- Vendredi
9 avril 2004 N° 690/22086
- ALGERIE
: Le scrutin présidentiel a été
clôturé jeudi à 19 H GMT. Le ministre de
l'Intérieur, Yazid Zehrouni, a indiqué que le
dépouillement a commencé après avoir repoussé
d'une heure la fermeture des bureaux de vote. Les
résultats officiels devraient être communiqués
vendredi. 200 observateurs internationaux sont
présents sur le terrain pour s'assurer du bon
déroulement du scrutin. 6 candidats se
présentaient. Outre le président sortant
Bouteflika (photo) et son ancien premier
ministre et bras droit, Ali Benflis, on trouve la
porte-parole du Parti des Travailleurs Louisa
Hanoune (PT, trotskyste), Saïd Sadi, chef du
Rassemblement pour la culture et la démocratie
(RCD, opposition laïque), Abdallah Djaballah,
président du Mouvement de la réforme nationale
(MRN, islamiste radical), et Ali Fawzi Rebaïne,
président d'Ahd-54, un petit parti nationaliste.
Des incidents ont éclaté en Kabylie où des
jeunes gens ont saccagé des bureaux de vote. Les
tribus kabyles avaient lancé un mot d'ordre de
grève et appelé au boycottage du scrutin. Le
taux de participation définitif est de 57,78 %,
alors qu'il était de 50,34 % en avril 1999, date
de la dernière élection présidentielle. Ali
Benflis, Saïd Sadi (FNL, ex-parti unique) et
Abdallah Djaballah (islamiste) ont dénoncé des
"manoeuvres frauduleuses" dès le
début de l'après-midi, des
"irrégularités à grande échelle" et
une "volonté de passer en force" du
chef de l'Etat sortant. Ils ont mis en garde,
dans un communiqué commun, contre "toute
annonce prématurée" en estimant que
"les grandes tendances qui se dessinaient
allaient vers l'organisation d'un second
tour". Selon la direction de campagne du
président Bouteflika, celui-ci remporterait
l'élection présidentielle avec plus de 60 % des
voix. ** La police est intervenue
jeudi à Alger avec des gaz lacrymogènes contre
des manifestants hostiles au président
Bouteflika. Plusieurs journalistes ont été
molestés et leurs matériels confisqués.
- MAROC
: Après l'arrestation lundi dans la
région parisienne de 6 islamistes, pour la
plupart franco-marocains, et soupçonnés de
liens avec le Groupe islamique combattant
marocain (GICM), auteur présumé des attentats
de Casablanca qui ont fait 45 morts le 16 mai
2003, le porte-parole du gouvernement, Nabil
Benabdellah, a déclaré que : "chaque fois
que les autorités judiciaires marocaines auront
des preuves de la culpabilité de personnes
impliquées dans des attentats qui touchent le
Maroc, elles demanderont leur extradition"
ajoutant que toutefois "les lois des pays de
l'Union européenne ne permettent pas
l'extradition des citoyens de ces pays, même
lorsqu'ils ont la double nationalité".
- COTE
D'IVOIRE : Le Haut-Commissaire aux
droits de l'homme par intérim, Bertrand
Ramcharan, a nommé jeudi les membres de la
Commission internationale indépendante chargée
d'enquêter sur les violations des droits de
l'homme commises lors des manifestations de
l'opposition des 25 et 26 mars derniers, où un
décret du président Laurent Gbagbo interdisait
tout rassemblement ou manifestation de rue
jusqu'au 30 avril. L'armée avait ouvert le feu
sur les manifestants. Un bilan officiel avait
fait état de 27 morts, l'opposition en avait
recensé 300. La commission sera composée de
Vera Duarte, Coordonnateur du Comité national
des droits de l'homme et ancien juge de la Cour
suprême du Cap-Vert, Eugène Nindorera, ancien
ministre des droits de l'homme du Burundi, et
Franca Sciuto (Italie), Présidente de la
Fondation Rainforest, ancienne
présidente du Comité exécutif international
d'Amnesty International et membre de la
Commission d'enquête internationale de 2001 pour
la Côte d'Ivoire. ** Les Forces
Nouvelles, ex-mouvement rebelle, et les partis
d'opposition ont demandé la création d'un
tribunal pénal international chargé de juger
toutes les atteintes aux droits de l'homme
commises depuis le mois d'octobre 2000. Seul le
Conseil de sécurité de l'ONU peut créer
unilatéralement un tel tribunal se basant sur le
fait que ce tribunal pourrait contribuer au
rétablissement de la paix.
