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Mercredi
5 septembre 2007 N° 1756/23152

L'ancien président irakien déchu, Saddam HusseinIRAK : La Cour d'appel a confirmé mardi 4 septembre 2007 la sentence de peine de mort prononcée par la Haute Cour de l'Irak à l'encontre de 3 anciens bras droits de l'ancien président déchu, Saddam Hussein (photo), exécuté par pendaison le 30 décembre 2006. Il s'agit d'Ali Hassan al-Majid, surnommé "Ali le chimique", cousin de Saddam Hussein, de Sultan Hachim al-Tai et de Hussien Rachid al-Tikriti, reconnus coupable samedi 23 juin 2007 par le Haut tribunal pénal irakien de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité pour avoir dirigé le massacre de 180 000 Kurdes à Halabja. La sentence devrait être exécutée dans les 30 jours. ** Amir Malallah al-Rachidi, un journaliste sportif travaillant pour une télévision locale " al-Mosuliyah" à Mossoul, dans le nord de l'Irak, a été abattu mardi 4 septembre 2007 par des hommes armés. ** Un soldat américain a été tué et 3 autres blessés mardi 4 septembre 2007 lors de l'explosion d'un engin piégé au passage de leur véhicule près de Bagdad. 3 740 soldats américains ont été tués depuis l'invasion de l'Irak en mars 2003, selon des chiffres du Pentagone.
LIBAN : Après la prise de contrôle du camp de réfugiés palestiniens de Nahr el-Bared par l'armée après le retranchement depuis le 20 mai 2007 de combattants du mouvement Fatah al-Islam, le ministre de la Défense Elias Murr a annoncé mardi 4 septembre 2007 que "plus de 222 activistes de l'organisation terroriste ont été tués et 202 sont entre les mains de l'armée, et un nombre non déterminé a été inhumé dans des fosses communes lors des combats à l'intérieur du camp".
ISRAEL/PALESTINE :
Lors de la Conférence internationale de la société civile pour la paix israélo-palestinienne qui s'est tenue à Bruxelles en Belgique les 30 et 31 août 2007, Luisa Morgantini, Vice-présidente du Parlement européen, a appelé à un arrêt des échanges commerciaux entre l'Union Européenne et Israël pour protester contre les violations des droits de l'homme dans les Territoires Palestiniens. Dans le cadre d'un accord d'association euro-méditerranéen, Israël jouit actuellement d'un libre échange pour ses produits industriels et d'un traitement préférentiel pour ses produits agricoles qui entrent dans l'Union Européenne. L'article 2 de l'Accord, entré en vigueur en 2000, engage les parties à respecter les droits de l'homme. Le 10 avril 2002, le parlement européen avait adopté par 269 voix pour, 208 contre et 22 abstentions, une résolution qui demandait la suspension de l'accord d'association qui lie l'Union européenne à Israël. Luisa Morgantini a déclaré : "C'était une erreur quand l'Union a suspendu son aide directe à l'Autorité Palestinienne en 2006, quand le parti islamiste du Hamas a gagné de façon écrasante les élections parlementaires que l'Union considérait officiellement comme juste et démocratique". Elle a aussi dénoncé la décision de l'Union Européenne de concentrer son soutien sur la Cisjordanie plutôt que sur Gaza, indiquant : "En tant qu'Européens, nous devons faire nos efforts pour ne pas diviser mais pour unir les Palestiniens. Notre politique est parfois exactement l'inverse." Eoin Murray de l'organisation irlandaise Trócaire, qui combat la pauvreté, a déclaré que l'Union Européenne était devenue "un sous-traitant pour l'occupation" de la Palestine et que la mission de l'Union Européenne à Rafah devrait être abandonnée. Eoin Murray a également précisé que "la Commission européenne a estimé à 44 millions d'euros (60 millions de dollars) la valeur des dégâts faits par Israël aux projets financés par l'Union Européenne dans les Territoires Palestiniens, déclarant : "L'Union Européenne a payé l'addition pour Israël" ajoutant : "L'UE a payé la reconstruction et n'a jamais réclamé de remboursement. Elle a permis à Israël d'ignorer ses responsabilités en vertu du droit international." Richard Kuper, le porte-parole de l'organisation londonienne "Juifs Européens pour une Paix Juste", a allégué qu'Israël a effectué "de graves infractions" à la Quatrième Convention de Genève ; signée en 1949, qui fixait les droits des peuples vivant sous occupation étrangère. Il a affirmé que les Etats-Unis et l'Union Européenne avaient décidé d'accorder un "traitement spécial" à Israël. A la différence d'autres pays dans la région, Israël a été autorisé à développer des armes nucléaires et n'a pas été tenu de rendre des comptes pour avoir ignoré les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU. Richard Kuper a critiqué le Centre de Surveillance du Racisme et de la Xénophobie de l'Union Européenne à Vienne en Autriche (maintenant renommé Agence des Droits Fondamentaux) pour son assimilation de toute critique d'Israël à de l'antisémitisme. En 2005, le Centre de Surveillance a publié une liste de 6 exemples qui pourraient être considérés comme de l'antisémitisme. 5 d'entre eux sont liés à des commentaires au sujet d'Israël.
