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notre correspondant à
Paris (75), Stéphane
LOISON
15 janvier 2011
Rückert-lieder
Symphonie
N° 6 de Mahler
Orchestre
National de France
Matthias Goerne baryton
Direction Daniel Gatti
Théâtre du Châtelet,
Paris
13 janvier 2011
Au Châtelet dans le
cadre de son intégrale
Mahler sur deux ans,
Daniel Gatti reprend
cette symphonie quil
a dirigée en 2007 et qui
nous avait vivement
impressionnée. Cette
partition qui a été
interprétée par les
plus grands chefs et
enregistrée plus dune
centaine de fois en
direct, exige, outre un
chef très exigeant, un
orchestre et des solistes
à sa hauteur. Gatti aime
Mahler et
particulièrement cette
symphonie (il la dirige
sans partition), alors quest-ce
qui fait quil ne
nous a pas tout à fait
séduit et quelle
nous a paru si longue et
majesté ! ddécousue.
Cest quelle
lest véritablement
et mériterait, Oh crime
de lèse être
raccourcie ! (On le rêve
si souvent dans les films
pourquoi pas dans les
uvres musicales ?).
Alors Alors que faire
pour linterpréter
Faut-il la décortiquer
comme un un Barbirolli
qui trouve Boulez, dans
la lenteur lla jouer
très rapidement comme un
Gergiev avec un LSO qui
le suit, essence
même du drame qui se
joue? On pourrait ainsi
passer tous les grands,
de Haitink, à Bernstein,
à Karajan... Ils ont
tous eu une Berlin arrive
pensait-il donc quand il
vision pour cette
symphonie
Même
Simon Rattle, pas un
grand mahlérien, avec le
Philharmonique de à nous
séduire est symphonie
demande dans sa
conception. Et Daniel
Gatti dans tout cela ? A
quoi arrivé sur le
plateau ? Il avait lair
soucieux ; Diriger Avec
la même une telle cuvre,
du sude problème des
vents ( ils ne se il est
vrai, une réflexion et
une concentration immense
; passé, dans ce hef,
chaque fois quil a
pris la baguette sur les
Mahler précédents, il
est symphonie, il nous a
offert Un allegro
energico, ma non troppo
blime aux abonnés
absents ; Ce 13 janvier,
dans cette tragique belle
facture avec quelques
sont pas sentis très
concernés pendant toute
lexécution de luvre,
jouant la partition sans
état dâme), Un
Scherzo où il cherchait
quelque chose mais quoi ?
ennui total ; Un Andante
où il est à laise,
il aime ses lenteurs
romantiques et nous a
fait vibrer; Un finale
où il était à son
affaire ; essayant tout
de même à ce que ses
pupitres lui donnent
entièrement
satisfaction. Les
percussions étaient
parfaites, léquilibre
des vents pas obtenu,
mais un final qui a
emporté ladhésion
du public. Nest-ce
pas lessentiel,
tout le reste nest
quéphémère
discussion de soi disant
spécialistes. Gatti
était-il satisfait ?
Fatigué sans aucun doute
et avec un sourire peu
éclatant ! problème
Monsieur Gatti ?
En première partie on a
eu le plaisir de
retrouver les qualités
vocales de Matthias
Goerne qui a interprété
les Rückert-lieder avec
beaucoup de sensibilité
et un orchestre au
diapason. Il harmonique
de ces ne
lseconde
méritait dfallait
surtout pas regarder les
surtitres et la naïveté
des poèmes. La richesse
uvres et la voix du
baryton suffisait à nous
émouvoir et quimporte
les histoires dabeilles
et leurs alvéoles, la
branche de tilleul et
autres problèmes de
insomniaque. Une
soirée qui pour la
première partie et
quelques passages de la
être présent.
La suite au prochain
Mahler qui comme dhabitude
narrive jamais seul
Stéphane Loison
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