
1989, en remorquage vers une entreprise de
démontage, a sombré samedi en mer de Barents à
la suite d'une tempête causant la mort de 9
marins. Un seul a pu être rescapé. Le ministre
de la Défense, Sergueï Ivanov a annoncé la fin
des opérations de remorquage des sous-marins
hors service dont 126 sont actuellement à quai
dans les ports russes. Il a par ailleurs indiqué
que "les procédures de remorquage n'avaient
pas été respectées" sans toutefois donner
plus de détails. Le sous-marin a été repéré
à 238 mètres de fond . L'écologiste Alexandre
Nikitine a estimé samedi que le risque d'une
contamination de la Volga était élevé. Le 12
août 2000, le sous-marin nucléaire Koursk avait
sombré également en mer de Barents à la suite
de l'explosion d'une ogive nucléaire
défectueuse causant la mort de ses 118 marins.
Mercredi 3 septembre 2003 : Le prince
Abdallah Ben Abdelaziz d'Arabie Saoudite a
entamé mardi une visite officielle de 3 jours à
Moscou, où il a été reçu au Kremlin par le
président Vladimir Poutine. C'est une visite
historique, la première d'un haut dirigeant
saoudien depuis l'établissement de relations
diplomatiques entre les deux pays en 1926.
D'importants accords de coopération dans le
domaine pétrolier doivent être signés à cette
occasion. La Russie et l'Arabie Saoudite sont les
2 plus grands exportateurs de pétrole.
Jeudi 4 septembre 2003 : 2 bombes de
forte puissance placées sur la voie ferrée ont
explosé au passage d'un train près de
Kislovodsk, dans la région de Stavropol, au nord
de la Tchétchénie, faisant 5 morts et une
trentaine de blessés selon un premier bilan
provisoire. ** Le décret présidentiel
fixant officiellement la tenue du scrutin
législatif pour le 7 décembre a été publié
au Journal Officiel russe. La campagne
électorale a été officiellement lancée
mercredi. Ces législatives seront suivies de
présidentielles organisées en mars 2004.
Vendredi 26 septembre 2003 : La Cour
suprême de Moscou a confirmé l'annulation de la
candidature de l'homme d'affaires, Malik
Saïdoullaïev, à l'élection présidentielle de
Tchétchénie du 5 octobre prochain. Rappelons
que la Cour Suprême de Tchétchénie lui avait
retiré sa candidature le 13 septembre dernier
estimant qu'il y a eu "fraude" dans la
collecte de signatures. Le chef de
l'administration tchétchène pro-russe, Akhman
Kadyrov, reste le seul candidat en lice.
Mardi 30 septembre 2003 : Ouverture
lundi à Moscou et jusqu'au 3 octobre d'une
conférence internationale sur les changements
climatiques. 1 000 représentants de plus de 43
pays seront présents. A cette occasion, le
président Vladimir Poutine a fait savoir que la
Russie ne signera pas dans l'immédiat le
protocole de Kyoto, portant sur
la réduction des gaz à effets de serre,
estimant que "cette décision doit prendre
en compte les intérêts nationaux". Si la
Russie adhèrait au protocole de Kyoto,
l'ensemble des pays adhérents représenteraient
plus de 59 % des émissions de gaz polluants
permettant ainsi à l'accord d'être viable
juridiquement. Pour entrer en vigueur, le
protocole de Kyoto doit être ratifié par 55
pays représentant au moins 55% des rejets de gaz
carbonique. L'an dernier, Moscou avait laissé
entendre qu'il signerait ce protocole.