- TCHAD
: Lors des négociations de paix entre
le gouvernement soudanais et les rebelles du
Darfour qui se tiennent à N'Djamena la capitale,
les deux parties en conflit ont signé un accord
de cessez-le-feu qui entrera en vigueur dans les
72 heures visant à permettre aux organisations
humanitaires de porter secours aux populations
déplacées par les combats.
- LIBYE
: Le ministère du tourisme a signé
jeudi un contrat d'un milliard d'euros avec
l'entreprise néerlandaise El Dorado pour la
construction d'hôtels et autres installations
touristiques à Al Boutmane, sur la côte
orientale du pays.
- GRANDE
BRETAGNE : Ken Livingstone, le maire
travailliste de Londres, a appelé, dans une
interview au quotidien "The Guardian",
rapportée jeudi sur le site internet du journal,
à "l'emprisonnement du premier ministre
israélien Ariel Sharon et la fin du régime en
Arabie Saoudite déclarant : "J'attends avec
impatience le jour où je me réveillerai et
découvrirai que les membres de la famille royale
saoudienne sont pendus à des lampadaires"
et "que les Saoudiens auront leur propre
gouvernement qui représente le peuple d'Arabie
saoudite". L'ambassade d'Arabie saoudite à
Londres n'a fait aucun commentaire se contentant
d'indiquer : "Commenter ou répondre aux
remarques de M. Livingstone serait leur donner
plus d'importance qu'elles ne méritent".
Ken Livingstone, surnommé "Ken le
Rouge" est connu pour ses prises de position
qui vont à l'encontre de la ligne définie par
le premier ministre Tony Blair. Opposé à la
guerre en Irak, il avait qualifié le président
américain George Bush, lors de sa visite en
Grande-Bretagne en novembre 2003, de
"dirigeant corrompu" et estimé qu'il
constituait "la plus grande menace pour la
vie que cette planète ait probablement
connue". Ken Livingstone, 58 ans, avait
été exclu du parti travailliste en 2000 pour
avoir présenté sa candidature à la mairie de
Londres contre le candidat officiel désigné par
le Parti Travailliste (Labour) et réintégré
début janvier 2004. Il sera candidat à sa
propre succession à la tête de la mairie de
Londres, le 10 juin 2004.
- FRANCE
: La société de transport public RATP a indiqué
que 5 stations parisiennes du RER A (Nation, gare
de Lyon, Châtelet, Auber, Charles-de-Gaulle),
ainsi que La Défense, ont été évacuées peu
après 20H00, suite à une "menace
d'attentat" annoncée par la CIA (Central
Intelligence Agency, Etats-Unis) qui a informé
la Direction de la surveillance du territoire
(DST, contre-espionnage). La préfecture de police a décidé
jeudi à 21heures 30 de lever l'alerte. Suite à
la découverte d'un colis suspect, le trafic de
la ligne 9 a été interrompu un quart d'heure
vers 20 heures 40. ** Le
ministre des Finances Nicolas Sarkozy a annoncé
jeudi sur la chaine privée TF1 la suppression de
5 000 postes aux impôts d'ici à 2007 faisant
observer que "c'est en France que la
collecte des impôts est la plus chère (du
monde)". ** C'est au
Sénat que le Premier ministre Jean-Pierre
Raffarin a confirmé la signature d'un décret
instaurant un "tarif social
d'électricité". 1,6 million de foyers
modestes ayant des ressources annuelles
inférieures à 5 520 euros bénéficieront de
cette mesure qui permettra une réduction de 30
à 50 % de la facture électrique des Français
les plus défavorisés et qui portera sur les 100
premiers kilowatt/heure mensuels. ** La Ligue
des droits de l'Homme, dans un rapport de 22 pages disponible
sur Internet (format Pdf) met en cause
le traitement et l'exploitation d'une affaire
d'antisémitisme au lycée Montaigne à Paris fin
2003 par les médias dont Libération, la LICRA
(Ligue contre le racisme et l'antisémitisme) et
le CRIF (conseil représentatif des institutions
juives de France). Le 17 décembre 2003, 2
élèves de 6ème d'origine maghrébine étaient
exclus du lycée parisien pour "violences à
caractère antisémite à l'encontre d'un de
leurs camarades" après 2 conseils de
discipline contradictoires et dont le second a
bien été "arrangé". "Les
services du Rectorat ont largement contribué à
ces dysfonctionnements" note page 16 la
Ligue des droits de l'Homme, dont les membres de
la commission se disent "stupéfaits de
l'accumulation de tels dysfonctionnements".
