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De notre correspondant à Paris (75), Stéphane LOISON


BAIKONUR - 16 octobre 2013

Un film de Veit Helmer
Avec Alexander Asochakov
Marie de Villepin
Sitora Farmonova

Sortie le 23 octobre 2013

Tout ce qui tombe du ciel vous appartient. C’est ainsi que les habitants d’un village de Kazakhstan réagissent en récupérant les débris des fusées lancées de la base de Baïkonour qui est à deux pas de leur campement. Lorsque que « Gagarine », jeune paysan passionné d’astronomie, découvre près de chez lui une jolie spationaute française, tombée d’une capsule spatiale, il l’a considère comme sa fiancée. C’est d’autant plus facile qu’elle a perdu la mémoire. Mais ce mensonge ne peut durer secret bien longtemps.

Ce charmant conte de fée moderne est la combinaison entre magie et réalisme ; On assiste à cette histoire romantique au milieu d’un contexte quasi documentaire sur ces villageois qui récupèrent les débris des fusées qui retombent dans la steppe lancées de la base de Baïkonour le « Cap Canaveral » russe d’où est parti il y a 50 ans le premier homme dans l’espace, le légendaire Gagarine. C’est la jeune et jolie Marie de Villepin qui interprète avec délicatesse l’astronaute française dont le jeune paysan au surnom de « Gagarine » tombe follement amoureux. Le réalisateur filme ses acteurs, les habitants de ces steppes avec une telle simplicité, légèreté, générosité que le spectateur ne pourra avoir que de la sympathie pour cette histoire d’amour venue du ciel, teintée d’humour. C’est un film ensoleillé qui ravira les petits et les grands qui ont su garder une âme d’enfant et qu’aller dans les étoiles a toujours fait rêver. Attendre de la part de ce réalisateur du court-métrage « Surprise » au 42 prix et d’ « Absurdistan » primé tout autant. Il y aura toujours au centre de ses films une jolie histoire d’amour qu’on est prêt à accepter. La musique de Goran Bregovic donne dès le générique ce ton si particulier, truculent, que l’on trouvait aussi dans les films de Kusturica. Bregovic avait déjà collaboré avec Veit Helmer sur « Tuvalu ». Faite le voyage en apesanteur avec « Baikonur »vous ne le regretterez pas !


Stéphane Loison


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