Samedi 4 octobre 2003 : Amnesty
International a dénoncé
jeudi dans un rapport les lois russes "qui
offrent une piètre protection à bon nombre de
personnes", les violations des droits de
l'homme liées à la loi de lutte contre le
terrorisme, les restrictions à la liberté de
mouvement ou encore le traitement des enfants
handicapés mentaux ou des détenus. Ce rapport
indique qu'à "la lumière de la situation
des droits humains qui prévaut dans le pays, il
importe tout particulièrement que les gens
soient protégés contre les actes de torture,
les procès iniques, la peine de mort, les
homicides illégaux, la détention arbitraire et
la discrimination, et quils puissent
bénéficier de réels recours si leurs droits
sont bafoués. Pour certaines personnes en
particulier, la loi noffre quune
protection minime notamment les
membres de minorités ethniques, les femmes, les
enfants et les détenus". Amnesty souligne
toutefois des "réformes positives"
mais recommande aux autorités russes de mettre
un terme aux extraditions de personnes vers les
pays où elles risquent d'être condamnées à
mort, d'abolir la peine capitale, d'enquêter de
manière impartiale sur les crimes de guerre en
Tchétchénie et d'en traduire les auteurs en
justice. ** Plusieurs centaines de
personnes ont manifesté vendredi à Moscou près
du siège de la Télévision nationale pour
commémorer la rébellion parlementaire contre
Boris Eltsine du 3 octobre 1993. Après un
décret de destitution prononcée fin septembre
1993 à l'encontre du président, Boris Eltsine
dissout le parlement et ordonne aux chars
"d'écraser les mutins" retranchés au
parlement. Le bilan officiel fait état de 148
morts. Mais selon l'opposition, il y aurait eu
des milliers de victimes.
Mardi 7 octobre 2003 : Le premier
ministre français Jean-Pierre Raffarin est
arrivé lundi à Moscou pour une visite de 48
heures dans le cadre de la neuvième session du
séminaire intergouvernemental franco-russe,
qu'il co-préside avec son homologue russe,
Mikhaïl Kassianov. La France entend développer
ses relations économiques avec la Russie qui a
enregistré une croissance de 7 % au premier
semestre 2003.
Mercredi 8 octobre 2003 : Après les
déclarations du porte-parole du Département
d'état américain, Richard Boucher (portant sur
le scrutin présidentiel de dimanche en
Tchétchénie qui a vu la victoire d'Akhmad
Kadyrov, candidat du Kremlin) qui avait jugé
"que le scrutin et la campagne électorale
qui l'avait précédé n'avaient pas le potentiel
pour produire un résultat positif et
démocratique", le ministère russe des
Affaires étrangères s'est dit
"perplexe" des positions américaines,
Washington n'ayant envoyé aucun observateur sur
place.
Vendredi 10 octobre 2003 : En visite
à Ekaterinbung, dans l'Oural, le chancelier
allemand Gehrard Schroeder a rencontré le
président Vladimir Poutine avec lequel des
accords politiques et des contrats économiques
(portant sur la construction de gazoducs vers la
Baltique d'une valeur d'un milliard d'euros
environ) ont été signés.
Samedi 11 octobre 2003 : Alexei
Sidorov, 31 ans, rédacteur en chef de
l'hebdomadaire "Toliatinskoie
Obosrenie" (la Revue de Togliatti), dans la
région de Samara (sud du pays), a été
assassiné vendredi près de son domicile à
Togliatti, moins de 18 mois après le meurtre de
son prédécesseur, Sidorov, Valery Ivanov,
fondateur de la revue, dans des circonstances
similaires. Dans un communiqué , l'organisation
Reporters sans frontières (RSF) se dit
"très choquée par ce nouvel assassinat qui
confirme tragiquement la Russie comme le pays le
plus meurtrier d'Europe pour les
journalistes" et "inquiète" du
"climat d'impunité qui règne en Russie
pour les assassins de journalistes". Alexei
Sidorov enquêtait sur les présumés liens entre
le crime organisé et le plus gros constructeur
automobile russe, Avtovaz, dont le siège se
trouve à Togliatti.
Vendredi 24 octobre 2003 : Inauguration
jeudi à Moscou par le président Vladimir
Poutine d'un monument en mémoire aux victimes du
terrorisme placé en face du Théâtre de la
Doubrovka où avait eu lieu le 28 octobre 2002
une prise d'otages organisée par une quarantaine
d'indépendantistes tchétchènes. Les forces
russes étaient alors intervenues utilisant des
gaz paralysants, dont la composition n'a toujours
pas été révélée à ce jour, provoquant la
mort de 170 personnes dont 129 otages. Après
l'intervention des forces russes, le ministre de
la santé, Iouri Chevtchenko, avait révélé que
le gaz employé lors de l'assaut du théâtre de
Moscou où près de 800 personnes avaient été
prises en otage par un commando tchétchène,
était du Fentanyl, un dérivé d'opiacée,
puissant sédatif et analgésique, similaire à
la morphine mais 100 fois plus fort. A fortes
doses, il bloque la respiration. (Voir notre article du 28 octobre
2002 et suivants). Les familles des
victimes de la prise d'otages du théâtre ont
annoncé qu'elles avaient saisi la Cour
européenne des Droits de l'homme pour savoir si
la Russie avait violé la loi en utilisant des
gaz lors de cet assaut arguant que Moscou avait
bloqué toutes les enquêtes sur cette affaire et
qu'elles n'avaient plus que ce recours.