La LDH qui ne conteste pas la réalité des
violences et insultes, ni les conséquences
psychiques pour l'enfant juif, constate que
"tous ceux qui, sans la moindre prudence,
ont tenu pour acquis des faits qui ne l'étaient
pas en totalité et leur ont conféré une
portée qu'ils n'avaient pas". L'affaire
avait été médiatisée à outrance en 2003, sur
fond de débat sur le port du voile islamique,
notamment par le CRIF et la LICRA qui n'avait pas
hésité à désigner ces jeunes d'origine
maghrébine, lors de son congrès, le 24 janvier
2004, en présence de l'ex-ministre de
l'Intérieur Nicolas Sarkozy, comme la racine du
mal. C'est à ce congrès que le président de la
LICRA, Patrick Gaubert a renouvelé sa demande au
gouvernement de dissoudre le Parti des musulmans
de France (PMF) de Mohamed Latrèche,
l'organisateur des manifestations pro-voile du 17
janvier 2004. Le mardi 27 janvier 2004, Moïse
Serero, le père du jeune élève de 6ème
"victime de violences antisémites" au
Lycée Montaigne de Paris était reçu par
Nicolas Sarkozy au ministère de l'intérieur. La
Ligue qui s'inquiète d'une "ethnicisation
dramatique" de ce genre d'affaires par les
associations juives notamment, s'interroge
publiquement sur les "limites d'une
accusation pure et simple d'antisémitisme"
pour des enfants de 11 ans. Rapportant que les 2
enfants mis en cause avaient interrogé leurs
professeurs sur le sens du terme
"antiseptique" et non
"antisémite". Quant aux injures
antisémites, reconnues par l'un d'eux seulement,
elles ont été prononcées après le 6 octobre
2003, date de la fête juive de Yom Kippour (en
hébreu, jour du Pardon) pour laquelle la petite
victime était en fait absente du collège. ** Saisie en
avril 2003 d'un cas de violences commises par des
surveillants contre un détenu à la prison des
Baumettes à Marseille, la Commission
nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) a
rendu public son avis sur cette affaire en raison
de l'absence de réaction du ministre de la
Justice Dominique Perben. C'est la première fois
que la Commission, créée par la loi de juin
2000, utilise la possibilité de publier ses
recommandations au Journal officiel en
"l'absence de réponse dans les
délais" du ministère qui serait due à une
"erreur administrative". La Ligue des droits de l'Homme accuse le
ministre de "dédain" et de
"mépris" à l'égard de la CNDS,
présidée par l'ancien président de la cour de
cassation, Pierre Truche. Après enquête, la
commission a adressé ses recommandations au
garde des Sceaux le 24 novembre 2003, "lui
demandant de bien vouloir lui faire connaître la
suite donnée à celles-ci à la date du 9
janvier 2004". "Réunis en séance
plénière le 12 mars 2004, les membres de la
commission ont décidé qu'en l'absence de
réponse du garde des Sceaux, un rapport spécial
sur cette affaire sera adressé au Journal
officiel pour publication", précise le
texte publié au Journal Officiel. Cette
publication est d'autant étonnante que les avis
et recommandations de la commission sont
théoriquement tenus secrets jusqu'à la
publication de son rapport annuel destiné au
président de la République et qu'elle
présentera cette année le 26 avril 2004. Mais
publié devant la gravité des faits, rappelant
"qu'un détenu avait été déshabillé de
force et fouillé" dans un local de douche
le 26 février 2003. Une humiliation qui avait
conduit l'individu, dans la nuit du 27 au 28 à
se pendre. Retrouvé à temps celui-ci était
ranimé et hospitalisé. Sa famille n'aura été
avisée de cette tentative de suicide
"qu'incidemment par des détenus" le
1er mars 2003. La CNDS recommandait alors
"une stricte application des dispositions de
la circulaire du 14 mars 86 relative aux fouilles
de détenus quant aux conditions et aux
lieux" et l'information "obligatoire de
la famille" en cas de tentative de suicide.
