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De notre correspondant à
Paris (75), Stéphane LOISON
Auditorium de Louvre, Paris
Vendredi 11 janvier à 20h
Trio Wanderer
Vincent Coq, piano
Jean-Marc Phillips-Varjabédian, violon
Raphaël Pidoux, violoncelle
Félix Mendelssohn Bartholdy : premier trio op.49
Franz Schubert : Trio D898
Issus du CNSM de Paris, lauréat du concours ARD
de Munich en 1988, le trio Wander a joué sur
toutes les scènes et avec tous les grands
orchestres internationaux. Grand spécialiste de
la musique contemporaine, il a offert ce soir
deux œuvres très célèbres du répertoire.
Le trio de Mendelssohn op.49 est une œuvre
de maturité. La virtuosité, le lyrisme, l’atmosphère
fantastique qu’elle demande, le trio
Wanderer les a superbement exprimés. Vincent Coq
s’est joué des difficultés de la partition
et entraîna ses deux partenaires dans une
interprétation exaltante, éblouissante. Le trio
de Schubert d’une grande complexité d’écriture
est une suite de courts épisodes musicaux sans
rapport les uns avec les autres. Cette œuvre
pose donc des problèmes d’interprétation
à résoudre. Que dire donc de la vision qu’en
a le trio Wanderer. Il l’a joué avec peut
être trop de distance et cette froideur le
public l’a ressenti. Sans tomber dans un
romantisme caricatural, un peu plus d’émotion
aurait été la bienvenue.
Est ce parce qu’il crée des œuvres
contemporaines qu’il a cette façon d’interpréter
ce répertoire ? Le bis Beethovénien a ravi lui
tout le public. Le trio Wanderer est n’en
doutons pas un des plus grands.
Stéphane Loison
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