Lundi 27 octobre 2003 : Considéré
comme l'un des hommes les plus riches de Russie,
le patron du groupe pétrolier Ioukos, Mikhael
Khodorkovski, a été arrêté manu militari
samedi matin par un commando de la police
spéciale alors que son avion s'apprêtait à
décoller de Novossibirsk en Sibérie. M.
Khodorkovski finançait l'opposition libérale et
avait annoncé ouvertement sa volonté de
participer aux législatives du 7 décembre
prochain et aux présidentielles de mars contre
Vladimir Poutine. Il a été transféré à
Moscou où il a été inculpé de "vol par
escroquerie à grande échelle et en groupe
organisé, évasion fiscale à grande échelle,
non respect d'une décision judiciaire par une
entreprise commerciale, atteinte aux intérêts
des actionnaires par tromperie, faux répétés
en écriture et dilapidation de biens
d'autrui".
Mardi 28 octobre 2003 : Après
l'arrestation spectaculaire samedi par un
commando de la police spéciale du patron du
groupe pétrolier Ioukos, Mikhael Khodorkovski,
(40 ans), le président Vladimir Poutine a
refusé de rencontrer lundi des hommes d'affaires
et des hommes politiques : "Il n'y aura
aucune rencontre, aucun marchandage sur
l'activité des organes de la justice, à
condition, bien entendu, que ces organes agissent
dans le cadre de la législation russe". Les
marchés financiers ont affiché une baisse
importante. Washington s'est dit
"préoccupée par l'arrestation de Mikhael
Khodorkovski". Un haut responsable de
l'administration Bush, sous couvert d'anonymat, a
accusé le président Poutine "de se livrer
à une vendetta personnelle".
Mercredi 29 octobre 2003 : Selon le
chef du service de sécurité écologique des
Forces armées russes, le général Alevtin
Younak, la Grande-Bretagne est prête à accorder
une aide de 5,5 millions de dollars pour le
démantèlement de certains sous-marins
nucléaires de l'ex-URSS réformés et a
précisé que : "Selon les spécialistes de
l'Institut académique de Sécurité des sites
énergétiques nucléaires, il existe une menace
hypothétique d'utilisation par les terroristes
aussi bien du combustible nucléaire brûlé
extrait des sous-marins que des déchets
radioactifs liquides et solides dans les lieux de
stationnement des sous-marins réformés".
Vendredi 31 octobre 2003 : Après le
gel jeudi des actions du groupe pétrolier Ioukos
par le Parquet de Moscou, provoquant une seconde
chute importante de la Bourse de Moscou, le chef
de l'administration présidentielle, Alexandre
Volochine, a été relevé de ses fonctions par
le président Vladimir Poutine. Selon des sources
proches de la présidence, M. Volochine aurait
donné sa démission peu après l'arrestation du
président de Ioukos, Mikhaïl Khodorkovski.
Samedi 1er novembre 2003 : L'affaire
Ioukos provoque de nombreux remous au sein du
gouvernement de Vladimir Poutine. Le premier
ministre, Mikhael Kassianov, a critiqué le
président Vladimir Poutine suite à
l'arrestation du président du groupe pétrolier
Ioukos et la saisie de ses actions.
Lundi 3 novembre 2003 : Le Premier
ministre Ariel Sharon a entamé dimanche une
visite de trois jours à Moscou où il
rencontrera le président russe Vladimir Poutine.
