De notre correspondant à Clugnat (23), François JAUMEAU




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Les salons de l'érotisme : art ou débauche ? - 10 décembre 2012

Tout découvrir et oser pour ne pas mourir idiot, tout tester afin d'en rendre compte auprès de nos lectrices et lecteurs. C'est de cette manière que pourrait commencer cet article sur un salon qui a bien des préjugés, lieu de débauche et de luxure pour les uns, lieu d'ivresse et de plaisir pour d'autres, lieu d'amusements pour les derniers. Il s'agit du salon Eropolis Lyon (Rhône) qui débute la saison des salons de l'érotisme en France.

Ainsi, c'est dans le cadre d'Eurexpo que s'est tenu sur deux après-midi et soirées ce salon, un salon réparti en différents thèmes: un podium central de strip-tease et son bar à gogo-danseuses, un espace plus hard où se mêlent duo lesbiens et entrecroisement de corps, et un espace où des films X sont tournés en direct.

La mise en scène de ces strip-tease peut parfois les faire ressembler à de l'art vivant , où une danseuse apparaissant tel un fantôme dans un nuage blanc se transforme progressivement en papillon, où le samouraï-ninja japonais montre toute sa virilité pour le plus grand plaisir de la gent féminine, où des numéros de cirque (cracheur de feu) alternent avec l'art de l'effeuillage. Andy et Jamy, les champions d'Europe de strip-tease, ont même inclus des démonstrations de tango dans leur prestation scénique. Ceci reflète alors la partie soft de ce salon, mais derrière cette façade et scène centrale, se cachent des prestations nettement plus chaudes.

Des scènes de duo lesbiens aux scènes de corps-à-corps, le réalisme des scènes sexuelles mimées ou en pénétrations réelles, avec des stars du porno business telles Sabrina Sweet (plus de 600 films) devant un public de tous âges.
Comme dirait une jeune visiteuse, ces petits shows sont parfois tirés par les cheveux mais cela donne des idées pour raviver la flamme des ébats sexuels et exciter son partenaire.

Aux côtés de ces prestations artistiques, un marché de produits liés à l'industrie du sexe était en place: les visiteuses et visiteurs pouvaient se procurer lingerie sexy, costumes coquins, sex toys, aphrodisiaques, ou même assister à des shows privé de nu intégral.

De quoi laisser pantois nos ancêtres pour qui le sexe et son marché n'était pas ce que l'on connaît de nos jours !


Francois Jaumeau