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notre correspondant à
Nogent-sur-Marne (94), François
JAUMEAU
Le
danger du numérique sur
les radios associatives - 30 avril
2009
Depuis quelques années,
le passage au tout
numérique dans
l'audiovisuel est acté.
Les dossiers des radios
sont déposés sur le
bureau du CSA. Mais, il
reste encore pas mal de
zones d'ombre quant au
financement de
l'installation de ce
nouveau mode de diffusion
et au type d'appareil
utilisé.
Il n'y a pas une logique
unique: les Anglais ont
la leur et s'apprêtent
à en changer pour se
rapprocher de celui des
Allemands et des
Italiens. En France, le
CSA veut adopter la
technique prise
initialement par les
Anglais; ce qui ne
permettrait aucun
échange avec les autres
médias européens ou
planétaires. A plus ou
moins long terme, la
France sera obligé de se
rapprocher du système de
diffusion allemand; ce
qui engendrerait un
doublement des frais.
En parallèle, les foyers
sont loin d'être
équipés d'un récepteur
numérique et ces deux
systèmes continueront de
fonctionner conjointement
pendant une durée de
deux à trois ans. Ceci
provoquera alors
inexorablement une
explosion des charges
pour ces entreprises
audiovisuelles.
C'est ainsi que de
nombreuses radios
associatives ne pourront
supporter ce passage au
tout numérique, et
cesseront d'émettre ou
seront rachetées par les
grosses boites
d'audiovisuelles du genre
NRJ ou Next Radio.
IDFM Radio Enghien,
pourtant première radio
d'Ile de France, est
concernée par cette
mesure avec la
disposition de trois
émetteurs numériques
(Tour Eiffel, Pleyel et
Paris 13) ne couvrant pas
le rayon d'émission
actuel avec l'émetteur
hertzien de Sannois.
Les radios de quartier ne
sont pas trop touchées
car un émetteur leur
suffit... Il existe donc
un véritable danger de
voir la bande numérique
se remplir des grosses
cylindrées de
l'audiovisuel, et rien
qu'elles !
Francois Jaumeau
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