Selon la ministre de l'intégration Tzipi Livni
qui accompagne M. Sharon, ce dernier va demander
au président russe l'abandon de son projet
onusien sur la feuille de route (plan de paix)
visant à rendre obligatoire son application,
estimant que "nous ne souhaitons pas que la
Feuille de route soit entérinée par le Conseil
de sécurité car nous avons exprimé de
sérieuses réserves à son sujet". Le
premier ministre entend également exprimer ses
"inquiètudes" quant à l'échange de
technologies entre la Russie et l'Iran, la
question du programme nucléaire de l'Iran étant
"la plus grave menace stratégique pour la
sécurité de l'Etat hébreu." Ariel Sharon doit également
proposer au président russe un renforcement de
la coopération "contre le terrorisme
islamique qui sévit dans les deux pays". ** Après les réactions de
Washington qui estimait vendredi que "la
Russie risquait d'effrayer les investisseurs
étrangers après la décision prise de geler les
titres de la société pétrolière Ioukos et
d'arrêter son patron Mikhaïl
Khodorkovski", le porte-parole du ministère
des Affaires étrangères, Alexandre Iakovenko, a
jugé que "ce genre de déclarations du
Département d'Etat américain sont pour le moins
incorrectes et irrespectueuses envers la
Russie" ajoutant : "nous nous rappelons
quelle a été cette même attitude de deux poids
deux mesures concernant la Tchétchénie, quand
était évoqué l'emploi disproportionné des
forces armées, mais si on regarde maintenant
comment agissent les soldats américains en Irak
nous pouvons voir que tout cela est très
éloigné du respect des droits de l'homme".
Dans son édition de dimanche, le Sunday Times a
rapporté que "le contrôle des actions du
pétrolier Ioukos détenues par son patron
Mikhaïl Khodorkovski a été transféré au
banquier britannique Jacob Rothschild, dans le
cadre d'un accord établi avant l'arrestation de
l'oligarque russe". Le quotidien précise
que J Rothschild "contrôle désormais les
droits de vote de titres de Ioukos d'une valeur
totale de huit milliards de livres (11,6
milliards d'euros)"
Mardi 4 novembre 2003 : Le Premier
ministre israélien Ariel Sharon poursuit sa
visite de trois jours à Moscou. Après sa
rencontre avec le président Vladimir Poutine, et
pour la première fois, il s'est dit prêt à
rencontrer le premier ministre palestinien Ahmed
Qoreï, rencontre exclue jusqu'à présent et à
des concessions sauf pour ce qui concerne la
sécurité d'Israël. ** Mikhaïl
Khodorkovski, président du groupe pétrolier
Ioukos, emprisonné depuis le 25 octobre dernier
à la suite d'une intervention musclée des
forces de sécurité russes, et inculpé par le
Parquet russe de "vol par escroquerie à
grande échelle" et "évasion
fiscale" a annoncé lundi qu'il
démissionnait de son poste. Le préjudice porté
à la Russie, selon une première estimation,
avoisinerait le milliard de dollars.
Mercredi 5 novembre 2003 : Le Premier
ministre israélien Ariel Sharon a terminé mardi
sa visite de trois jours à Moscou. Il a
rencontré le premier ministre russe Igor Ivanov
qui a indiqué
"réexaminer son projet
onusien sur la feuille de route (plan de paix)
visant à rendre obligatoire son
application" sans toutefois promettre de
l'entériner. ** Un
Américain d'origine russe, Simon Kukes, a été nommé
directeur général du groupe pétrolier Ioukos
après la démission lundi de son président, Mikhaïl
Khodorkovski, emprisonné depuis le 25 octobre et
inculpé par le Parquet russe de "vol par
escroquerie à grande échelle" et
"évasion fiscale" portant sur près
d'1 milliard de dollars. ITALIE : Le
président russe Vladimir Poutine a quitté mardi
soir la Russie pour un voyage d'état de 48
heures en Italie pour assister au sommet Union
européenne / Russie. Il devrait également
rencontrer mercredi soir le Pape Jean-Paul II qui
a émis le souhait de pouvoir effectuer une
visite pastorale en Russie. Voyage que ne peut
lui promettre le président russe en raison des
divergences persistantes entre l'Eglise orthodoxe
russe et l'Eglise catholique.
Jeudi 6 novembre 2003 : ITALIE :Ouverture
à Rome du sommet Union européenne / Russie en
présence du président russe Vladimir Poutine.
Le porte-parole de la Commission européenne a
prévenu que le président russe devra
s'expliquer devant les 15 sur l'affaire du groupe
pétrolier Ioukos. Dans une conférence de presse
mercredi, le président Poutine a réaffirmé
qu'il n'avait aucune intention de revenir sur les
privatisations.
