Entrez
votre email :
__ABONNEMENT__
GRATUIT !
        
Ciquez-ici !
fil info
0ACCUEIL INDEX GENERAL00VILLES00INFO,,QUIZ,,VIRUS,,METEO,,TV-SAT-CINE,,ASTRO,,AJOUTER FAVORIS !,,CONTACTS SOUMETTRE UN SITE0
  PAGE INFO "ARTS" + de liens dans Annuaire/Catégorie/Culture  
 
Offre n° 1

Offre n°2
 

 



SOMMAIRE PAGE INFO CULTURE, ARTS ET SPECTACLES, CINEMA

redaction@fil-info-france.com

De notre correspondant à Paris (75), Stéphane LOISON


ANDREA CHENIER de Giordano - Direction musicale Daniel Oren, Mise en scène Giancarlo Del Monaco Opéra de Paris, Bastille - 11 janvier 2009

Il y a longtemps que cet opéra n’a pas été produit à l’Opéra de Paris, on était ravi de le savoir programmé ; Hélas encore un ratage à la mise en scène ! Pourtant l’Orchestre, sous la direction de Daniel Oren, est précis et donne toutes les nuances nécessaires pour jouer cette musique vériste. Le plateau vocal est homogène, très bien distribué. Même les rôles secondaires sont excellents. Le rôle lourd d’Andréa est magnifiquement interprété par l’Argentin Marcello Alvarez que l’on a eu déjà le plaisir d’entendre sur les scènes françaises.

Micaela Carosi en Maddalena di Coigny chante pour la première fois à Paris et on espère que cela ne sera pas la dernière ; la vraie découverte de la soirée est Sergei Murzaev en Gérard, qui sera un Iago sûrement magnifique à Montpellier en version concert le 31 janvier 2010 ; une voix solide, puissante et un interprète intelligent dans ce « Scarpia » sympathique et émouvant.

Andréa Chénier est une histoire d’amour émouvante et tragique sur fond de Révolution française. Le triomphe de l’amour dans la mort ! Pour Giancarlo Del Monaco, le metteur en scène, cette histoire n’a pas grand intérêt, et sa Révolution française est kitch à souhait (involontaire ?). Il vaut mieux en sourire (et on rit) tellement elle est à pleurer ; surtout qu’elle a du coûter cher. En ce temps de restriction budgétaire, la Bastille ne connaît pas la crise !

Le premier tableau, sorte de bonbonnière style louis XV avec lustre acheté à Murano est extatique, ennuyeux. A la manière du Bal des vampires de Polanski ; les nobles sont des morts-vivants et pour nous faire comprendre que c’est un monde qui s’écroule, c’est le décor qui s’effondre. Après quarante minutes d’entracte interminable (les entractes sont plus longs que l’œuvre), le deuxième tableau, est fait "à la manière" d’un tableau pompier de David avec révolutionnaires ivres (d’amour et de sang bien sûr) qui n’arrêtent pas de se bécoter et de draguer, avec agitation de drapeaux français à tous les étages, nains ridiculisant louis XVI et Marie Antoinette et bourreau qui veut leur trancher la tête avec une hache ! C’est à la hache qu’on fait de la mise en scène chez Del Monaco. Après un autre entracte, on a droit au défilé des terroristes de la Terreur dans un théâtre à l’Italienne (la justice révolutionnaire n’est qu’una comedia per comediante ?). Le clou du clou est quand même le dernier tableau : une grille de prison qui remplit la scène jusqu’aux cintres sur laquelle Andréa et Maddalena vont grimper, grimper, grimper pour mourir sous les feux... de deux projecteurs ! Comme au Music-Hall (la guillotine connaît pas) ! C’est le Châtelet de nos grands parents avec ses opérettes de Francis Lopez qu’on ressuscite dans cette Maison au nom révolutionnaire ! Elle est là notre identité française ! Ouf, heureusement que des chanteurs émigrés exceptionnels sont venus sauver la Bastille en 2009 ! Viva la Revoluzione Francese !

Ce spectacle sera retransmis sur les chaînes de télévision. Mais grâce aux choix des plans, au montage, bref au travail du réalisateur, le visuel sera sûrement plus intéressant à suivre sur le petit écran qu’il l’a été dans la salle. Pour les voix un spectacle donc à ne pas manquer et à voir, sous un autre angle, sur vos écrans.



Stéphane Loison


 

Offre n° 3



Financez vos travaux !

Offre spéciale



LES PAGES "INFO" vous proposent les meilleurs sites de leurs catégories !
 





Copyright 2003-2008
www.fil-info-france.com