ISRAEL :
La Cour suprême a ordonné mardi 4 septembre 2007 une modification du tracé de la barrière de sécurité qui coupait en 2 le village de Bilin en Cisjordanie et dont les habitants se battent pacifiquement et juridiquement, aux côtés de pacifistes israéliens et occidentaux, pour faire valoir leurs droits en manifestant chaque vendredi depuis 2 ans. La Cour a estimé que "le tracé défini porte un préjudice considérable aux habitants de Bilin" et demandé au gouvernement "un tracé alternatif dans un laps de temps raisonnable" ainsi que la restitution de 100 hectares de terres. Environ 200 hectares, soit près de 58 % des terres agricoles de Bilin, situé à l'ouest de Ramallah, ont été confisqués et des milliers d'oliviers arrachés pour ériger la barrière.
CISJORDANIE :
L'armée israélienne a effectué mardi 4 septembre 2007 une incursion dans le sud de Naplouse qu'elle a décrétée "zone militaire fermée". Les soldats israéliens ont été la cible de jets de pierre lancés par des enfants et des adolescents. Ils ont répliqué par des tirs de balles en caoutchouc blessant 4 Palestiniens dont grièvement un enfant de 8 ans. Un membre du Hamas, Ahmed Awad, 30 ans, a été arrêté par les forces israéliennes durant ce raid. ** L'armée israélienne a démoli avec des bulldozers lundi 3 septembre 2007 près de Ramallah et à l'est de Jérusalem 2 maisons palestiniennes arguant que les propriétaires n'avaient pas de permis de construire.
IRAN :
L'ancien président Akbar Hachémi Rafsandjani (73 ans) a été élu mardi 4 septembre 2007 à la tête de l'Assemblée des experts, organe notamment chargé de l'élection du guide suprême.
CHINE :
En visite officielle en Chine du 2 au 5 septembre 2007, le premier ministre hongrois Gyurcsany Ferenc s'est dit "opposé" mardi 4 septembre 2007 au cours d'une conférence de presse "à l'interdiction éventuelle de l'Union Européenne d'importer des jouets chinois" estimant qu'"interdire produits d'un même pays n'est pas fair-play" précisant que "seules les marchandises qui ne respectent pas les critères de qualité doivent être exclues du marché et leur producteur doit en assumer la responsabilité".
PAKISTAN :
2 attentats à la bombe ont été perpétrés mardi 4 septembre 2007 à Rawalpindi, ville située près d'Islambad, la capitale, l'un contre un autobus transportant des fonctionnaires du ministère de la Défense, l'autre sur un marché. Le bilan est de 25 morts, dont 17 employés du ministère de la Défense, et au moins 70 blessés.
INDE :
Des combats entre factions rivales qui se disputent cette zone, et qui ont éclaté lundi 3 septembre 2007 dans l'Etat de Manipur, dans le nord-est de l'Inde, ont fait 10 morts. ** L'Inde, les Etats-Unis, le Japon, l'Australie et Singapour ont entamé mardi 4 septembre 2007 des exercices militaires conjoints dans la baie du Bengale, baptisés "Malabar". Ces manoeuvres navales, les plus importantes jamais enregistrées, se termineront le 9 septembre 2007.