Vendredi 7 novembre 2003 : Un proche
associé du président démissionnaire du groupe
pétrolier Ioukos, Mikhail Khodorkovski, Leonid
Nevzline, unique bénéficiaire d'un fonds qui
détient 50 % des parts d'une holding basée à
Gibraltar qui contrôle 44% des parts de
YukosSibneft (fusion entre Ioukos et son petit
rival Sibneft) et permet à Khodorkovski et ses
associés de garder le contrôle de Ioukos, a
été obtenu la nationalité israélienne selon
un responsable du gouvernement Sharon qui a
déclaré que M. Nevzline avait "déposé sa
demande de naturalisation il y a une semaine et a
obtenu dimanche la nationalité en accord avec la
loi israélienne" ajoutant que "M.
Nevzline se trouve toujours en Israël où il a
reçu une carte d'identité et un permis de
voyager." Rappelons que selon la loi
israélienne (du retour pour tous Juifs), il faut
au moins un grand-parent juif pour obtenir la
nationalité israélienne. Le délai, pour
obtenir cette nationalité, varie de quelques
jours à plusieurs mois. ITALIE : Lors du
12ème sommet Union européenne / Russie qui
s'est ouvert à Rome, le président russe
Vladimir Poutine qui s'exprimait sur le dossier
tchétchène, face aux nombreuses critiques
européennes, a fustigé les Européens les
accusant "de ne pas avoir assez fait pour
l'aider à lutter contre le terrorisme". Le
chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi,
a quant à lui accusé la presse européenne
"de continuer à colporter des
légendes" (sur la Tchétchénie). Dans une
déclaration commune l'Union européenne et la
Russie "jugent souhaitables de travailler
ensemble pour que Moscou puisse rejoindre l'OMC
(Organisation Mondiale du Commerce) d'ici la fin
2004."
Samedi 8 novembre 2003 : Plusieurs
dizaines de milliers de personnes issues du Parti
Communiste et des partis de gauche ont manifesté
vendredi dans les rues de Moscou à l'occasion de
la Fête de la Révolution d'octobre 1917,
rebaptisée "Fête de l'entente et de la
réconciliation" à la chute de l'URSS, pour
demander la démission du président Poutine. ** Environ 1
000 personnes ont manifesté dans le centre de
Moscou à l'appel des Forces Libérales Russes
pour la liberté et la démocratie en danger dans
la Russie de Vladimir Poutine. ** Au terme
de son examen du rapport de la Russie, présenté
par Moscou avec 4 ans de retard, le Comité des
Droits de l'homme de l'ONU, composé de 18
experts, met en cause la loi fédérale destinée
à combattre le terrorisme. Une disposition de
cette loi exempte le personnel militaire et
policier de la responsabilité des dommages
provoqués lors d'opérations contre-terroristes.
La définition des "activités
extrémistes" est en outre trop vague pour
protéger les individus contre l'arbitraire. Le
Comité se félicite des progrès enregistrés en
Fédération de Russie dans le traitement du
problème de surpeuplement des prisons. Il se dit
néanmoins préoccupé : par le grand nombre de
personnes victimes de trafic à des fins
d'exploitation (esclavagisme) ; par les cas de
tortures, en particulier lors des interrogatoires
informels dans les commissariats de police ; par
les informations persistantes, et étayées de
preuves, faisant état de violations des droits
de l'homme dans la République tchétchène ; par
l'issue tragique de l'opération de secours dans
le théâtre Dubrovka de Moscou le 26 octobre
2002, par les informations indiquant que les
élections présidentielles tenues en
Tchétchénie le 5 octobre dernier n'ont pas
respecté les exigences du Pacte ; par le
contrôle croissant de l'État sur les principaux
médias et par la croissance des attaques
violentes à caractère raciste contre les
minorités.
Mercredi 12 novembre 2003 : Un tribunal
de Moscou a rejeté mardi la demande de mise en
liberté de l'ex-président du groupe Ioukous,
Mikhaïl Khodorkovski, arrêté et placé en
détention le 25 octobre dernier pour "vol
par escroquerie à grande échelle en groupe
organisé" et "d'évasion fiscale à
grande échelle". Il risque jusqu'à 10 ans
de prison pour préjudice provisoirement fixé à
1 milliard de dollars.
Jeudi 13 novembre 2003 : Le
procureur général adjoint Vladimir Kolesnikov a
annoncé mercredi à Moscou que l'enquête sur la
fraude à grande échelle, impliquant le
directeur du groupe pétrolier Ioukos Mikhaïl
Khodorkovski, pourrait être bouclée d'ici deux
mois. Il a toutefois prévenu que ce dernier
pourrait être maintenu en détention préventive
pendant deux ans, si nécessaire.