"Les recommandations de la CNDS ne sont
toujours pas appliquées aux Baumettes. Cette
situation traduit l'état d'esprit du ministre de
la Justice qui refuse de répondre aux avis de la
commission", a dénoncé l'Observatoire
international des prisons (OIP), association de
défense des droits des détenus. "Ce
nouveau déni de la réalité fait suite aux
précédents refus du ministre d'accorder crédit
à d'autres constats émanant d'organismes
chargés de la protection des droits de l'Homme
comme le Comité anti-torture du Conseil de
l'Europe et la Commission nationale consultative
des droits de l'Homme (CNCDH)", ajoute
l'OIP. Ndlr. La commission doit être saisie
d'une réclamation par l'intermédiaire d'un élu
député ou sénateur. Sa saisie ne dispense pas
d'un dépôt d'une plainte au pénal. Plus de
détails sur la vie carcérale : http://www.Prison.eu.org ** Suite à
une grève des personnels des centres d'accueil
des étrangers demandeurs d'asiles, le Parti
Communiste français PCF rapporte la
"honte" que représentent les
conditions d'accueil des demandeurs d'asile et
migrants en France. "Les demandeurs d'asile
doivent passer des heures dans une file d'attente
à l'extérieur, sous la pluie et le froid, parmi
des gravats et détritus" s'insurge le PCF
qui dénonce que "la France ne respecte pas,
les accords qu'elle a signés, notamment la
convention de Genève relative au droit
d'asile". Plus de détails : Demandeurs dasile : condamnés
à lerrance ** Selon le
rapport de l'Observatoire national de
la pauvreté et de l'exclusion sociale présenté
jeudi, en vue de la conférence nationale de
lutte contre l'exclusion qui se tiendra en juin
ou septembre, la France compte 3,7 millions de
pauvres, soit 6,1% de la population.
- ESPAGNE
: La police a trouvé, à Leganes,
dans les décombres de l'appartement où 5
personnes soupçonnées d'être impliquées dans
les attentats de Madrid du 11 mars 2004 se sont
faits exploser avec les explosifs qu'elles
avaient sur elles pour ne pas être prises par la
police, une cassette vidéo qui, dans un
communiqué signé "Brigades Al-Mufti"
ordonne à l'Espagne de "quitter les terres
musulmanes immédiatement. Si vous n'agissiez pas
d'ici une semaine, à compter d'aujourd'hui, nous
continuerons le Djihad jusqu'au martyr".
Concluant par : "Vous savez que vous n'êtes
pas en sécurité, et vous savez que Bush et son
administration n'apporteront que la destruction.
Nous vous tuerons partout et de quelque façon
que ce soit". Le quotidien "El
Mundo" a pour sa part indiqué dans son
édition de jeudi que les terroristes présumés
de Leganes préparait un attentat suicide contre
un centre commercial dans la banlieue de Madrid.
- GRECE
: Le président chypriote-grec Tassos
Papadopoulos a appelé ses concitoyens, dans un
discours à la nation de 50 minutes, à rejeter
le plan Annan sur la réunification de Chypre
déclarant : "Je vous appelle à opposer un
"non" ferme le 24 avril. Je vous
appelle à protéger vos droits, votre dignité
et votre histoire." De son côté, le
dirigeant chypriote turc Rauf Denktash,
également opposé à ce plan, a exhorté les
Nations Unies à reporter les référendums. Le
secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, s'est
quant à lui dit "déçu" par les
appels à voter "non" aux référendums
organisés dans les deux parties de l'île le 24
avril 2004. Son porte-parole a indiqué que
"le secrétaire général respectera
pleinement la volonté de la population et ne
s'ingérera pas dans la décision qu'elle
prendra. Il rappelle néanmoins que les
Chypriotes ont à présent une chance unique de
réunifier leur pays et espère qu'ils sauront la
saisir tant qu'elle s'offre à eux."
