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Jeudi 23 octobre 2008 N° 2111/23507

SENEGAL : S'exprimant devant des journalistes en marge d'une conférence sur le travail à Dakar, mercredi 22 octobre 2008, le président Abdoulaye Wade s'est dit opposé à des sanctions à l'encontre de la Mauritanie pour obliger les auteurs du coup d'Etat du 6 août 2008, qui a déposé le président démocratiquement élu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, à le rétablir dans ses fonctions. Il a déclaré : "Les sanctions n'atteignent jamais les dirigeants (..) Depuis qu'on les applique, ça n'a jamais touché un dirigeant. Un dirigeant a tous les moyens d'y échapper, lui et sa famille. Ce sont les peuples qu'on sanctionne". Il a ajouté : "Il y a quand même des institutions qu'on ne doit pas ignorer, il y a l'Assemblée nationale et le Sénat. Ce qui s'est passé en Mauritanie, ce n'est pas la même chose que ce qui se passe ailleurs. (...) dans ce pays, il y a des institutions qui sont là, on ne les a pas dissoutes, il faut leur demander (leur avis)."



CITATION DU JOUR :
"Il est dangereux de remettre les clés de la République a un homme tenté par le pouvoir personnel". Patrick Poivre d'Arvor - Journaliste et écrivain français (1947-) "L'Irrésolu"

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Source à citer : www.fil-info-france.com/



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