Samedi 15 novembre 2003 : L'organisation
de défense des droits de l'homme, Human
Rights Watch, a dénoncé jeudi dans un rapport (en
anglais) le traitement des soldats
de troupes au sein de l'armée russe déjà
fortement critiquée par la communauté
internationale pour ses exactions commises en
Tchétchénie. D'après ce rapport l'alimentation
et les soins dispensés aux soldats sont
nettement en-dessous des normes officielles.
Rachel Denber, directrice exécutive de la
division d'Europe et d'Asie Centrale d'Human
Rights Watch indique dans un rapport de 40 pages
que les jeunes recrues russes sont malades et
dénutris. Ils manquent de viande et de légumes
frais. La nourriture qu'ils reçoivent est de
pauvre qualité, souvent avariée ou infestée de
punaises. De violents bizutages empêchent
également les jeunes recrues d'avoir recours aux
services de santé. Les officiers supérieurs
harcèlent ou battent les soldats qui ont eu
accès aux soins. Il arrive même que les
officiers commandants et même les médecins
empêchent les demandes de soins médicaux. De
nombreuses jeunes recrues se sont suicidées
après avoir subi des traitements cruels de la
part de leurs supérieurs. ** Moscou a
officiellement protesté auprès de Londres suite
à la décision de la justice britannique de
rejeter la demande d'extradition d'Akhmed
Zakaïev, l'émissaire indépendantiste
tchétchène et conseiller de l'ex-président
tchétchène Aslan Mashkadov, accusé par Moscou
"d'avoir participé à une série d'actes
terroristes, la plupart commis selon le
gouvernement russe lors de la première guerre de
Tchétchénie (1994-1996). Le juge anglais a
estimé que la demande "était politiquement
motivée, donc irrecevable". L'un des
principaux conseillers du président russe
Vladimir Poutine, Sergueï Iastrjembski, a
estimé que cette décision "porte
indéniablement préjudice à la coopération des
pays participant à la coalition
antiterroriste" à laquelle s'est jointe la
Russie après les attentats de septembre 2001 aux
Etats-Unis." Akhmed Zakaïev a été
arrêté en décembre 2002 à son arrivée à
Londres, après l'émission par la Russie d'un
mandat d'arrêt international. Il a été
libéré sous caution dans l'attente de l'examen
de la demande d'extradition.
Mardi 18 novembre 2003 : Lors d'une
conférence internationale des églises locales,
Alexis II, le patriarche orthodoxe de Moscou et
de toutes les Russies, a appelé lundi à
"l'unité des Chrétiens au sein d'une seule
église apostolique".
Mardi 25 novembre 2003 : Un incendie
s'est déclaré dans la nuit de dimanche à lundi
à Moscou dans une résidence universitaire
abritant des étudiants étrangers situé près
de l'université Patrice Lumumba. Le bilan est
lourd : 32 morts et plus de 140 blessés dont
plusieurs dans un état critique. La police
s'oriente soit vers un incendie d'origine
criminelle, soit par imprudence. Le ministre de
l'Education a annoncé que 3 étudiants étaient
recherchés.
Mardi 2 décembre 2003 : A
l'occasion lundi de la Journée mondiale de lutte
contre le sida, l'UNICEF a diffusé un spot
publicitaire pour venir en aide à quelque 6 000
bébés (chiffre officiel) séropositifs
abandonnés par leur mère. Selon l'OMS, le
nombre de ces bébés a triplé en 2 ans. Un
enfant contaminé sur 5 est voué à l'abandon.
Selon des chiffres officiels, 257 000 Russes sont
séropositifs. Des groupes d'études
indépendants portent ce chiffre à plus de 1
million. 59 % des Russes ignorent que le 1er
décembre est la Journée mondiale de lutte
contre le sida.
Mercredi 3 décembre 2003 : A l'issue
d'une réunion à Moscou avec des industriels
européens, le
conseiller économique du président russe,
Andreï Illarionov, a déclaré que la Russie ne
peut ratifier le protocole de Kyoto "qui
pose dans sa forme actuelle des limites
significatives à la croissance économique de la
Russie". Les Etats-Unis et la Chine qui
produisent respectivement 25 et 13 % du volume
mondial de CO2, contre 6 % pour la Russie,
refusent de signer cet accord.
