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Etre ou ne pas être fils ou
fille de… -
15 août 2005
La croyance commune aidant, être fils ou fille
de gens célèbres ou riches a longtemps été
considéré comme un frein au développement des
héritiers dorés : « Se faire un prénom »,
pour un enfant de star, n’est ce pas LA «
difficulté quasi insurmontable à affronter »
!?
Que nenni !
Tous ceux (hormis quelques rares individualités)
que cela arrangeait de communiquer une telle
absurdité ne peuvent guère plus
aujourd’hui dissimuler leur embarras dès
que le sujet est abordé en "audience"
publique.
En effet, dès que leur progéniture est en
mesure de se frotter à « l’univers
impitoyable » du travail, un petit coup de pouce
et le tour est joué pour nos enfants de stars de
tous bords.
Il est peu de répertoire d’émission
télévision, conseil d’administration
d’entreprise et autre générique de cinéma
qui n’ait un fils ou une fille de? à son «
actif ».
Cependant, direz vous, si le gosse ne peut suivre
la cadence, si le talent lui fait défaut,
s’il n’est pas à la mesure de sa
fonction, la profession se délectera de ses
incapacités pour mieux l’en démettre !
Faux, car, souvent, « papa m’a dit ... »
et notre rejeton est aussitôt recasé.
Il n’est pas dans l’objet de cette
réflexion de donner quelconque leçon de vie
d’aucune sorte car il est dans la nature de
l’homme de souhaiter pour ses enfants tout
le bien possible.
Mais que fait on des autres talents qui
n’ont pas eu cette opportunité du sang ?
Lors d’une réception où la seule présence
de ces stars est chèrement valorisée, ma
curiosité m’a laissé écouter un enfant «
précocement » célèbre fièrement
s’exclamer : «il existe bien des grandes
familles de médecins d’avocats ou
d’ingénieurs, pourquoi n’en serait il
pas de même pour les comédiens et chanteurs !
».
Décidément, NON, nous ne naissons pas tous
égaux devant l’éternel !
Daniel COHEN
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Offre n° 3
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Offre n° 4
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