BANGLADESH :
Selon le quotidien "Daily Star", le gouvernement sud-coréen a fait un don de 500 000 dollars au gouvernement du Bangladesh afin de l'aider à préparer les listes d'électeurs avec photos en prévision des élections générales prévues fin 2008 "pour l'organisation d'une élection fiable, sûre et impartiale pourra aboutir à une administration d'excellence et à un développement national", a indiqué l'ambassadeur sud-coréen au Bangladesh, Park Suk Bum.
AFGHANISTAN :
Un policier a été tué mardi 4 septembre 2007 lors d'un attentat suicide dans la province de Kunduz dans le nord du pays.
INDONESIE : Le président russe Vladimir Poutine est arrivé mardi 4 septembre 2007 à Jakarta pour une visite de 24 heures au cours de laquelle il doit assister à la signature d'un accord sur l'achat de 22 hélicoptères, 20 chars et 2 sous-marins russes, contrat estimé à un milliard de dollars payé sur une période de 15 ans.
EGYPTE :
Le président Hosni Moubarak a reçu mardi 4 septembre 2007 à Alexandrie l'ancien premier ministre britannique Tony Blair, représentant du Quartette pour le Proche-Orient, en visite dans la région pour 2 semaines, "dans le but de faire avancer les efforts de paix au Moyen Orient".
AUSTRALIE : Le premier ministre, John Howard, a annoncé mardi 4 septembre 2007 que l'Australie n'avait "pas l'intention de retirer ses troupes militaires du sud de l'Irak" ajoutant : "Nous pensons qu'elles continuent à faire un travail très appréciable". 530 militaires australiens sont déployés dans le sud de l'Irak où ils assurent une aide à la formation en assistant directement et indirectement les activités humanitaires.
JAMAIQUE : Après le scrutin législatif qui s'est tenu lundi 3 septembre 2007, le Parti travailliste (JLP, opposition) a remporté 31 sièges contre 29 au Parti national du peuple, qui gardait le pouvoir depuis 20 ans. La première ministre sortante, Portia Simpson Miller, a refusé les résultats et demandé un recomptage des bulletins. La campagne électorale avait été marquée par de nombreuses violences qui avaient fait 7 morts.
ETATS-UNIS :
Le quotidien britannique "Financial Times" a révélé dans son édition du mardi 4 septembre 2007, citant de hauts responsables américains, que des pirates informatiques (hackers) chinois ont réussi à pirater en juin 2007 le système informatique du Pentagone. L’accusation a été rejetée par la Chine.
DANEMARK :
Le directeur général des services de renseignement de la police danoise (PET), Jakob Scharf, a annoncé mardi 4 septembre 2007 qu'une "attaque terroriste à la bombe a été déjouée". 8 hommes, âgés de 19 à 28 ans, soupçonnés d'appartenir au réseau Al Qaïda ont été arrêtés. Le procès de 4 jeunes musulmans arrêtés en septembre 2006 et accusés d'avoir projeté des attentats à l'explosif au Danemark ou à l'étranger doit débuter mercredi 5 septembre 2007. La ministre de la Justice, Lene Espersen, a jugé "très inquiétant" le fait qu'il existe au Danemark des individus ou des groupes ayant "la volonté (...) et la capacité" de mener des attaques terroristes.
SERBIE :
Le premier ministre serbe Vojislav Kostunica a déclaré mardi 4 septembre 2007, à l'issue d'une rencontre avec le diplomate allemand Wolfgang Ischinger qui représente l'Union européenne dans la "troïka" de médiateurs internationaux aux négociations sur le Kosovo, que "Belgrade rejettera catégoriquement comme illégitime tout acte proclamant à titre unilatéral l'indépendance du Kosovo-Metohi" précisant que "seul le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies est mandaté pour l'adoption d'une résolution sur le futur statut de cette province serbe. Qui plus est, on ne doit pas oublier qu'en vertu de la Constitution de la Serbie, le Kosovo est sa partie intégrante".