Jeudi
4 décembre 2003 : Le ministre des Affaires
étrangères, Igor Ivanov, a réaffirmé "la
position fondamentale de la Russie sur la
question de Taiwan à la lumière des
référendums programmés à Taiwan" dans un
communiqué commentant la proposition de Chen
Shui bian d'organiser un "référendum
défensif" en mars 2004 à Taiwan, ajoutant
"la position de la Russie est qu'il existe
une seule Chine dans le monde et que le
gouvernement de la République populaire de Chine
est le seul gouvernement légitime représentant
l'ensemble de la Chine, Taiwan faisant partie
intégrante de la Chine".
Samedi 6 décembre 2003 : Alors que
les élections législatives doivent débuter
dimanche, où 110 millions d'électeurs doivent
élire les 450 députés de la Douma, un attentat
suicide a été perpétré vendredi dans un train
de banlieue qui effectuait la liaison entre les
villes de Kislovosk et Mineralnye-Vody, à la
frontière avec la Tchétchénie près du village
de Iessentouki, en pleine heure de pointe faisant
42 morts et au moins 150 blessés. Le président
Poutine a condamné cet attentat estimant qu'il
s'agissait "d'une tentative de
déstabilisation avant les élections
législatives". ** Sergei
Mironov, président du Conseil de la fédération
(chambre haute du parlement) a annoncé que les
élections présidentielles se tiendront le 14
mars 2004 " ajoutant "d'après la loi,
il n'y a aucune autre date possible que celle du
14 mars"
Lundi 8 décembre 2003 : Dans une
interview donnée samedi au quotidien "Komsomolskaïa
Pravda", le ministre des Affaires
étrangères, Igor Ivanov, a accusé les
Etats-Unis d'être impliqué dans la démission
du président géorgien Edouard Chevardnadze
déclarant : "Je crois qu'il y a suffisament
de fait prouvant que ce qui s'est passé ces
jours-là n'était pas spontané. Bien sûr, il y
a eu des préparatifs, et l'ambassadeur
américain était impliqué, comme l'a reconnu
Chevardnadze lui-même" mettant en cause
également la fondation Soros. ** Les
premiers résultats officiels des élections
législatives de dimanche donnent le parti
"Russie Unie" proche du président
Vladimir Poutine, vainqueur du scrutin avec 38 %
des voix contre 15 % au Parti communiste et en
troisième position, le Parti libéral-démocrate
de l'ultranationaliste Vladimir Jirinovski avec
12 % des voix. Les observateurs internationaux
ont souligné que les médias, pendant la
campagne électorale, ont favorisé le parti du
président Poutine.
Mardi 9 décembre 2003 : Après le
dépouillement de près de 90 % des bulletins du
scrutin législatif de dimanche, le parti
"Russie Unie" proche du président
Vladimir Poutine, arrive en tête avec 36,7 % des
suffrages devant le Parti communiste (12,7 %) et
en troisième position, le Parti
libéral-démocrate de l'ultranationaliste
Vladimir Jirinovski avec 11,8 % des voix. L'OSCE
et les Etats-Unis ont dénoncé le non-respect
des règles démocratiques durant le scrutin.
Mercredi 10 décembre 2003 : Un
attentat-suicide a été perpétré par une ou
deux femmes kamikazes mardi devant le Kremlin
détruisant l'"Hôtel National" un
hôtel "chic" de Moscou. Un dernier
bilan fait état de 6 morts et une vingtaine de
blessés. La police a accusé les
indépendantistes tchétchènes d'être les
auteurs de cette action qui intervient 48 heures
après les résultats des élections
législatives de ce week-end qui ont vu la
victoire du parti de Vladimir Poutine qui a
déclaré que "les actions des terroristes
visent à porter atteinte à la démocratie
russe". 2 jours avant les élections, un
attentat à la bombe avait été commis dans un
train de banlieue qui effectuait la liaison entre
les villes de Kislovosk et Mineralnye-Vody, à la
frontière avec la Tchétchénie faisant 42 morts
et au moins 150 blessés. Voir notre édition du 6 décembre. Quant à
sa victoire aux législatives, et pour mettre fin
aux rumeurs de certains députés nouvellement
élus portant sur des amendements à la
constitution préconisant une prolongation du
mandat présidentiel ou l'autorisation de
l'élire pour un troisième mandat, le président
Poutine a affirmé qu'il n'y aura aucune
modification de celle-ci.
