- Vendredi
16 janvier 2009 N°
2184/23580
- ONU/BANDE
DE GAZA : Une réunion d'urgence de
l'Assemblée générale de l'ONU,
"afin d'examiner les mesures illégales
prises par les autorités israéliennes à
Jérusalem-Est occupée ainsi que dans le reste
du Territoire palestinien occupé", s'est
ouverte jeudi 15 janvier 2009 à la demande du
Mouvement des pays non-alignés (118 Etats
membres sur 192), pour exiger le respect de
l'appel au cessez-le-feu à Gaza lancé par le Conseil de sécurité de l'ONU dans sa
résolution 1860 (2009) du 8 janvier 2009. Le
président de l'Assemblée, le Nicaraguayen Miguel d'Escoto Brockmann, a
critiqué les bombardements israéliens sur des
hôpitaux, des bâtiments de l'ONU et de la
presse dans la Bande de Gaza jeudi 15 janvier
2009 et accusé Israël de nombreuses violations
du droit international et humanitaire. Il a
déclaré : "Nous ici aux Nations Unies
sommes restés passifs trop longtemps alors que
le carnage continue". Il a ajouté :
"Les violations du droit international
commises lors de l'attaque de Gaza ont été
dûment notées : punition collective, usage
disproportionné de la force et attaque de cibles
civiles dont des maisons, des mosquées, des
universités et des écoles". Miguel
D'Escoto Brockmann a poursuivi : "Mais il y
a une autre violence pour laquelle nous sommes
aux Nations Unies complices. Le blocus de Gaza,
qui dure depuis 19 mois, est directement
responsable de la crise humanitaire avant même
que l'actuelle offensive israélienne n'ait
commencé. Ce blocus, imposé par la puissance
occupante, viole l'article 33 de la Convention de
Genève qui interdit une punition collective en
toutes circonstances". Il a reproché au
Quatuor du Moyen-Orient, qui comprend les Nations
Unies les Etats-Unis, la Russie et l'Union
européenne, d'avoir donné son aval au blocus,
"plaçant l'ONU dans un rôle douteux et en
violation de nos obligations inscrites dans la Charte des Nations Unies et dans le
droit international". Il a estimé que
l'Assemblée générale, en tant que centre
névralgique de l'ensemble du système des
Nations Unies, et son organe le plus
représentatif, devait toujours être vigilante
dans sa défense de la Charte des Nations Unies.
Un projet de résolution devrait être voté
vendredi 16 janvier 2009. Les résolutions de
l'Assemblée ne sont pas cependant pas
contraignantes. L'ambassadrice d'Israël auprès
de l'Assemblée générale de l'ONU, Gabriela Shalev, a accusé
l'Assemblée de se réunir "de manière
cynique, haineuse et politisée afin de
délégitimer le droit fondamental d'Israël de
défendre ses citoyens." Copyright
www.fil-info-france.com/
CITATION DU JOUR : "La
censure consiste à couper les ponts de la
fraternité des esprits ! Sans elle pas de guerre
possible pour les marchands de canons, ces
profiteurs séculaires des malheurs de
l'humanité." Pascal Mourot, Secrétaire
général de SOS-Reporters, Organisation de
défense de la Liberté d'expression et
d'Opinion.
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gratuit) :
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