FRANCE : JUSTICE : L'un des fils du Président de la République, Nicolas Sarkozy, Jean Sarkozy, 20 ans, est convoqué le 11 septembre 2007 devant la 10ème chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance TGI de Paris pour "délit de fuite, défaut de maîtrise de son véhicule, non-respect des distances de sécurité et dégradation légère". Jean Sarkozy, aurait percuté en scooter l'arrière d'une voiture, le 14 octobre 2005 à Paris, prenant la fuite. Selon la victime M'hamed Bellouti, Jean Sarkozy aurait également été l'auteur d'un geste injurieux, mais celui-ci n'aurait pas été retenu par la justice, alors que son père était alors ministre de l'Intérieur (Police nationale). L'assureur de monsieur M'hamed Bellouti aurait à 3 reprises écrit à Jean Sarkozy sans jamais obtenir de réponse. La solution amiable a été alors abandonnée au profit d'un procès. Les faits remontent au 14 octobre 2005, à l'époque où son père Nicolas Sarkozy était accusé par le Syndicat de la magistrature d'appeler "explicitement à la haine". (Source : Fil-info-France Dossier Sarkozy) ** MONDIALISATION : Hubert Védrine, ancien Ministre des Affaires étrangères de François Mitterrand, remettra mardi 4 septembre 2007 au Président de la République, Nicolas Sarkozy, son rapport sur la France et la mondialisation. ** PARIS - LIBERTE D'EXPRESSION : Après que Bertrand Delanoë, premier maire socialiste de la capitale élu en 2001, ait annoncé en exclusivité dans le quotidien "Le Parisien" daté du lundi 3 septembre 2007 qu'il se représentera - contrairement à ce qu'il avait promis - aux élections municipales de 2008, un site internet a été lancé par "Le Perroquet libéré" intitulé delanoe2008.com. Bertrand Delanoë, "Prix de la personnalité pro-gay de l'année 2006" est connu pour avoir été le premier homme politique français à dévoiler publiquement son homosexualité et militer au grand jour pour les gays et lesbiennes, prenant la tête de la Gay Pride. Sur le site internet de Bella Ciao, on peut lire qu'après "avoir expulsé les sans-abris des quais parisiens, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, bien connu pour son attachement à l’ordre policier, a en effet interdit les manifestations à Paris-Plage (payante). Bertrand Delanoë n’entend pas tolérer pas que l’on puisse troubler son entreprise de privatisation des quais de la capitale". Plus de détails : Le site officiel de Bertrand Delanoë ; bertranddelanoe.net/vlog-paris/ ** AFFAIRE CLEARSTREAM 2 - DE VILLEPIN : Selon l'hebdomadaire Paris Match, l'ancien premier ministre Dominique de Villepin a écrit aux juges qui instruisent l'affaire Clearstream 2 dans laquelle il a été mis en examen pour "complicité de dénonciation calomnieuse, recel de vol et d'abus de confiance, complicité d'usage de faux" fin juillet 2007. Dominique de Villepin se plaint de sa caution, fixée à 200 000 euros : "J’ai fait parvenir l’acompte de 50 000 euros que vous m’avez demandé pour la date du 1er septembre 2007" ; "Je ne vous cacherai pas l’incompréhension qui est la mienne d’avoir à payer la moindre somme. Peut-on craindre sérieusement d’une quelconque façon que je cherche à échapper à mes obligations ? Quand on a eu l’honneur d’exercer de hautes responsabilités, cela créé des devoirs. C’est l’idée que je me fais du service de la France. A ce titre, j’ai toujours estimé devoir être exemplaire." ; "Je tiens à vous redire solennellement que je n’ai commis aucun des délits pour lesquels je suis mis en examen. Dans l’épreuve qui est la mienne, je n’oublie pas les humiliations qui me sont infligées, plus qu’inutiles, notamment celle de ne pouvoir rencontrer l’ancien Président de la République, Jacques Chirac, que j’ai fidèlement servi et côtoyé, jour après jour, depuis plus de 12 ans". Dominique de Villepin est à nouveau convoqué le jeudi 