Jeudi 11 décembre 2003 : Sergueï
Mironov, président de la Chambre haute du
Parlement, a annoncé officiellement mercredi que
les élections présidentielles se tiendront le
14 mars 2004. ** Le Parti
Communiste et le Parti libéral ont dénoncé des
fraudes dans les résultats des élections
législatives de ce week-end, qui a vu une large
victoire du parti de Vladimir Poutine, se basant
sur leur propre décompte des voix qui selon eux
atteindraient les 5 % nécessaires pour entrer au
parlement. Le chef de la Commission électorale a
qualifié de "tricherie" le décompte
des Communistes et dénoncé "leur manque de
professionnalisme" et "une
politicaillerie".
Samedi 13 décembre 2003 : Les
autorités russes ont annoncé vendredi la
fermeture d'un troisième camp de réfugiés
tchétchènes, le camp d'Alina, situé dans la
république russe d'Ingouchie, proche de la
Tchétchénie où se trouvaient environ 800
personnes. Elles ont été transférées dans
d'autres camps ou des centres d'hébergement.
L'Ingouchie abrite, selon des chiffres du CICR du
mois de décembre, 70 000 réfugiés
tchétchènes.
Jeudi 18 décembre 2003 : Le
secrétaire du comité exécutif de la CEI (Communauté des Etats
Indépendants) a annoncé que 120 observateurs de
la CEI suivront le déroulement des élections
présidentielles du 4 janvier 2004 en Géorgie
sur demande de la présidente géorgienne par
intérim, Nino Bourdjanadze.
Vendredi 19 décembre 2003 : Le
président Vladimir Poutine a annoncé
officiellement jeudi sa candidature à la
présidentielle du 14 mars prochain pour un
nouveau mandat de 4 ans.
Lundi 22 décembre 2003 : Grigori
Iavlinski, chef du parti Iabloko, principal parti
d'opposition, a annoncé dimanche le boycott des
élections présidentielles prévues pour le 14
mars 2004, estimant "que des élections
libres, justes et véritablement disputées ne
sont pas possibles. Parce qu'il n'existe pas de
pouvoir judiciaire indépendant, il n'existe pas
de médias influents indépendants et il n'est
pas possible non plus d'organiser des
financements libres". L'Union des Forces de
droite, le SPS de Boris Nemtsov, avait déjà
annoncé le boycott de ces élections.
Mardi 23 décembre 2003 : Le
président en exercice du Conseil de gouvernement
provisoire irakien, Abdel Aziz Hakim, en visite
à Moscou, a reçu l'assurance du président
Vladimir Poutine que la dette irakienne allait
être "réduite d'au moins 65 %" en
"échange" de marchés en Irak.
Mercredi 24 décembre 2003 : Un tribunal
de Moscou a ordonné le maintien en détention
provisoire pour 3 mois supplémentaires, jusqu'en
mars 2004, de Mikhael
Khodorkovski, (40 ans), patron
"démissionnaire" du géant pétrolier
russe Ioukos, arrêté et placé en détention le
25 octobre dernier pour "vol par escroquerie
à grande échelle en groupe organisé" et
"évasion fiscale à grande échelle".
Il risque jusqu'à 10 ans de prison pour un
préjudice provisoirement fixé à 1 milliard de
dollars.
Samedi 27 décembre 2003 : Lors du
congrès de son parti, le Parti libéral
démocratique (LDPR), l'ultra-nationaliste,
Vladimir Jirinovski, a annoncé qu'il ne serait
pas candidat à l'élection présidentielle du 14
mars 2004 déclarant ne trouver "aucun
argument pour s'opposer" au président
sortant Vladimir Poutine. Le LDPR a nommé son
candidat, Oleg Malychkine, un professionnel de la
boxe et du football, totalement inconnu du grand
public.
Lundi 29 décembre 2003 : Après
l'ultra-nationaliste, Vladimir Jirinovski, c'est
au tour de Guennadi Ziouganov (59 ans), leader du
Parti communiste russe, qui s'est toujours
présenter aux présidentielles depuis 1991,
d'annoncer qu'il ne se présentera pas à
l'élection présidentielle du 14 mars 2004
contre le président sortant Vladimir Poutine.
Réuni dimanche en Congrès, le Parti Communiste
russe a nommé Nikolaï Kharitonov, 55 ans,
député de la Douma depuis 1993, candidat
officiel.
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