- UKRAINE
: Le Parlement a rejeté jeudi un
projet de révision constitutionnelle visant à
renforcer les pouvoirs du premier ministre au
détriment de ceux du président, à l'approche
de l'élection présidentielle prévue pour le 31
octobre 2004.
- IRAK
: Les partisans du dirigeant chiite
Moqtada Al-Sadr ont poursuivi jeudi leurs
attaques contre les forces d'occupation. Les
villes de Kout, que les soldats ukrainiens ont
abandonné, Najaf et Koufa sont tombées entre
leurs mains. De violents combats opposent à
Falloujah les troupes américaines aux
combattants chiites. Selon le directeur de
l'hôpital de Falloujah 280 Irakiens ont été
tués et au moins 200 blessés lors d'une
importante opération lancée par les troupes
d'occupation américaine. Depuis lundi 40 soldats
américains ont été tués dans ces
affrontements avec les Chiites. Un porte-parole
de l'armée américaine a indiqué que tout
allait être fait pour reprendre les villes
tombées aux mains des combattants chiites. ** 7 pasteurs
sud-coréens capturés jeudi par des hommes
armés près de Bagdad ont été libérés après
quelques heures. ** 3 Japonais,
deux humanitaires, dont une femme, et un
journaliste, ont été capturés dans le sud de
l'Irak par des hommes armés qui menacent de les
brûler vifs si Tokyo ne retire pas ses troupes
du pays. Le gouvernement japonais a déclaré
"ne pas encore confirmation de ces
enlèvements", ajoutant qu'il y a
"aucune raison" à retirer ses soldats
déployés en Irak car ils ne participent pas à
des missions de combat. 1 Britannique et 2 Arabes
originaires de Jérusalem-Est auraient été
également enlevés. ** Le
ministre de l'Intérieur, Nouri Badrane, a donné
sa démission. L'administrateur civil américain
Paul Bremer l'avait mis en cause dans sa gestion
de la crise avec les Chiites. Certains policiers
ont en effet montré leur sympathie à l'égard
du chef radical chiite Moqtada Al-Sadr et n'ont
rien fait pour empêcher les insurrections.
- JAPON
: Le premier ministre Junichiro
Koizumi a annoncé qu'il ne briguerait pas un
troisième mandat en 2006 à la tête du Parti
libéral démocrate (PLD) et qu'il quitterait le
pouvoir dès que son programme de réformes aura
été achevé.
- TUNISIE
: Une marche de solidarité avec les
peuples palestinien et irakien a été interdite
par les autorités dans la ville de Bizerte, à
60 km au nord de Tunis. Selon l'agence de presse
tunisienne TAP, cette mesure avait pour but
"d'éviter que des troubles se produisent
sur la voie publique". Et d'ajouter que
"de telles protestations sont d'autant plus
injustifiées que la Tunisie apporte un soutien
très actif au peuple palestinien" et
"a exprimé maintes fois sa solidarité avec
le peuple irakien". Selon un responsable de
la Ligue tunisienne de défense des droits de
l'homme (LTDH), Anouar Kousri, "des
accrochages" ont eu lieu entre étudiants et
forces de l'ordre après un échange de jets de
pierre et de gaz lacrymogènes.
- ETATS-UNIS
: La conseillère du président Bush
pour la sécurité nationale, Condolezza Rice, a
été interrogée en audience publique pendant
plus de 3 heures par les membres de la Commission
d'enquête indépendante chargée de faire la
lumière sur les responsabilités dans les
attentats du 11 septembre 2001. Elle a rejeté
les accusations de négligence faites à
l'encontre de l'administration Bush indiquant que
"le président Bush comprenait la menace et
comprenait son importance" ajoutant
"Tragiquement, avant le 11 septembre, ce
pays n'était tout simplement pas sur le pied de
guerre".
La citation du jour :
"Selon que vous serez puissant ou misérable
les jugements de cour vous feront blanc ou
noir." Jean de la Fontaine "Les
Animaux malades de la peste"
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