13 septembre 2007 devant les juges Jean-Marie d’Huy et Henri Pons. NDLR. Etrange situation juridique que cette seconde affaire Clerstream. L'auteur de la plainte, Nicolas Sarkozy est devenu le 16 mai 2007, Président de la République, alors qu'il continue d'intervenir dans ce dossier. Un principe de justice contestable à l'égard de la Constitution, qui affirme, au nom de l'impartialité, l'indépendance de la justice face au pouvoir exécutif (Gouvernement) et au pouvoir législatif (Parlement). PM ** REVISIONNISME : Selon le quotidien "Libération", contrôlé par le baron Edouard de Rothschild, devenu site de référence du Conseil représentatif des institutions juives de France CRIF, le principal moteur de recherche "Google France" a fait retirer lundi 3 septembre 2007 au titre de la loi Gayssot, des vidéos révisionistes de Robert Faurisson cachées dans des contenus sexuels explicites en spécifiant que leur visionnage n’est plus possible dorénavant pour les utilisateurs d’ordinateurs à IP française, allemande ou polonaise. La loi Gayssot est aujourd'hui contestée par les plus grands intellectuels juifs français dont Jean-Pierre Azéma, Elisabeth Badinter, Jean-Jacques Becker, Françoise Chandernagor, Alain Decaux, Marc Ferro, Jacques Julliard, Jean Leclant, Pierre Milza, Pierre Nora, Mona Ozouf, Jean-Claude Perrot, Antoine Prost, René Rémond, Maurice Vaïsse, Jean-Pierre Vernant, Paul Veyne, Pierre Vidal-Naquet et Michel Winock. Plusieurs intellectuels étrangers juifs se sont associés à cette protestation : Elie Barnavi, ancien ambassadeur d’Israël à Paris et Saul Friedlander, professeurs à l’Université de Tel-Aviv en Israël, mais aussi en France, Claude Mossé, Jacques Le Goff, Emmanuel Leroy Ladurie ou encore Marcel Gauchet, Esther Benbassa et Jean-Christophe Attias. Ces intellectuels concluaient à propos de la Loi Gayssot : "C’est en violation de ces principes que des articles de lois successives, ­ notamment lois du 13 juillet 1990, du 29 janvier 2001, du 21 mai 2001, du 23 février 2005, ­ ont restreint la liberté de l’historien, lui ont dit, sous peine de sanctions, ce qu’il doit chercher et ce qu’il doit trouver, lui ont prescrit des méthodes et posé des limites." Les historiens demandent l’abrogation de certains des articles des lois suivantes : La loi du 13 juillet 1990 tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe (plus connue sous le nom de loi Gayssot), la loi du 29 janvier 2001 relative à la reconnaissance du génocide arménien de 1915, la loi du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité (dite loi Taubira), la loi du 23 février 2005 sur les rapatriés dont l’article 4 dispose que "les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord". Jean-Philippe Feldman, professeur agrégé des facultés de droit, avocat à la cour, écrivait dans le quotidien "Le Monde" daté du 17 octobre 2006 : Il faut abolir la loi Gayssot ! Alain Policar, professeur agrégé de sciences sociales à l'université de Limoges, a rappelé que la loi Gayssot n’a empêché aucun historien de publier ses recherches dans "Histoire : trois bonnes lois et une mauvaise" publiée également dans le quotidien "Le Monde" daté du 18 octobre 2006. NDLR. Une pétition "Liberté pour l’histoire !" lancée à la mi-décembre 2005, demandant l’abrogation d’un certain nombre d’articles de loi "indignes d’un régime démocratique" comportait à la date du 10 janvier 2006 444 signatures d'universitaires. Plus de détails : "La loi Gayssot est une régression juridique de plusieurs siècles" ; L’histoire, sa négation et la loi par Dominique Vidal-Naquet ; Appel des 19 historiens : Liberté pour l’histoire !



La citation du jour :
"Il n'y a point de bonheur sans courage, ni de vertu sans combat." Jean-Jacques Rousseau


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