De notre correspondant à Paris (75), Stéphane LOISON


23 novembre 2011

Auditorium du Louvre, Louvre, Paris
Jeudi 17 novembre 12h30
Lena Neudauer, violon
Herbert Schuch, piano,

Camille Saint-Saëns : première sonate op75
Heinz Hollinger : Lieder ohne Worte II
Robert Schumann : Première Sonate op 105

La trentaine, Lena et Herbert ont déjà une belle expérience de concerts sous la direction de grands chefs d’orchestre et des orchestres internationaux et Herbert Schuch joue souvent en binôme avec des musiciens prestigieux. Les entendre ainsi tous les deux dans de la musique de chambre au Louvre à Paris fut une expérience intéressante. Disons tout net, malgré une technique impressionnante, Lena Neudauer nous a pas très convaincu dans la sonate de Saint Saens. D’accord, ce n’est pas une grande œuvre, Proust la trouvait vraiment nulle. Le brio était là mais la sensibilité « à la française » n’était pas présente. L’Allegro-Adagio était crispé, peut être le tract ? L’Allegretto peu habité et bien sûr un Allegro molto stupéfiant de technicité. Avec Holliger, violoniste habituée aux œuvres modernes, Neudauer était plus concernée. Une œuvre qui ne demande pas une grande technique mais un contrôle permanent ce qu’on fait les deux jeunes interprètes. Avec la sonate de Schumann les deux artistes étaient parfaits de sensibilité et de précision. Le public leur a fait une ovation bien méritée. Une petite préférence pour Herbert Schuch quand même.



Stéphane Loison